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Histoire
05 juillet 2024
Première opération humanitaire d'envergure entre le PAM Côte d'Ivoire et Burkina Faso : Une collaboration cruciale
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Histoire
04 juillet 2024
Agriculture durable et lutte contre la déforestation : la FAO renforce son soutien aux communautés rurales en Côte d'Ivoire
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Communiqué de presse
28 juin 2024
Le FIDA inaugure à Abidjan son bureau régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre
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Les objectifs de développement durable en Côte d'Ivoire
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Côte d'Ivoire:
Histoire
10 juillet 2024
Première opération humanitaire d'envergure entre le PAM Côte d'Ivoire et Burkina Faso : Une collaboration cruciale
Le Programme alimentaire Mondial (PAM) Côte d'Ivoire apporte son expertise logistique en soutien aux opérations humanitaires au Burkina Faso à travers le lancement, depuis juin 2024, d'une première opération d’envergure pour réceptionner et acheminer 3 000 tonnes de riz de manière sécurisée. Cette initiative stratégique, conduite en étroite collaboration avec le PAM Burkina Faso, positionne la Côte d'Ivoire comme un corridor humanitaire clé en Afrique de l'Ouest. Elle marque un tournant dans les actions humanitaires de la région et offre un espoir pour des milliers de familles en situation de précarité alimentaire. Selon Bibi Kenta, chef de la chaîne d'approvisionnement du PAM Côte d'Ivoire, « cette première opération est le fruit d'une planification rigoureuse et d'une collaboration étroite entre les différents acteurs afin de répondre aux besoins urgents des populations vulnérables. Elle souligne l'importance de la coopération transfrontalière dans la lutte contre l'insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. Nous sommes fiers de jouer un rôle clé dans ce processus vital. » Le choix du port d'Abidjan comme point de réception est justifié par son statut de l'un des ports les plus actifs et les mieux équipés de la région, offrant des infrastructures modernes et une capacité logistique élevée. Pour cette opération, le défi consistait non seulement à transporter 3 000 tonnes de riz, mais aussi à garantir que cette aide parvienne en temps voulu et en bon état aux populations vulnérables du Burkina Faso. Cette opération symbolise la solidarité régionale et la volonté des pays d'Afrique de l'Ouest de se soutenir mutuellement face aux crises humanitaires qui affectent la région. Pour le Burkina Faso, cette aide alimentaire est cruciale. Le pays fait face à des défis humanitaires majeurs, exacerbés par des conflits internes et des conditions climatiques défavorables. La livraison de 3 000 tonnes de riz contribuera à atténuer l'insécurité alimentaire et à soutenir les communautés les plus vulnérables, notamment les enfants, les femmes enceintes et allaitantes, ainsi que les personnes âgées.Le lancement de cette opération par le PAM Côte d'Ivoire est un pas significatif vers le développement d’un réseau logistique humanitaire robuste et intégré en Afrique de l'Ouest. Il démontre l'importance de la préparation, de la coordination et de la collaboration dans la lutte contre l'insécurité alimentaire, tout en renforçant les liens de solidarité entre les Etats de la région.
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Histoire
03 mai 2024
Pour accélérer les ODD, la Vice-Secrétaire générale de l'ONU appelle les Coordonnateurs Résidents à encourager la solidarité avec la jeunesse africaine.
