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Allocution
14 novembre 2024
Discours du Coordonnateur Résident des Nations Unies à l’occasion de la fin de sa mission en Côte d’Ivoire
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Histoire
13 novembre 2024
Réduire les pertes post-récolte : un enjeu stratégique pour une agriculture durable en Afrique et en Côte d'Ivoire
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Histoire
30 septembre 2024
Santé animale : Des initiatives aux côtés du Gouvernement pour éradiquer la rage en Côte d’Ivoire
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Les objectifs de développement durable en Côte d'Ivoire
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Côte d'Ivoire:
Histoire
13 novembre 2024
Réduire les pertes post-récolte : un enjeu stratégique pour une agriculture durable en Afrique et en Côte d'Ivoire
Chaque année, environ 37 % de la production agricole en Afrique est perdue après la récolte, représentant une perte économique estimée à environ 48 milliards de dollars US, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Ce phénomène affecte particulièrement les filières vivrières et touche les petits exploitants, qui forment la majorité des producteurs agricoles du continent. Faute d’infrastructures adéquates pour conserver leurs récoltes, ces agriculteurs sont souvent contraints de vendre rapidement leurs produits et à des prix peu avantageux. Cette situation qui empêche de garantir un revenu stable, alimente également l'insécurité alimentaire dans plusieurs régions d’Afrique et compromet ainsi les efforts pour atteindre une sécurité alimentaire durable. En Côte d'Ivoire, la filière oignon n’échappe pas à cette réalité. Avec une production locale couvrant à peine 5 % des besoins nationaux, les petits producteurs peinent à valoriser leurs récoltes. L'absence de solutions de conservation efficaces les obligent à vendre immédiatement après la récolte, généralement lorsque les prix sont au plus bas. Ces ventes précipitées réduisent leur potentiel de profit, et les pertes, bien que peu visibles dans les statistiques officielles, entraînent des répercussions tangibles. Elles limitent notamment les capacités des familles rurales à réinvestir dans leurs exploitations, freinant ainsi la croissance du secteur et la résilience économique des communautés locales.Une solution innovante pour lutter contre les pertesPour réduire les pertes significatives dans la filière oignon, le Programme d’Appui au Développement des Filières Agricoles (PADFA), financé par le FIDA et mis en œuvre par l'État ivoirien, a construit 300 cases de conservation d’oignons dans les régions de Bagoué, Gbêkê, Hambol, Poro et Tchologo. Ces installations permettent d’allonger la durée de conservation des oignons jusqu’à huit mois, réduisant les pertes post-récolte à seulement 7-10 %, contre 30 % auparavant. Cette solution transforme l’économie des petits producteurs : ils peuvent maintenant attendre des périodes où les prix sont plus élevés, entre juin et octobre, atteignant jusqu’à 1 400 FCFA/kg, par rapport aux 300 FCFA/kg au moment de la récolte."C’est un véritable changement pour nous," témoigne Silué Bamara, membre du Groupement WOPININ, soutenu par le PADFA. "Avec la case de conservation, j’ai pu stocker 400 kg d’oignons et je n’ai perdu que 2 %. Maintenant, je peux vendre au bon moment, couvrir mes dépenses et améliorer la vie de ma famille."Le projet PADFA inclut également une composante de formation et de transmission de compétences pour assurer la pérennité des infrastructures de conservation des oignons. Dans les régions ciblées, 37 artisans ferronniers locaux ont été formés pour construire et entretenir ces cases de conservation, favorisant la création d’emplois locaux et un transfert de savoir-faire essentiel à long terme. Des comités de gestion locaux supervisent l’utilisation et l’entretien des infrastructures dans la vision d'une gestion communautaire efficace et durable.Une stratégie durable pour les chaînes de valeurDans le cadre de ses interventions, le FIDA a intégré la réduction des pertes post-récolte comme axe central de nombreux projets afin de renforcer les chaînes de valeur agricoles. Ces projets comprennent d’importants investissements dans des infrastructures post-récolte, telles que des centres de collecte, des entrepôts de stockage et des installations de transformation. Parallèlement, des fonds sont alloués à la formation des agriculteurs et autres acteurs de la chaîne de valeur pour diffuser les meilleures pratiques en matière de gestion post-récolte, permettant aux petits exploitants d’optimiser leurs bénéfices.Grâce à cette approche intégrée, le projet a considérablement réduit les pertes alimentaires à chaque étape de la chaîne d'approvisionnement en Côte d'Ivoire, avec des effets tangibles sur les revenus des petits exploitants et leur capacité à faire face aux défis économiques.Un impératif économique et environnementalLes pertes post-récolte représentent un gaspillage considérable de ressources naturelles, telles que les terres cultivées, l'eau et l'énergie, toutes investies dans des produits qui ne parviennent jamais aux marchés. Réduire ces pertes est crucial, pour non seulement améliorer les revenus des agriculteurs, mais aussi pour optimiser l’utilisation des ressources agricoles.En Côte d’Ivoire, le PADFA, avec l’appui du FIDA, soutient 20 organisations professionnelles agricoles (OPA) en améliorant les infrastructures de stockage et en promouvant des techniques de conservation adaptées aux conditions climatiques locales et respectueuses de l’environnement. Grâce à ce programme, les pertes alimentaires sont réduites, les revenus augmentent, et le gaspillage de ressources est minimisé.Soutenir les petits exploitants est essentiel pour stabiliser les systèmes alimentaires africains, en particulier en Côte d’Ivoire. En investissant dans des infrastructures durables et en renforçant l’autonomie des producteurs, le FIDA contribue à bâtir des moyens d’existence résilients pour les communautés rurales et à assurer ainsi une sécurité alimentaire pérenne pour le pays.