Les jeunes et les femmes d'Afrique étaient au cœur des discussions lors de la réunion annuelle de la Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Amina J. Mohammed, avec les Coordonnateurs résidents de tout le continent africain. L'accent central était mis sur l'accélération des progrès pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ainsi que l'importance de donner une voix forte à l'Afrique et clairement entendue dans les négociations internationales en vue du prochain Sommet de l'Avenir. En tant que continent le plus jeune de la planète, l'Afrique fait face à des défis uniques qui ralentissent les progrès des ODD et alimentent le désenchantement quant à l'efficacité des politiques actuelles et leur pertinence pour les populations. Mme Mohammed a souligné l'urgence particulière de raviver l’espoir chez les jeunes hommes et femmes africains et de rendre le développement durable une réalité pour eux. « C'est le continent le plus en retard, et donc nous devons le remonter », a-t-elle déclaré. « Nous pouvons inverser la tendance, et nous avons six ans [pour le faire], mais nous devons le faire avec les jeunes. Nous devons le faire avec les femmes », souligne Mme Mohammed.Le dialogue stratégique de cette année a eu lieu dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, en marge du dixième Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD-10) du 23 au 25 avril 2024. Le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement, Yacoub El-Hillo, a modéré les sessions.La Vice-Secrétaire générale Mme Mohammed mis en avant la nécessité pour l'ONU de mettre en commun son expertise et son soutien envers les gouvernements africains. Elle a souligné que les efforts collaboratifs devraient garantir que les engagements politiques en faveur de l'accélération des ODD se concrétisent par des lois, des politiques et des programmes renforçant la résilience des sociétés face aux crises et leur capacité à anticiper et à répondre à leur impact sur les ODD. « Nous devons aborder l'urgence de développement avec l'outil de prévention, l'outil de rétablissement, l'outil de cause profonde et d'autres [pour savoir] ce qui doit se passer pour accélérer les ODD », a-t-elle souligné. L'appel à l'action de Mme Mohammed a été écho par le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, qui a souligné l'importance cruciale d'amplifier les voix africaines dans les processus décisionnels mondiaux menant au Sommet de l'Avenir en septembre. M. Ryder a présenté les progrès réalisés sur le Pacte pour l'Avenir, le document final du Sommet avec cinq piliers: le financement pour le développement; la paix et la sécurité internationales; la science, la technologie et l'innovation; la jeunesse et les générations futures; et la transformation de la gouvernance mondiale. « Ce Sommet et le contenu du pacte sont très importants pour l'Afrique. » Cependant, M. Ryder a averti que les récits et les priorités africains sont insuffisamment représentés dans le processus de négociation à New York, et a appelé au soutien des Coordonnateurs résidents pour s'assurer que la voix de l'Afrique soit pleinement entendue. Le Sommet de l'Avenir s'appuiera sur le Sommet des ODD de l'année dernière, au cours duquel le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a présenté aux dirigeants mondiaux six voies transformatrices. Ces voies visent à s'attaquer à des domaines critiques tels que les systèmes alimentaires, l'accès à l'énergie, la connectivité numérique, l'éducation, l'emploi et le changement climatique - Ces défis étant interconnectés, ils nécessitent un changement systémique pour atteindre les ODD. Les Coordonnateurs résidents tracent la voie vers le Sommet de l'AvenirLes Coordonnateurs résidents ont partagé avec Mme Mohammed des informations sur les succès et les défis de la mise en œuvre de l'accélération des ODD et ont discuté des voies stratégiques pour soutenir les gouvernements et les partenaires.Parmi les nombreux projets phares partagés par les Coordonnateurs résidents, qui intègrent les ODD, le Coordonnateur résident pour l'Éthiopie, Ramiz Alakbarov, a fourni des exemples d'initiatives qui intègrent les systèmes agroalimentaires avec l'adaptation au climat, et soutiennent les moyens de subsistance des femmes et des jeunes dans les communautés marginalisées. La Coordonnatrice résidente en Égypte, Elena Panova, a noté ses efforts pour amener les institutions financières internationales et le secteur privé à discuter avec le gouvernement des voies transformatrices et des préparatifs pour le Sommet de l'Avenir. La Coordonnatrice résidente pour le Lesotho, Amanda Mukwashi, a déclaré que les allocations budgétaires nationales du gouvernement sont alignées sur son engagement politique en faveur de la transformation numérique et l'accès à l'énergie et peuvent être utilisées comme un exemple de bonne pratique au Sommet de l'Avenir. Le Cap-Vert a également pleinement aligné son plan national de développement sur l'accélération des ODD, en mettant l'accent sur l'emploi et la protection sociale, le changement climatique et la connectivité numérique. De même, le Ghana a conçu un dialogue national impliquant le gouvernement, les groupes de la société civile et d'autres acteurs qui aideront à intégrer la responsabilité de l'engagement au Sommet sur les ODD dans les propositions pour le Sommet de l'Avenir. Le Coordonnateur résident pour le Botswana, Zia Choudhury, a souligné la sous-représentation des jeunes dans les conversations politiques africaines e et a plaidé en faveur de leur réengagement en tant que partenaires stratégiques. « Ce que nous voulons faire, c'est encourager les jeunes à voir le développement comme un marathon, et non pas comme une simple course rapide quelques fois par an », a-t-il déclaré. Les discussions ont reconnu le rôle crucial du Fonds conjoint pour les ODD pour exploiter les partenariats et le financement catalytique pour les ODD, la réforme de l'architecture financière des ODD reste essentielle, tout comme la nécessité de restructurer le dialogue avec les institutions financières internationales sur le financement des ODD.Une proposition de reformulation : À la réunion, plusieurs hauts responsables des Nations Unies étaient présents, notamment le Représentant spécial et Chef du Bureau de l'ONU auprès de l'Union africaine, Parfait Onanga-Anyanga, la Conseillère spéciale pour l'Afrique, Cristina Duarte, le Coordonnateur spécial pour le développement au Sahel Abdoulaye, Mar Dieye, le Sous-Secrétaire général à la coordination des activités de développement, Oscar Fernandez-Taranco et le Sous-Secrétaire général aux affaires de la jeunesse, Felipe Paullier.En définitive, la Vice-Secrétaire générale a réitéré la détermination du système de développement de l'ONU à atteindre les objectifs ambitieux fixés dans les ODD. "Il nous reste six ans pour faire avancer cet agenda très rapidement. Nous ne nous reposons pas; nous n'abandonnons pas," a-t-elle déclaré.