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Histoire
06 octobre 2024
Transformation des systèmes agroalimentaires : le plaidoyer de la FAO pour promouvoir l’Initiative main dans la main en Côte d’Ivoire
Du 18 au 21 septembre 2024, une mission de plaidoyer de haut niveau, composée de représentants de la FAO, de la CEDEAO et du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), a séjourné en Côte d’Ivoire pour promouvoir l’Initiative Main dans la Main (MdM). Cette initiative, lancée par le Directeur Général de la FAO il y a trois ans, vise à soutenir les pays dans la transformation durable de leurs systèmes agroalimentaires, afin d'éradiquer la pauvreté (ODD 1), éliminer la faim et la malnutrition (ODD 2), et réduire les inégalités (ODD 10).Une initiative en réponse aux défis agricoles et alimentairesMain dans la Main cible en priorité les pays confrontés à de grands défis en matière de production agricole et de sécurité alimentaire. La Côte d’Ivoire, ayant manifesté un intérêt fort pour cette initiative, accueillera son lancement officiel en octobre 2024.« Nous sommes là pour expliquer davantage l'Initiative aux membres du gouvernement et aux partenaires financiers, renforcer leur engagement, mobiliser des ressources pour les priorités d'investissement et encourager l'implication des institutions financières et du secteur privé », a déclaré Dr. Guei Gouantoueu Robert, Coordonnateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel.Durant cette mission, des rencontres ont eu lieu avec des institutions clés telles que la Banque Mondiale, le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), le Ministère des Finances et du Budget, ainsi que la Banque Africaine de Développement (BAD). Ces échanges ont permis de susciter un vif intérêt pour l’Initiative, et d'explorer les pistes de collaboration.Mme Minafou Fanta Koné Coulibaly, Directrice de Cabinet du Ministère des Finances et du Budget, a exprimé l’engagement du gouvernement ivoirien envers l’initiative et souligné l'implication essentielle de plusieurs ministères, notamment ceux de l’Agriculture et du Plan.Une approche pilotée par les pays et fondée sur des données probantesL'Initiative Main dans la Main repose sur une approche pilotée par les pays bénéficiaires, fondée sur des éléments probants et orientée vers l'accélération de la transformation agricole et du développement rural durable. Elle encourage l’adoption de nouvelles méthodes de travail et aide les pays à formuler leurs priorités d’investissement en faveur de la réduction de la pauvreté et de l'insécurité alimentaire.MdM se distingue par ses outils numériques de pointe, notamment la plateforme géospatiale Main dans la Main, qui offre un accès libre à des millions de couches de données dans divers domaines. Ces données, couplées aux analyses fournies par le laboratoire de données de MdM, permettent aux experts en agriculture, économistes, agences gouvernementales et organisations non gouvernementales d'optimiser leurs interventions dans le secteur agricole. La plateforme géospatiale fournit des indicateurs avancés de sécurité alimentaire, des statistiques agricoles, et bien plus, pour appuyer les prises de décision dans le domaine de l’agriculture numérique.Une initiative en expansion en AfriqueÀ fin juin 2024, 36 pays africains, dont 12 en Afrique de l’Ouest, bénéficiaient déjà de l’initiative Main dans la Main. Cette expansion témoigne de l'importance de la coopération internationale pour relever les défis de l'insécurité alimentaire et de la pauvreté et s'appuyer sur les technologies et la collaboration multilatérale pour un impact durable.Avec le lancement imminent de l’initiative en Côte d’Ivoire, la FAO et ses partenaires réaffirment leur engagement à soutenir la transformation durable de l’agriculture et les efforts de développement durable du pays.
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Histoire
11 septembre 2024
Pisciculture et production d’alevins de tilapia : Dix techniciens ivoiriens formés au Ghana avec l’appui du Programme FISH4ACP de la FAO
Dix techniciens ivoiriens, dont cinq exerçant dans les stations publiques du ministère des Ressources Animales et Halieutiques et cinq dans des fermes privées productrices d’alevins ont pris part du 5 au 23 août 2024, à une formation sur la production d’alevins au Centre de Recherche et de Développement de l'Aquaculture (ARDEC) à Akossombo-au Ghana. Le Ghana est le deuxième producteur aquacole de la région ouest africaine après le Nigeria, et le premier producteur de tilapia avec plus de 89 000 t en 2021, selon la FAO.Cette session de renforcement de capacité s’inscrit dans le cadre de l’appui du programme FISH4ACP de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Gouvernement ivoirien. Les autorités ivoiriennes ambitionnent d’accroitre la production aquacole à l’horizon 2030 et de permettre au pays d’être autosuffisant en poisson, notamment en poisson tilapia. Pour atteindre cet objectif, il est essentiel de maîtriser les techniques de production d’alevins.« La formation avait pour objectif de permettre à des techniciens ivoiriens d'alevins de visiter et d'apprendre les modèles et pratiques de gestion de la production d'alevins au Ghana, un pays voisin en avance dans ce domaine. Cela permettra d’augmenter leur productivité et de fournir des alevins mâles vigoureux et uniformes, exempts de maladies et de déformations, capables de répondre à la demande d'alevins de qualité des pisciculteurs nationaux », a expliqué Djiré Foungnigué, Administratrice nationale du Programme FISH4ACP en Côte d’Ivoire.La coopération Sud-Sud est essentielle pour apporter des solutions adaptées au contexte ivoirien, notamment en raison de la proximité géographique avec le Ghana, un pays qui présente des conditions naturelles similaires et un niveau de développement comparable. Durant la formation, les techniciens ont renforcé leurs compétences sur la sélection et la gestion des stocks de géniteurs, la préparation et la gestion de la ponte, la gestion de la qualité de l'eau, ainsi que sur la production d’alevins monosexes mâles, incluant la préparation de l’aliment, le rationnement, l’inversion hormonale et la récolte des alevins. Ils ont également appris la gestion générale des alevins, les méthodes de comptage des œufs et des alevins, la tenue de registres pour la collecte de données, ainsi que les mesures de biosécurité et de gestion sanitaire.À l'issue de la formation, les techniciens se sont dits prêts à relever le défi de la disponibilité permanente des alevins en Côte d’Ivoire. « Cette formation va m'aider à améliorer la production d'alevins en quantité et en qualité », a témoigné Kossonou Adja Edwige, technicienne halieute à la station d'Alevinage d'Assoumoukro à Abengourou.Kouamé Stéphane Koffi, aquaculteur à la ferme Ouattara N’Golo de Daloa pour sa part, promet transmettre les connaissances acquises auprès des producteurs d'alevins de tilapia sur les bonnes pratiques de production d'alevins de tilapia mono sexe mâle. Le Programme FISH4ACP est une initiative de l'Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) qui vise à garantir la durabilité des chaînes de valeur de la pêche et de l’aquaculture. L’initiative contribue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à la prospérité économique et à la création d’emplois en garantissant la durabilité économique, sociale et environnementale de la pêche et de l’aquaculture en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique. FISH4ACP est mis en œuvre par la FAO et est financé par l’Union Européenne (UE) et le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ).Le programme soutient la chaîne de valeur du tilapia d’élevage en Côte d’Ivoire à travers la mise en œuvre d’une stratégie décennale de mise à niveau de la chaîne de valeur développée de manière participative avec les acteurs de la chaîne de valeur.
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Histoire
10 septembre 2024
Des équipements agricoles pour dynamiser la chaîne de valeur du riz dans le Nord de la Côte d’Ivoire
Le 22 août 2024 à Korhogo, les groupements de petits exploitants agricoles des régions du Poro, de la Bagoué et du Loh Djiboua ont reçu des équipements agricoles innovants pour renforcer leurs capacités de production et de transformation.Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet de développement de la chaîne de valeur du riz en Côte d’Ivoire, mis en œuvre par le Programme alimentaire Mondial (PAM), le Centre d'Excellence Régional contre la Faim et la Malnutrition (CERFAM), le Centre d’excellence pour la transformation rurale du PAM en Chine, et financé par la Fondation Bill & Melinda Gates. Ce projet vise à améliorer la productivité agricole, à réduire les pertes post-récoltes, à accroitre les revenus des agriculteurs et à autonomiser les femmes dans la chaine de valeur du riz. Des équipements agricoles innovants pour soutenir les producteurs locauxLes équipements remis aux producteurs comprennent des motoculteurs, des tricycles, des batteuses, des décortiqueuses, des silos et un moulin combiné de décorticage. Ces machines permettront non seulement d'améliorer les rendements des producteurs, mais aussi d'assurer un meilleur stockage et une transformation plus efficace du riz. L’utilisation de l’énergie solaire dans ce processus démontre également l’engagement du PAM en faveur de solutions durables et respectueuses de l'environnement.Avant la remise des équipements, les bénéficiaires ont suivi une formation sur leur utilisation et leur entretien, afin de maximiser leur efficacité et d'assurer leur durabilité. Cette approche proactive garantit que les producteurs pourront tirer le meilleur parti des outils mis à leur disposition afin de contribuer ainsi à l'amélioration de leurs conditions de travail et de vie.Engagement local et témoignages des producteursLa cérémonie de remise des équipements a réuni plusieurs acteurs clés, parmi lesquels des représentants du gouvernement ivoirien, des autorités locales administratives et traditionnelles, des partenaires de développement, et les récipiendaires eux-mêmes – les producteurs locaux. Cet événement a été l’occasion de reconnaître les efforts des petits producteurs et de renforcer la coopération autour de la filière rizicole. Les producteurs ont partagé leurs témoignages sur l’impact direct de ces équipements sur leur quotidien. « Grâce à ces équipements, nous pouvons désormais mieux transformer notre riz et espérer augmenter nos revenus. Cela va également réduire les pertes après la récolte, un problème majeur pour nous depuis des années », a indiqué YEO Wondja, secrétaire du groupement agricole de Nankaha.Une collaboration renforcée pour un avenir durableCette initiative souligne l'importance d'une collaboration renforcée entre les parties prenantes pour améliorer la sécurité alimentaire et le développement agricole dans la région. Sous le leadership du Ministère d'État, ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, et en collaboration avec l'Agence pour le Développement de la Filière Riz (ADERIZ) et les autorités locales, les partenaires se sont engagés à unir leurs efforts pour atteindre des objectifs communs.La remise de ces équipements marque un jalon vers un avenir où les petits producteurs, soutenus par des technologies modernes et des partenariats solides, peuvent non seulement améliorer leur production mais aussi jouer un rôle plus important dans la transformation économique de leurs régions et de la Côte d'Ivoire.
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Publication
21 avril 2024
Rapport annuel 2023 des Nations Unies en Côte d'Ivoire
Le troisième rapport annuel du Cadre de Coopération pour le Développement Durable (CCDD) 2021-2025 traduit l'engagement continu du Système des Nations Unies pour le Développement (SNUD) pour la transparence et la redevabilité envers le Gouvernement, les partenaires et les populations.En 2023, le SNUD en Côte d’Ivoire a mobilisé plus de 175 millions de dollars US (plus de 105 milliards FCFA) pour financer le développement durable, soutenant 240 initiatives en collaboration avec le gouvernement et les partenaires. Les actions entreprises ont favorisé l'innovation et l'écotechnologie dans l'industrie, renforcé la durabilité agricole, et promu les compétences professionnelles et entrepreneuriales des jeunes. Le rapport met également en lumière les efforts du SNUD pour renforcer la résilience au changement climatique, promouvoir l'égalité des genres, et soutenir la gouvernance démocratique.Le rapport revient sur les résultats du Cadre programmatique pour la résilience au Nord-Est avec les actions des dix agences impliquées dans ce programme conjoint pour favoriser l'accès à l'eau potable, les soins maternels et infantiles, la distribution de vivres, et la formation sur les pratiques agricoles. Il comprend également les interventions mises en œuvre pour répondre à l'afflux de demandeurs d'asile et pour promouvoir la paix et la cohésion sociale dans cette région fragile du pays. Les priorités pour 2024 incluent la formulation du nouveau CCDD pour la période 2026-2030, le soutien à l'Examen Périodique Universel (UPR) de la Côte d'Ivoire, et l'intégration des ODD dans les plans locaux. Des efforts seront également déployés pour renforcer les approches basées sur les Droits de l'Homme et l'égalité homme-femme, ainsi que pour renforcer le partenariat avec le secteur privé et la société civile afin contribuer à accélérer la réalisation des ODD.
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Histoire
07 octobre 2024
Santé animale : Des initiatives aux côtés du Gouvernement pour éradiquer la rage en Côte d’Ivoire
Dr Kanga Kouamé, chargé des programmes de la FAO en Côte d'Ivoire, a réaffirmé l’engagement de son organisation à soutenir les efforts du gouvernement ivoirien dans la lutte contre la rage, avec l'appui de l'USAID et du Centre d'urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières (ECTAD). Lors de la célébration officielle de la Journée mondiale de lutte contre la rage, à Bouna, le 28 septembre 2024, il a souligné que la FAO renforce les capacités du pays en matière de prévention, de détection précoce et de riposte rapide face aux menaces pesant sur la santé humaine et animale.« Grâce au soutien du gouvernement américain, via l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et le Centre d'urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières (ECTAD), la FAO renforce les capacités de la Côte d'Ivoire dans des domaines clés tels que la formation, la sensibilisation, la communication, ainsi que la fourniture d'équipements, de matériel et d'intrants essentiels (vaccins, consommables, réactifs de laboratoire). Ces efforts visent à améliorer la capacité du pays à prévenir, détecter précocement et répondre efficacement aux menaces qui pèsent sur la santé humaine, animale et environnementale. » L'événement, axé sur le thème "Ensemble, brisons l’ignorance et la négligence pour zéro mort de rage", a comporté diverses activités : une marche, des sketches de sensibilisation, des projections de films, des formations pour les leaders communautaires et des agents de santé, ainsi qu’une séance gratuite de vaccination d'animaux de compagnie.La rage, une maladie presque toujours fatale après l’apparition des symptômes, continue d'être un fléau en Côte d'Ivoire, où environ 14 000 personnes sont exposées chaque année. En 2024, 20 cas de chiens enragés et 35 décès humains ont déjà été recensés, dont plus de la moitié chez des enfants de moins de 15 ans.Pour prévenir cette zoonose, le gouvernement ivoirien, en partenariat avec la FAO et l'USAID, met l’accent sur la sensibilisation des communautés et la vaccination des chiens et des chats. Le Directeur des services vétérinaires, Dr Kallo Vessaly, a souligné l'importance de la vaccination pour sauver des vies. Ce message a trouvé un écho favorable parmi la population. Ouattara Franck, un résident de Bouna, a rapidement fait vacciner son chien après avoir pris conscience des dangers liés à la rage. "Je ne savais pas que la rage pouvait être mortelle, mais je préfère prévenir et faire vacciner mon chien," a-t-il déclaré.La campagne de vaccination gratuite des animaux domestiques se poursuit jusqu’au 5 octobre 2024 dans la région du Bounkani.