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Publication
21 avril 2024
Rapport annuel 2023 des Nations Unies en Côte d'Ivoire
Le troisième rapport annuel du Cadre de Coopération pour le Développement Durable (CCDD) 2021-2025 traduit l'engagement continu du Système des Nations Unies pour le Développement (SNUD) pour la transparence et la redevabilité envers le Gouvernement, les partenaires et les populations.En 2023, le SNUD en Côte d’Ivoire a mobilisé plus de 175 millions de dollars US (plus de 105 milliards FCFA) pour financer le développement durable, soutenant 240 initiatives en collaboration avec le gouvernement et les partenaires. Les actions entreprises ont favorisé l'innovation et l'écotechnologie dans l'industrie, renforcé la durabilité agricole, et promu les compétences professionnelles et entrepreneuriales des jeunes. Le rapport met également en lumière les efforts du SNUD pour renforcer la résilience au changement climatique, promouvoir l'égalité des genres, et soutenir la gouvernance démocratique.Le rapport revient sur les résultats du Cadre programmatique pour la résilience au Nord-Est avec les actions des dix agences impliquées dans ce programme conjoint pour favoriser l'accès à l'eau potable, les soins maternels et infantiles, la distribution de vivres, et la formation sur les pratiques agricoles. Il comprend également les interventions mises en œuvre pour répondre à l'afflux de demandeurs d'asile et pour promouvoir la paix et la cohésion sociale dans cette région fragile du pays. Les priorités pour 2024 incluent la formulation du nouveau CCDD pour la période 2026-2030, le soutien à l'Examen Périodique Universel (UPR) de la Côte d'Ivoire, et l'intégration des ODD dans les plans locaux. Des efforts seront également déployés pour renforcer les approches basées sur les Droits de l'Homme et l'égalité homme-femme, ainsi que pour renforcer le partenariat avec le secteur privé et la société civile afin contribuer à accélérer la réalisation des ODD.
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Histoire
31 janvier 2024
Rebondir grâce à une approche de cacao durable : Comment l’agroforesterie relance des productrices de cacao vulnérables dans le Sud-Comoé
N'Guessan Amlan Monique, veuve de 64 ans et mère de quatre enfants, est une productrice de cacao à Ebikro-N’Dakro, dans la région du Sud-Comoé. Le décès de son époux depuis près de 20 ans a créé un vide émotionnel et entrainé des difficultés financières auxquelles elle doit faire face toute seule. Malgré cela, elle se bat au quotidien pour assurer l'avenir de ses enfants à travers sa plantation de cacao d'un hectare, même si la main d’œuvre et les moyens lui font défaut pour l’entretenir. La vie de Monique était entravée par les cacaoyers de sa plantation qui se desséchaient, une production insignifiante et les aléas des prix du cacao auxquels s’ajoutent les besoins quotidiens de sa famille.Depuis deux ans, elle bénéficie de l’appui du projet Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions en Côte d’Ivoire (PROMIRE) exécuté par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique. L’appui du projet a consisté à apporter un soutien aux producteurs de cacao en leur enseignant des pratiques agricoles durables, en renforçant les capacités des femmes en alphabétisation numérique, en leadership et développement personnel et en entreprenariat.« J’étais sceptique après avoir entendu parler du projet PROMIRE, mais j’ai adhéré avec l'espoir que cela améliorerait la gestion de ma plantation et de ma vie. J’ai énormément apprécié l’accent mis par le projet sur la préservation des forêts parce que protéger les forêts est vital pour la pérennité de nos plantations et de nos productions ». Monique a adopté des pratiques agricoles favorables à la biodiversité, plantant des arbres forestiers et fruitiers reçus du projet sur sa parcelle. Les résultats ont été significatifs : une augmentation considérable du rendement de sa plantation et une amélioration de la qualité du cacao, qui répondent aux normes de durabilité recherchées par les acheteurs internationaux.« Les revenus de la plantation sont pour nous un véritable soulagement. Chaque jour, je me lève avec la volonté de fournir un avenir meilleur à mes enfants. Ma passion pour la terre me donnent la force de continuer » se réjouit-elle. « L’appui que je reçois renforce ma conviction que le changement est possible et je suis convaincue que je bénéficierai largement des retombées des arbres que je plante maintenant. Le projet PROMIRE constitue une source de changement positif et je souhaite sensibiliser d'autres productrices de cacao aux défis et aux opportunités, afin que nous puissions créer des conditions plus équitables pour les agriculteurs et agricultrices. Un avenir plus durable pour nos familles et nos communautés en dépend », conclut-elle.
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Histoire
08 février 2024
Campagne "Carton Rouge" : mobiliser davantage les médias et les célébrités sportives dans la prévention et la lutte contre les violences basées sur le genre
En marge de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN 2023) en Côte d’Ivoire, un déjeuner de presse a réuni le 22 janvier 2024 à Abidjan, des personnalités du sport, des médias et des organisations engagées dans la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG). Organisé par le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, avec le soutien du Système des Nations Unies en Côte d'Ivoire et du African Renaissance and Diaspora Network (ARDN), l'événement a dévoilé les contours de la campagne "Carton Rouge" lancée en décembre 2023 à Abidjan. « La campagne 'Carton Rouge' contre les VBG s’inscrit dans cette dynamique qui vise à éveiller les consciences, à mobiliser davantage et élargir les partenariats et créer la synergie d’actions pour une sous-région où aucune violence basée sur le genre et aucune pratique néfaste ne sera tolérée », a indiqué Nassénéba Touré, la Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant. Elle est revenue sur l'engagement de la Côte d'Ivoire dans la lutte contre les VBG matérialisé par la Déclaration d'Abidjan, dénommé « SAVE » (Sanctionner les Actes de VBG et les pratiques Équivalentes ») et signée par plusieurs pays africains lors du lancement le 12 décembre de la campagne ‘Carton rouge’. « La Déclaration d’Abidjan signée par la Côte d’Ivoire, le Benin, la Sierra Leone, la Guinée, le Congo et le Cameroun vise à accélérer la lutte contre les VBG en encourageant des initiatives communes au niveau régional. Elle prescrit dix engagements clés pour accélérer la lutte contre les VBG et bénéficie du soutien de personnalités politiques et culturelles de premier plan », a-t-elle précisé.
Le pouvoir des figures sportives et des médias dans la sensibilisation et l’action
Par leur exemple et la force de leurs messages, les célébrités sportives et les médias peuvent jouer un rôle crucial dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). L’ivoirienne Ruth Gbagbi, double championne olympique et du monde de Taekwondo, a souligné le rôle que peuvent jouer les arts martiaux dans la lutte contre les VBG et la reconstruction des survivantes, en offrant un espace d’expression physique et mental. « Les arts martiaux sont à considérer comme des catalyseurs de changements, des alliés dans la lutte collective contre les violences basées sur le genre. Les valeurs de discipline et de persévérance qu’ils véhiculent sont des outils puissants pour sensibiliser et restaurer la confiance chez les victimes tout en contribuant à leur reconstruction. En embrassant les enseignements et les valeurs de ces disciplines, nous pouvons bâtir une société plus forte, plus équilibrée et plus résiliente », a-déclaré Ruth Gbagbi, par ailleurs, présidente de la Commission des athlètes de l’Union africaine du Taekwondo. Elle a également insisté sur le fait que les arts martiaux peuvent prévenir les violences, en fournissant des compétences pratiques d’auto-défense aux femmes.