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02 octobre 2024
Le FIDA évalue sa coopération 2020-2025 avec la Côte d'Ivoire
Le 20 septembre 2024, le Fonds international de développement agricole (FIDA) a organisé à Abidjan un atelier de restitution des résultats de la revue annuelle du Programme d’Options Stratégiques pour le Pays (COSOP) 2020-2025. Cet événement a réuni les principaux acteurs du secteur agricole, dont des représentants des ministères sectoriels, des partenaires au développement et des organisations agricoles. L'objectif principal était d'analyser les résultats obtenus, d'en tirer des leçons et de formuler des recommandations pour maximiser l'impact des interventions sur les communautés rurales.Des résultats tangibles pour les communautés ruralesLes progrès réalisés depuis la revue à mi-parcours de mars 2023 ont été soulignés lors de l'atelier. Parmi les résultats notables, une amélioration significative du taux d'exécution du Programme d'Appui au Développement des Filières Agricoles (PADFA), passé de 40 % en 2023 à 75 % en 2024. De plus, les initiatives phares telles que le Programme d’appui au développement des filières agricoles (PADFA) et le Projet d'urgence agricole de Côte d'Ivoire (PUA-CI) ont directement bénéficié à plus de 45 000 ménages ruraux, avec une attention particulière portée à l'autonomisation des jeunes et des femmes.« Ces résultats illustrent non seulement notre engagement à améliorer la vie des populations rurales, mais aussi la force de notre collaboration avec le gouvernement ivoirien pour atteindre nos objectifs communs », a déclaré Hermann Fumilayo Messan, Directeur Pays du FIDA en Côte d'Ivoire.Malgré ces avancées, plusieurs défis ont été identifiés par les participants. Le changement climatique, les crises économiques mondiales et la volatilité des marchés continuent de menacer les moyens de subsistance des petits exploitants agricoles. Cependant, des initiatives comme le PADFA et le PUA-CI démontrent que des solutions existent pour renforcer la résilience des agriculteurs, notamment à travers un meilleur accès aux infrastructures et aux chaînes de valeur agricoles.Le Directeur Général des Productions et de la Sécurité Alimentaire (DGPSA), Pr Tehua Pascal Kouassi Angui, représentant le ministre de l'Agriculture, a insisté sur l'importance de l'alignement des interventions des partenaires avec les politiques et stratégies nationales de développement, en particulier le Plan National d’Investissement Agricole (PNIA). Il a également souligné la nécessité de maintenir un dialogue constant entre les parties prenantes afin que les programmes répondent efficacement aux besoins des communautés rurales et contribuent à la sécurité alimentaire de la Côte d'Ivoire. Un cadre stratégique évolutifLe COSOP, adopté pour la première fois en 1997, a évolué au fil des ans pour répondre aux nouvelles réalités du secteur agricole en Côte d'Ivoire. Le cadre stratégique actuel, couvrant la période 2020-2025, est aligné sur les Objectifs de Développement Durable (ODD), le Plan National de Développement (PND 2021-2025) et le Plan National d'Investissement Agricole II (PNIA 2018-2025). Ce programme vise à améliorer durablement les revenus des petits exploitants agricoles, à faciliter leur accès aux marchés et à renforcer la coordination des politiques agricoles. Il contribue ainsi à une transformation rurale inclusive et durable au bénéfice des communautés rurales.L'atelier a abouti à plusieurs recommandations clés. Les participants ont insisté sur la nécessité de renforcer la collaboration entre les parties prenantes, d'augmenter le soutien aux bénéficiaires des programmes et d'intégrer des mécanismes d'assurance agricole pour atténuer les risques liés aux crises climatiques et économiques. Ces recommandations visent à garantir la durabilité et l'efficacité des actions entreprises dans le cadre du COSOP.Le cadre stratégique du FIDA pour la période 2020-2026 s'inscrit dans une vision ambitieuse de transformation rurale inclusive et durable. Le FIDA prévoit d'améliorer les conditions de vie de plus de 60 000 ménages ruraux d'ici 2025, en augmentant leurs revenus, en renforçant leur résilience face aux défis climatiques et économiques, tout en promouvant une agriculture durable.
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12 septembre 2024
Réunion du Comité local de pilotage de l'Initiative Lôh-Gnouman à Odienné : Des résultats prometteurs dans la lutte contre les décès maternels et périnatals
Le Comité de pilotage de l'Initiative Lôh-Gnouman de lutte contre les décès maternels et périnatals à Odienné, présidé par le préfet de région et préfet d'Odienné, Kouamé René Famy, a tenu une réunion bilan de la première année de mise en œuvre de l'initiative le 8 août 2024. Cette rencontre, qui s'est déroulée à la Préfecture d'Odienné, a réuni plusieurs personnalités, dont Dr. Diango Nobou Claudine, représentant le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle (MSHP-CMU), ainsi que la Cheffe de bureau de l’OMS en Côte d'Ivoire, Dr. Fatim Tall.Lancée en juillet 2023, l'Initiative Lôh-Gnouman, créée par les autorités sanitaires et administratives locales en collaboration avec l'OMS, vise à réduire les décès maternels et périnatals dans la région du Kabadougou, au nord de la Côte d'Ivoire. Après une année de mise en œuvre, le comité a présenté des résultats encourageants qui montrent une baisse notable des décès maternels et des accouchements à domicile.Des résultats encourageants après une première année de mise en œuvreLes données présentées lors de la réunion bilan ont couvert deux périodes : l'année précédant le lancement de l'initiative (juillet 2022 à juin 2023) et la première année de mise en œuvre (juillet 2023 à juin 2024). Les résultats montrent une réduction de 36% des décès maternels, passant de 28 à 18 cas. De plus, la proportion d'accouchements à domicile a diminué de 8% à 4% au Centre Hospitalier Régional (CHR) d'Odienné et de 23% à 11% au Centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI).Malgré ces progrès, certains défis persistent. La couverture des soins prénatals et postnatals n'a pas connu d'amélioration significative, et une augmentation des décès néonatals a été observée, de 5,43% au CHR et de 48% au PMI. Cette situation souligne la nécessité d'intensifier les efforts pour améliorer la qualité des soins néonatals.Facteurs de réussite et défis à releverL'Initiative Lôh-Gnouman repose sur trois axes d'intervention : un mécanisme de parrainage communautaire avec valorisation des matrones, renommées "marraines" ; l'amélioration continue de la qualité des soins maternels et périnatals ; et des actions de sensibilisation et de plaidoyer. L'implication active des marraines, qui jouent un rôle crucial dans la sensibilisation des femmes enceintes et leur accompagnement vers les structures de santé pour les consultations prénatales, les accouchements, et les soins postnatals, a été déterminante.D'août 2023 à juillet 2024, 45 marraines ont accompagné 1 997 femmes enceintes sur les 3 423 qui ont accouché dans les deux structures de santé, soit environ 58% des accouchements. "Ces résultats montrent l'impact positif des marraines dans l'initiative," a déclaré Dr. Kouassi Amadou Félix, Consultant de l'OMS en charge du suivi de la mise en œuvre de l'initiative Lôh-Gnouman dans la région.L'engagement des autorités locales, notamment du préfet de région, du Directeur régional de la Santé, du Directeur départemental et du Directeur du CHR d'Odienné, a également contribué à ces résultats. Cet engagement a permis une mise en œuvre efficace du plan de travail avec une mobilisation significative de ressources financières, humaines et matérielles.Le soutien de l'OMS et les perspectivesPrincipal partenaire de l'initiative, l’OMS a soutenu l'initiative depuis la phase préparatoire jusqu'à la mise en œuvre. L'Organisation a apporté un soutien technique et matériel, notamment la fourniture de 6 tables de réanimation pour nouveau-nés, 5 réfrigérateurs pour la conservation du sang, 10 glacières avec contrôle de température, et des outils de gestion et de sensibilisation. "Nous avons de réels motifs de satisfaction, et l'OMS s'engage à poursuivre son appui aux côtés des autorités locales pour pérenniser les acquis et développer de nouvelles stratégies," a affirmé Dr. Fatim Tall, Cheffe de bureau de l’OMS en Côte d’Ivoire.Recommandations pour renforcer l'initiativeLa réunion bilan du comité de pilotage s'est achevée avec plusieurs recommandations clés, dont l'élaboration d'un tableau de bord pour suivre la mise en œuvre de l'initiative, l'organisation de réunions de coordination bimestrielles entre l'OMS, le cabinet du ministre de la Santé et l'équipe régionale, et l'actualisation du plan d'action pour la période d'août à décembre 2024. Un cahier des charges sera également établi pour les marraines et les sages-femmes afin de faciliter leur collaboration et renforcer l'efficacité de l'initiative.Le Comité de pilotage de l’Initiative Lôh-Gnouman se dit déterminé à poursuivre ses efforts pour améliorer la santé maternelle et néonatale dans la région du Kabadougou et à surmonter les défis rencontrés.