Les médias présents au déjeuner de presse, ont été invités à s’engager davantage dans la campagne. « Votre implication est essentielle pour diffuser des messages de sensibilisation et surtout promouvoir les bonnes pratiques ainsi que les histoires à succès obtenus dans la lutte contre les VBG », a relevé Philippe Poinsot, Coordonnateur résident des Nations Unies en Côte d’Ivoire qui dans le contexte de la CAN, est revenu sur les initiatives des différentes agences des Nations Unies pour contribuer à un héritage matériel et immatériel durable de la compétition. Pour sa part, la Représentante résidente de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, Cécile Compaoré, a insisté sur le soutien de son agence dans la mise en route de la campagne. « Nous avons apporté un financement de 55 millions de FCFA pour la mise en œuvre d'activités de sensibilisation pendant la CAN et au-delà. En outre, un dossier d’investissement a été élaboré avec l’appui de l’UNFPA qui chiffre à 15 milliards de dollars américains les financements nécessaires pour l’élimination des VBG d’ici à 2030 en Côte d’Ivoire », a-t-elle précisé.
La diaspora pour amplifier la campagne contre les VBG
L'ARDN, en tant que partenaire de la campagne 'Carton Rouge', s'efforce d'étendre son influence à l'échelle internationale, en mettant particulièrement l'accent sur la diaspora noire américaine aux États-Unis. « Le réseau ambitionne de créer un partenariat avec l'association nationale des journalistes noirs américains, regroupant environ 4 000 professionnels, afin de diffuser les messages et les initiatives de la campagne à travers les États-Unis. De plus, l'ARDN compte faciliter des échanges entre les élus ivoiriens et les maires afro-américains. Sur les 365 maires noirs recensés aux États-Unis, l'ARDN envisage de jumeler douze municipalités américaines avec une douzaine de villes ivoiriennes. Par ailleurs, des partenariats formels seront établis entre une centaine d'universités américaines et des institutions d'enseignement supérieur en Côte d'Ivoire», a révélé le président de l’ARDN, Djibril Diallo.
Alors que la campagne "Carton Rouge" se poursuit jusqu'en fin 2024, le déjeuner de presse a permis de partager des premiers résultats encourageants, avec une adhésion significative du public. « Nous avons profité de la CAN pour lancer une campagne de signatures du public contre les VBG. Plus de 2,000 signatures ont été enregistrées en ligne et environ 300.000 autres enregistrés physiquement, notamment dans les stades et autres lieux de regroupement des supporters, à l’occasion de la CAN », a souligné la Ministre Nassénéba.
En Côte d’Ivoire, en 2022, près de 8.000 cas de VBG ont été rapportés et pris en charge dont près de 79% perpétrés sur des enfants de moins de 18 ans. De janvier à septembre 2023, environ 5.300 cas de VBG ont été répertoriés et pris en charge par les services nationaux et les organisations de lutte contre les VBG.
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Histoire
22 juillet 2024
Agriculture durable et lutte contre la déforestation : la FAO renforce son soutien aux communautés rurales en Côte d'Ivoire
Le Représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire, M. Attaher Maiga, s’est rendu le 3 juillet 2024, dans la sous-préfecture de Biéby, dans la région de la Mé. Cette visite avait pour objectif d’apprécier les avancées des activités réalisées par le projet « Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions en Côte d’Ivoire » (PROMIRE) en matière d'agroforesterie et de restauration forestière. À Biéby, 139 hectares ont été restaurés, et plus d’une centaine de femmes de la coopérative FEPROBIA ont bénéficié de formations en alphabétisation numérique, leadership, développement personnel et entrepreneuriat.Profitant de cette visite, le Représentant de la FAO a offert du matériel informatique à la Société Coopérative Simplifiée des Producteurs de Cacao Biologique de La Mé (Scoop PCBM). Cette coopérative est soutenue par le projet PROMIRE dans le cadre de la production de cacao biologique. Elle a déjà bénéficié de renforcement de capacités dans des domaines variés tels que l'élaboration de diagnostic organisationnel, de plan stratégique de développement, de plans d'affaires, les modèles commerciaux, les domaines prioritaires de microfinance, l'éducation financière, la gestion administrative et comptable. « Ce matériel contribuera à renforcer les capacités techniques de notre coopérative et à formaliser sa gestion, tout en nous permettant d'appliquer les formations que nous avons reçues », a souligné Kassin Kassin Jérôme, président de la Scoop PCBM.La visite s'est ensuite poursuivie sur différentes parcelles d'agroforesterie et de restauration forestière où le Représentant a échangé avec les membres des coopératives PCBM, SCOOP FEPROBIA et GIREFOR, une ONG partenaire pour la restauration forestière. Les échanges ont notamment porté sur les choix de plants mis à la disposition des producteurs pour l’agroforesterie, les techniques de culture dites "Tungya" et les bonnes pratiques agricoles mises en œuvre sur ces parcelles. Les coopératives et producteurs ont exprimé leurs besoins en termes d’appui financier pour l’entretien des plantations et de partenaires commerciaux pour améliorer la commercialisation de leur production. « Nous avons été impressionnés par les efforts des communautés pour allier production agricole et préservation de l'environnement. L'engagement observé est prometteur pour atteindre les objectifs du projet, à savoir une culture du cacao sans déforestation dans la région. Je repars satisfait de ce que j’ai vu », a déclaré M. Attaher Maiga. « Nous restons déterminés à poursuivre notre soutien pour contribuer à la transformation durable des systèmes alimentaires en Côte d'Ivoire », a-t-il conclu.Le projet PROMIRE est porté par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique et exécuté par la FAO, avec le financement du Fonds Vert pour le Climat. Il est prévu pour s'achever en 2026.