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Histoire
11 septembre 2024
La Côte d’Ivoire adopte le Guide de l'OMS pour des accouchements plus sûrs et humanisés
La Côte d’Ivoire a adopté le guide de gestion du travail d’accouchement de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un outil novateur visant à offrir des soins plus humanisés et centrés sur la femme et le bébé. Ce guide marque un tournant dans la prise en charge des accouchements qui vise à réduire la mortalité maternelle et périnatale, encore élevée dans le pays, avec 385 décès pour 100 000 naissances vivantes (soit plus de 3 000 décès de femmes par an), malgré les progrès réalisés.La maternité du centre de santé rural de Kokoun, dans le district sanitaire de Madinani, au nord de la Côte d’Ivoire, a vécu une journée mémorable le 6 août 2024. Deux événements marquants ont eu lieu ce jour-là : une mission du ministère de la Santé, dirigée par Dr. Django Nobou Claudine, représentant le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, accompagnée par des responsables locaux de santé et la cheffe du bureau de l’OMS en Côte d’Ivoire, et la réussite du premier accouchement effectué selon le nouveau guide de gestion du travail d’accouchement de l’OMS par une sage-femme récemment formée.« Je suis très heureuse. C’est mon premier accouchement après la formation sur le guide de gestion du travail d’accouchement de l’OMS. Ce nouvel outil nous permet de surveiller plus efficacement la femme en travail et de détecter toute anomalie éventuelle. C’est une méthode très efficace que nous intégrons progressivement dans notre pratique quotidienne », a déclaré Blo Manuela, sage-femme au centre de santé de Kokoun.Ce jour-là, une jeune fille de 14 ans, élève en classe de 4ème, a donné naissance à une petite fille en bonne santé. Visiblement épuisée mais satisfaite, elle a exprimé sa gratitude pour le soutien reçu : « La sage-femme m’a beaucoup rassurée. Elle me demandait constamment si je me sentais bien, et il y avait toujours quelqu'un à mes côtés, y compris ma maman. » Cette approche reflète la philosophie du nouveau guide, qui met l’accent sur la communication et le soutien émotionnel de la part du personnel médical. Le guide de gestion du travail d’accouchement remplace le partogramme traditionnel utilisé dans les structures de santé. Bien que le partogramme permette de suivre graphiquement le progrès du travail et l'état de la mère et du fœtus, le nouveau guide de l’OMS va plus loin en intégrant des évaluations régulières pour surveiller le bien-être des femmes et des bébés, encourager la prise de décision partagée entre les soignants et les patientes, et promouvoir des soins axés sur la femme.« Ce nouvel outil est conçu pour garantir des soins de qualité basés sur des données probantes, en mettant l'accent sur la sécurité, la prévention des interventions inutiles et la prestation de soins de soutien », a expliqué Dr. Tall Fatim, cheffe de bureau de l’OMS en Côte d’Ivoire.Adopté par le ministère de la Santé ivoirien, cet outil constitue une avancée majeure vers l’humanisation des soins maternels et néonatals. Il permet aux patientes de choisir leur position préférée pour accoucher, d’être accompagnées d’un proche dans la salle d’accouchement, et même de boire ou de manger si elles le souhaitent pour garder des forces.La Côte d’Ivoire, avec le soutien de l’OMS, a lancé une phase pilote de mise en œuvre du guide dans 17 formations sanitaires à travers quatre régions : Gbêkê, Kabadougou, Tchologo et Bounkani. Quarante-quatre médecins gynécologues et sages-femmes ont été formés à l’utilisation du guide en juillet 2024, et son application a débuté le 1er août 2024.« Cet outil favorise une meilleure communication entre l’équipe d’accouchement et la future maman, la rendant active dans la prise de décisions concernant son accouchement. C’est une avancée significative pour améliorer la qualité des soins maternels », a affirmé Dr. Django Nobou Claudine. Elle a également encouragé les populations locales à fréquenter les centres de santé, à y faire accoucher les femmes, et à y assurer le suivi de leurs enfants afin qu’ils reçoivent tous leurs vaccins. Dans le cadre de l’amélioration des infrastructures de santé, de nouvelles installations ont été construites et d’autres réhabilitées dans la région du Kabadougou. L’OMS a fournira des équipements essentiels tels que des glucomètres, des HemoCue, et des appareils Doppler pour accompagner la mise en œuvre du guide.L’objectif du Gouvernement ivoirien est de réduire la mortalité maternelle à 140 décès pour 100 000 naissances vivantes d’ici à 2030. Le guide de gestion du travail d’accouchement est une réponse innovante à ce défi, et vise à mieux surveiller le travail et l’accouchement, à détecter rapidement toute complication et à améliorer les résultats de santé pour les mères et leurs bébés.
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Histoire
05 août 2024
Renforcer la sécurité alimentaire pour consolider la cohésion sociale dans la zone frontalière Nord de la Côte d’Ivoire
En Côte d'Ivoire, l’exploitation et le contrôle des terres et des ressources naturelles peuvent constituer d’importantes sources de tensions qui débouchent souvent sur des conflits entre les communautés. Cette pression est aggravée par le changement climatique et l’arrivée de milliers de réfugiés dont nombreux sont accompagnés de bétail. Le Bounkani et le Gontougo, dans le Nord-Est du pays, sont parmi les régions les plus touchées par ces dynamiques.Dans la zone nord-ouest (Odienné), les conflits entre agriculteurs et éleveurs sont exacerbés par les précédentes crises et peuvent créer un terreau fertile pour l’enrôlement de jeunes à risque par des groupes extrémistes. Pour répondre à ces défis, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM) et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), ont initié deux projets conjoints financés par le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF) dans les régions nord-est et le long de la frontière avec la Guinée.Une mission conduite par la FAO du 18 au 27 juillet 2024 dans ces régions a permis d’apprécier les résultats de ces projets après plus de trois années de mise en œuvre. À Tagadi, dans le département de Bondoukou, un parc sylvopastoral de 300 hectares a été créé avec pour objectif de réduire les conflits liés au pâturage. En 2023, 37 conflits ont été signalés contre 9 en 2024, selon le représentant de la communauté peuhle. « Avec ce parc, notre bétail a désormais accès à l’eau et à la nourriture. Ce qui nous permet aussi d’éviter les déplacements qui peuvent entrainer des destructions de cultures des agriculteurs Lobi et Koulango », s’est réjoui Sangaré Ousmane, bouvier peul exerçant dans la zone frontalière entre la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Burkina Faso. N’Dri Kouadio Clément, le Sous-Préfet de Tagadi, a insisté sur l’impact du projet. « Le parc qui a été délimité sert à la plupart des éleveurs. Ce qui a réduit considérablement les nombreux conflits entre agriculteurs et éleveurs ».À Songori (Bondoukou), un forage agricole à motricité solaire irrigue désormais 5 hectares de maraîchers et bénéficie à une cinquantaine de femmes pour accroître leur productivité et leur autonomie financière. « Nous continuerons à produire toutes les saisons de l’année afin de mettre à la disposition des populations du Gontougo, des produits maraichers frais et de meilleure qualité », a indiqué Kouman Atta, bénéficiaire du projet, au nom de son groupement agricole. Dans le Bounkani, Niadegue, Panzarany et Leomidouo sont les trois villages qui ont bénéficié du projet. Dans les deux premiers villages, plus de 15 hectares de périmètre rizicole et 6 ha de maraicher ont été aménagés et irrigués. « Depuis plus de 10 ans, nous n’avons jamais produit autant de sacs de riz et de légumes. Voilà que maintenant nous allons nous nourrir sans risque de pénurie jusqu’à la prochaine récolte. Avec une production suffisante de riz, nous pouvons également aider les réfugiés qui sont avec nous. Tout le monde est content. Nous plaidons auprès de la FAO pour que le deuxième bas-fond et qu’un barrage soient aménagés », a déclaré le chef de village de Panzarany, Ouattara Mamourou.Dans la zone nord-ouest précisément à Gleleban (région du Denguélé), deux groupements maraîchers ont bénéficié d'un appui technique agricole, de semences et d’intrants ainsi que de 2 motopompes. Les superficies emballées sont passées cette année de 2,5 à 5,5 hectares de maraîcher. Les membres de ces groupements ont diversifié leurs sources de revenu en cultivant 10 hectares de riz pluvial et 1 hectare de manioc. Pour favoriser l’insertion professionnelle de 45 jeunes à risque, 5 étangs piscicoles de 400 ares ont été terrassés. En plus des bénéficiaires initiaux, cette ferme servira à la formation de 25 jeunes volontaires promoteurs de paix dans la région.Malgré ces résultats, des défis subsistent. Les autorités locales soulignent la nécessité de forages supplémentaires pour assurer une production agricole continue, même pendant la saison sèche. Théophile Coulibaly, le Sous-Préfet de Gbeleban, et son homologue de Tagadi, plaident pour une pérennisation des acquis afin de garantir la stabilité et la sécurité alimentaire. « La construction de forages peut contribuer à mieux maitriser la question de l’eau. Dans notre localité, la saison sèche peut être longue. Ces forages permettront à ces femmes de produire sur les 12 mois de l’année », a plaidé le Sous-Préfet de Gbeleban.Ces initiatives des agences des Nations Unies en Côte d’Ivoire et de leurs partenaires illustrent l’impact que peuvent avoir des projets de consolidation de la paix et de développement durable sur la cohésion sociale et la résilience des communautés en Côte d'Ivoire.
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Communiqué de presse
12 septembre 2024
ONUDI/PNUE : 1,2 milliards de francs CFA pour accélérer la transition vers la mobilité électrique en Côte d’Ivoire
La Côte d'Ivoire s'est résolument engagée à réduire de 30,41% ses émissions de GES dans le cadre de ses Contributions Déterminées au niveau National (CDN). Pour atteindre cet objectif, il est essentiel que le pays s’inscrive dans le processus mondial en cours pour la transition vers la mobilité électrique à zéro émission (ZEV). En effet, la mobilité électrique s'impose comme une solution incontournable pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la qualité de l'air. Dans cette perspective, l’ONUDI et le PNUE avec le soutien financier du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM), en collaboration avec les autorités nationales, le secteur privé et la société civile, ont élaboré deux projets complémentaires visant à accélérer le passage du pays à la mobilité électrique. Ces deux projets conçus de façon synergique par les ministères ivoiriens en charge de l’environnement et du transport avec l’appui de l’ONUDI et le PNUE, seront déployés sur quatre ans à partir de l’année 2024. Ces projets viennent renforcer les efforts du gouvernement pour construire un secteur des transports plus propre et plus durable. L’initiative conjointe de l’ONUDI et du PNUE a pour objectif de promouvoir un système de transport intégré, durable, à faibles émissions de gaz à effet de serre et réduire la consommation de combustibles fossiles dans le secteur des transports en Côte d'Ivoire. Ces programmes reposent sur quatre grands axes d’intervention. Premièrement, la révision des lois et la mise en place d'un cadre institutionnel pour soutenir l'introduction accélérée de la mobilité électrique dans le pays. Le PNUE se concentrera prioritairement sur cette phase. Deuxièmement, l’appui à la mise en place d’un écosystème d'entreprises transformateur, dynamique et résilient qui garantit la prévisibilité du marché et la sécurité des entreprises grâce à l'innovation et au transfert de technologies. Troisièmement, le développement des capacités institutionnelles et des acteurs afin de faciliter l’intégration et la mise en œuvre de l'utilisation des ZEV dans les ministères, agences, universités, aéroports, hôtels, municipalités et districts. L’intervention de l’ONUDI sera centrée exclusivement sur ces deux dernières phases. Quatrièmement, la démonstration pilote sur le terrain pour l’introduction et le passage à la mobilité électrique. Cette dernière phase est abordée par l’ONUDI et le PNUE. Elle vise à démontrer de façon pratique sur le terrain la faisabilité de l’initiative. Pour un coût total cumulé de 1,2 milliard de francs CFA, cette initiative représente un investissement majeur pour un avenir plus durable. Elle s'inscrit pleinement dans les objectifs de développement durable et témoigne de la volonté de la Côte d'Ivoire de jouer un rôle actif dans le programme mondial de transition vers la mobilité électrique.La mise en œuvre de la composante PNUE est déjà en cours. En ce qui concerne la composante ONUDI, après un atelier de validation en janvier 2023 et l'adoption officielle du projet par le FEM en novembre 2023, les prochaines étapes consistent à mettre en place le comité de pilotage et à lancer les premières actions sur le terrain.
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Communiqué de presse
06 août 2024
Un nouveau poste frontalier à Dohouba pour renforcer la gestion des migrations en Côte d'Ivoire
Un nouveau poste frontalier à Dohouba, en Côte d'Ivoire, établi par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et financé par le ministère de l’Intérieur italien, vise à améliorer considérablement les capacités de gestion des migrations et des frontières du pays.Cette initiative, faisant partie du projet "Renforcement des capacités opérationnelles du gouvernement ivoirien en matière de gestion des migrations et des frontières" (CIVIT), se concentre sur l'amélioration des infrastructures frontalières, la formation du personnel et la promotion de la coopération internationale pour lutter contre la migration irrégulière et la criminalité transnationale."Ce projet symbolise la solide coopération entre l'Italie et la Côte d'Ivoire dans la gestion des défis migratoires et sécuritaires", a déclaré le Ministre de l'Intérieur italien, Matteo Piantedosi. "Cette activité s'inscrit dans une série d'initiatives qui renforcent notre partenariat croissant, confirmé par des échanges récents de visites de haut niveau, notamment la visite en Côte d'Ivoire du Président de la République d’Italie, ainsi que les accords de partenariat signés avec la Côte d'Ivoire. Nous sommes fiers de contribuer à ces efforts pour une gestion des frontières plus efficace et plus sûre."Le poste frontalier de Dohouba, ainsi que trois autres nouvelles installations, est équipé pour soutenir la Police des Frontières dans la gestion des flux migratoires, la lutte contre la traite des êtres humains et la prévention du trafic de migrants. Ces améliorations devraient renforcer la sécurité et la stabilité dans la région, facilitant des mouvements de population plus sûrs et plus efficaces."La mise en service de ce poste frontalier est une étape cruciale dans le renforcement de la sécurité et de la stabilité dans cette région stratégique", a déclaré le Ministre ivoirien de l'Intérieur et de la Sécurité, le Général Vagondo Diomandé, saluant la vision partagée entre les deux pays pour un avenir plus sûr et prospère. "Nous remercions nos partenaires italiens et l'OIM pour leur soutien continu.""L'OIM s'engage à soutenir la Côte d'Ivoire dans ses efforts pour améliorer la gestion des migrations et renforcer la sécurité aux frontières", a déclaré David Preux, Chef de mission de l'OIM en Côte d'Ivoire. "Ce poste frontalier est un exemple concret de notre engagement à assurer des flux de population plus sûrs, à promouvoir la coopération transfrontalière et à renforcer l'impact positif de la migration sur le développement du pays. Il reflète également notre dévouement à protéger les droits humains des migrants et à fournir un soutien à ceux en situation de vulnérabilité."
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Communiqué de presse
09 juillet 2024
Le FIDA inaugure à Abidjan son bureau régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre
Abidjan, le 27 juin 2024 - Le Fonds international de développement agricole (FIDA) a franchi une étape importante en inaugurant son Bureau régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre à Abidjan ce 27 juin 2024. La création de ce bureau régional souligne l'engagement du FIDA en faveur de la décentralisation et de l'amélioration de son efficacité opérationnelle. Depuis 2018, le FIDA réforme son modèle opérationnel afin d'accroître sa proximité avec les communautés rurales et de faciliter des investissements à plus fort impact, conformément aux Objectifs de développement durable 1 (Éliminer la pauvreté) et 2 (Éliminer la faim).« Nous sommes profondément reconnaissants à la Côte d'Ivoire de son appui inconditionnel et de son engagement dans la mise en place de ce bureau. Nous sommes convaincus que la création de ce bureau régional rapprochera le FIDA des pays qu'il sert, renforcera l'impact des programmes financés et catalysera une collaboration accrue et un engagement mutuel avec les gouvernements et nos partenaires », a déclaré Guoqi Wu, Vice-Président adjoint du FIDA en charge du Département des services institutionnels.Mis en place en février 2022, le bureau régional du FIDA travaille en étroite collaboration avec les États pour booster l’accroissement et la rentabilité des productions rurales. Pour ce faire, le FIDA appuie de nombreux projets et programmes qui proposent des formations, encouragent l’entreprenariat rural, favorisent l’intégration des jeunes et promeuvent l’adaptation aux changements climatiques. A ce jour, le FIDA appuie un total de 54 programmes dans la région qui bénéficient à 11 millions de personnes pour un montant total de plus de 5,2 milliards d’USD. « Grâce à son bureau régional et sa présence à Abidjan, le FIDA va pouvoir élargir la coopération existante avec les États et catalyser une forte collaboration entre les investisseurs publics et privés au profit des communautés rurales notamment les jeunes et les femmes », a précisé Bernard Hien, Directeur régional.Le bureau régional du FIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre est un des deux bureaux régionaux du FIDA en Afrique sub-saharienne. Il couvre vingt-quatre pays: le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap Vert, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée équatoriale, le Libéria, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe, le Sénégal, la Sierra Leone, le Tchad et le Togo.En Afrique de l’Ouest et du Centre, l’agriculture représente près de 50% du produit intérieur brut des pays et constitue la principale source de revenus des populations rurales. Environ 70% des projets soutenus par le Fonds sont mis en œuvre dans des environnements marginalisés et écologiquement fragiles et ciblent les populations les plus pauvres. ******************************************************************************************************************Le Fonds international de développement agricole (FIDA) est une institution financière internationale et un organisme spécialisé des Nations Unies dont le siège est situé à Rome, centre névralgique des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Il investit dans les populations rurales, leur donnant les moyens de réduire la pauvreté, d’accroître la sécurité alimentaire, d’améliorer la nutrition et de renforcer la résilience. Depuis 1978, le Fonds a octroyé plus de 24 milliards de dollars dans des pays en développement sous forme de dons ou de prêts à faible taux d’intérêt. De nombreuses photographies illustrant l’action du FIDA aux côtés des populations rurales peuvent être téléchargées à partir de la banque d’images de l’organisation.
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Communiqué de presse
14 mai 2024
Rapport annuel 2023 du Système des Nations Unies en Côte d'Ivoire : 106 milliards FCFA mobilisés et une centaine d’initiatives en faveur du développement durable
Le Système des Nations Unies pour le Développement (SNUD) publie ce 13 mai 2024, son Rapport annuel des résultats 2023. Ce rapport illustre une année de partenariat et d'actions aux côtés du Gouvernement de Côte d'Ivoire et des partenaires en faveur du développement durable. Co-signé par la Ministre de l’Economie, du Plan et du Développement, Mme Nialé Kaba, et le Coordonnateur Résident des Nations Unies, M. Philippe Poinsot, ce rapport met en avant l'engagement continu des Nations Unies et du Gouvernement de Côte d'Ivoire pour un développement inclusif et durable. « Le partenariat avec le Système des Nations Unies, autour des priorités de développement déclinées par le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, est une coopération mutuellement gagnante et génératrice de bien-être pour la population », a indiqué la Ministre Nialé Kaba. « Dans un esprit de coopération et de solidarité, le Système des Nations Unies poursuivra sans relâche son engagement pour co-construire un présent et un avenir durables en Côte d’Ivoire, où personne n'est laissé pour compte », a, pour sa part, souligné Philippe Poinsot. Faits marquants à retenir du Rapport annuel 2023 Des ressources mobilisées pour financer le développement durable : En 2023, les Fonds, Agences et Programmes et Entités du SNUD en Côte d’Ivoire ont mobilisé plus de 175 millions de dollars américains (106,5 milliards FCFA) pour continuer à financer près de 240 initiatives de développement, en étroite collaboration avec le gouvernement et les partenaires. Au total, depuis la signature en 2021 du Cadre de Coopération pour le Développement Durable (CCDD) 2021-2025 jusqu’en 2023, les ressources mobilisées par les Nations unies ont atteint 467,5 millions USD (285 milliards FCFA), soit 72% des 650 millions USD (395 milliards FCFA) prévus jusqu’en 2025. 8 domaines clés de développement soutenus : Le rapport met en lumière les efforts du SNUD pour renforcer l'agriculture durable, l'industrialisation, l’éducation de base, l'accès aux services sociaux de base, la résilience au changement climatique, la promotion de l'égalité des sexes et la gouvernance. Des contributions significatives ont été réalisées dans ces domaines afin de soutenir une transformation socio-économique durable du pays.Focus sur la jeunesse : L'année 2023, déclarée "Année de la Jeunesse", a été marquée par un soutien des Nations Unies pour un renforcement significatif des compétences et des opportunités pour les jeunes. Plus de 2,4 millions de jeunes ont bénéficié de programmes visant à améliorer leurs compétences professionnelles, leur leadership et leur accès à l'emploi, avec un accent particulier sur les zones rurales et périurbaines.Une action conjointe pour contribuer à réduire les fragilités au Nord-Est : Le rapport met en avant les efforts du SNUD en soutien à la phase 2 du Programme Social du Gouvernement (PSGouv2), à travers son programme conjoint visant à renforcer la résilience dans la région du Nord-Est. Ce programme, impliquant 10 agences des Nations Unies, a mis en œuvre des interventions multisectorielles pour améliorer l'accès à l'eau potable, aux soins maternels et infantiles, à la distribution de vivres, ainsi que pour promouvoir des pratiques agricoles durables dans cette zone fragile du pays. Ce programme conjoint a également impliqué des actions pour répondre à l'afflux de demandeurs d'asile venus du Burkina Faso et du Mali et pour promouvoir la paix et la cohésion sociale dans la région du Nord-Est.Des partenariats renforcés en faveur des ODD : Le SNUD a été actif en 2023 dans le renforcement des partenariats pour le développement durable en Côte d'Ivoire. Des collaborations ont été établies avec le secteur privé, des institutions nationales clés telles que le Conseil Economique, Social, Culturel et Environnemental (CESEC) et la société civile, pour maximiser l'impact des interventions en vue d’atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). Des perspectives pour l'avenir : Le rapport dresse également les priorités pour 2024, notamment le renforcement des synergies entre les initiatives des Nations Unies, avec une attention particulière portée aux interventions localisées dans des zones de convergence pour maximiser leur impact, en particulier sur les populations et zones les plus vulnérables. Il souligne également l'importance du renforcement en 2024 du partenariat avec le secteur privé et la société civile pour leur implication accrue dans la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD), le soutien à l'Examen Périodique Universel (EPU) de la Côte d'Ivoire prévu en novembre 2024 à Genève ainsi que le lancement du processus de formulation du nouveau Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (CCDD) 2026-2030.Le rapport annuel 2023 est téléchargeable sur le site internet des Nations Unies en Côte d’Ivoire.
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Communiqué de presse
14 mai 2024
Communiqué final de la 4ème Réunion du Comité Directeur Conjoint (CDC) du Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable 2021-2025
Le Comité Directeur Conjoint (CDC) du Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (CCDD) 2021-2025 a tenu sa quatrième réunion sous la Co-Présidence de Madame Nialé Kaba, Ministre de l’Economie, du Plan et du Développement et de Monsieur Philippe Poinsot, Coordonnateur Résident des activités opérationnelles du Système des Nations Unies en Côte d’Ivoire. Outre les Co-Présidents, cette rencontre a enregistré la participation de plusieurs membres du Gouvernement, des Partenaires au Développement, des représentants de la société civile et du secteur privé. Il s’agit notamment :Au titre des membres du Gouvernement : Monsieur Souleymane Diarrassouba, Ministre du Commerce et de l’Industrie ; Monsieur Adama Kamara, Ministre de l’Emploi et de la Protection sociale ; Madame Nassénéba Touré, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant et ; Madame Myss Belmonde Dogo, Ministre de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté. Concernant les Représentants du Système des Nations Unies : Monsieur Herman Messan, Directeur de pays du FIDA ; Monsieur David Preux, Chef de Mission de l’OIM ; Madame Coumba Diop, Directrice de pays de l’OIT ; Monsieur Tidiane Edouard Boye, Représentant de l’ONUDI ; Monsieur Henk Van Renterghem, Directeur Pays de l’ONUSIDA ; Madame Olivia Hantz, Représentante du PAM ; Monsieur Mohamed Atani, Chef de Bureau Afrique de l’Ouest du PNUE ; Monsieur Omar Mame Diop, Représentant de l’UNESCO ; Monsieur Attaher Maiga, Représentant p.i de la FAO ; Madame Fatim Tall Thiam, Représentant p.i. de l’OMS ; Madame Jeronime M. Mongbo, Représentante p.i de l’ONUFEMMES ; Monsieur Gael Ollivier, Représentant p.i du PNUD ; Monsieur Alioune Ndao, Représentant p.i de l’UNICEF.Cette rencontre avait pour objectifs de : (i) faire le suivi des recommandations du CDC du 31 mai 2023 ; (ii) valider le rapport annuel 2023 du SNUD; (iii) approuver les Plans de Travail Conjoint (PTC) 2024-2025 ; (iv) recueillir les orientations stratégiques pour les deux dernières années de mise en œuvre du CCDD et ; (v) valider la feuille de route pour l’élaboration du prochain cycle de coopération du CCDD pour la période 2026-2030.Au terme des présentations et des échanges, le CDC s’est félicité des efforts fournis par le SNUD pour mettre en œuvre les recommandations formulées lors de sa précédente session et l’a invité à accélérer la réalisation des recommandations qui nécessitent une attention particulière, en particulier celles relatives à l’analyse des vulnérabilités dans les régions du Nord autres que le Nord-Est, l’opérationnalisation des programmes conjoints, la transition énergétique et la gestion durable des ressources minières.Le CDC a pris note des acquis obtenus et des stratégies envisagés pour combler le déficit de financements dédiés à la réalisation des initiatives inscrites dans les PTC 2024-2025, notamment dans les groupes de résultats portant sur l’éducation et l’accès aux services sociaux de base. Le CDC a salué les efforts fournis par le SNUD pour adapter son offre de service à l’ambition de la Côte d’Ivoire à devenir un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d’ici à 2030, et l’a encouragé à saisir l’opportunité de la formulation d’un nouveau CCDD, notamment dans le cadre de l’exercice de configuration de l’équipe pays, pour renforcer son positionnement et sa valeur ajoutée. Le CDC a demandé au SNUD d'utiliser les données statistiques nationales les plus récentes dans ses analyses et publications, a souligné l'importance de rester vigilant à cet égard, et a encouragé une collaboration entre les différentes agences et les structures nationales compétentes.A l’issue de ses délibérations, le CDC a pris les décisions et formulé les recommandations stratégiques suivantes :Le Comité Directeur Conjoint prend note du rapport annuel 2023 de mise en œuvre du CCDD. Le Comité Directeur Conjoint approuve les Plans de Travail Conjoints 2024-2025 (PTC).Le Comité Directeur Conjoint demande aux présidents et co-présidents des Groupes de Résultat de renforcer la cohérence et les synergies au sein et entre les Groupes de Résultat en systématisant une approche intégrée de planification, suivi-évaluation et reporting centrée sur les ODD.Le Comité Directeur Conjoint recommande aux agences d’accélérer la formulation, la mobilisation des fonds conjointement avec le Gouvernement et l’opérationnalisation des programmes conjoints.Le Comité Directeur Conjoint salue la valeur ajoutée du cadre programmatique pour la résilience dans la zone Nord-Est et demande aux partenaires qui souhaitent apporter un appui dans cette zone d’utiliser le canal du Fonds Fiduciaire Multipartenaires prévu à cet effet pour acheminer leur assistance afin de renforcer la coordination et la transparence des interventions. i. Le Comité Directeur Conjoint prend note de la pertinence des 6 transitions (Systèmes alimentaires ; Accès à l'énergie à un coût abordable ; Connectivité digitale ; Education ; Emploi et protection sociale ; Changement climatique, perte de biodiversité et lutte contre la pollution) et des 4 accélérateurs (Cadres politiques robustes et cohérents ; projets et initiatives nationaux à grande échelle conçus de manière appropriée ; partenariat entre les financeurs publics et privés pour assurer les flux de financement ; capacités adéquates pour gérer et soutenir la transition de manière durable) pour l’accélération des ODD. ii. Il recommande de considérer ces 6 transitions et 4 accélérateurs dans la formulation du prochain cycle de coopération (2026-2030), en intégrant les Droits humains, le Genre, l’inclusion des jeunes, la Culture et les personnes vulnérables de manière transversale d’une part, et en s’assurant de leur alignement sur les priorités nationales pour le même cycle programmatique d’autre part.Le Comité Directeur Conjoint valide la feuille de route de formulation du prochain Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (CCDD) 2026-2030. Abidjan, 08 Mai 2024
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