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Histoire
17 juillet 2024
La Côte d'Ivoire exprime sa "solidarité avec les réfugiés"
Conformément au thème : Solidarité avec les réfugiés, la Journée mondiale du réfugié a été commémorée à Abidjan et dans diverses localités du nord de la Côte d'Ivoire, notamment sur les sites de Niornigué et de Timalah, où diverses activités soulignant la solidarité avec les réfugiés ont été entreprises. Cette célébration était axée sur la promotion de la solidarité avec les personnes vulnérables, ainsi que sur la sensibilisation aux questions liées à la malnutrition, à la protection des enfants et à la cohésion sociale. Les autorités locales ont exhorté les membres des communautés d'accueil et les demandeurs d'asile à vivre en paix et en harmonie.La journée mondiale du Réfugié a été une fois de plus l’occasion d’honorer les millions de personnes à travers le monde qui sont contraintes de fuir la violence et la persécution ; également, de célébrer leur extraordinaire résilience et leur capacité à se reconstruire malgré les nombreux défis qu’elles doivent affronter. La crise au Sahel, notamment au Burkina Faso, a forcé des milliers de personnes à chercher refuge dans des pays voisins tels que la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Togo et le Ghana.Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a profité de ce 20 juin pour remercier le Gouvernement ivoirien pour l'accueil des demandeurs d'asile burkinabè et les mesures prises pour leur protection et assistance. Le HCR a également félicité le Gouvernement pour l'adoption de la loi d'asile en 2023, en attente de son décret d'application. L’hospitalité des populations ivoiriennes a été aussi soulignée ainsi que leur soutien aux personnes déplacées de force, tout en reconnaissant la forte implication des autorités et des communautés hôtes dans le maintien et le renforcement de la cohésion sociale. Khassaliou Amadou Basse, Administrateur principal aux approvisionnements, au nom du Représentant du HCR, Olivier Beer, a salué le Gouvernement ivoirien pour sa décision de fournir des titres de voyage aux réfugiés et de leur permettre d'exercer leur liberté de mouvement et de bénéficier de voies complémentaires telles que la réunification familiale, les programmes de mobilité de travail à l'étranger, et les bourses d'études. Il a également exprimé la reconnaissance du HCR et des personnes déplacées de force aux nombreux donateurs qui soutiennent les opérations dans le nord de la Côte d'Ivoire, notamment le peuple américain pour son soutien indéfectible, tout en soulignant la contribution significative de chaque acteur dans la réponse à la situation du nord.Promouvoir les droits et devoirs des réfugiésInstituée par les Nations Unies, la Journée mondiale des réfugiés vise à promouvoir les droits et devoirs des réfugiés, à partager leurs expériences et à sensibiliser le public à leur force et leur courage face aux épreuves. Cette journée est l'occasion de susciter l'empathie et la compréhension envers les réfugiés et de souligner leur résilience. Le thème de cette année, "Solidarité avec les réfugiés, pour un monde qui accueille les réfugiés", appelle toutes les composantes de la société à être plus solidaires face à l'augmentation exponentielle du nombre de réfugiés due aux crises socio-politiques et sécuritaires.
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Histoire
21 décembre 2023
Une journée de plaidoyer au Parlement pour le financement des soins médicaux pour les femmes victimes de violences
Le 13 décembre 2023, une étape importante a été franchie dans la lutte contre la violence basée sur le genre en Côte d'Ivoire, avec la tenue d’une journée parlementaire dédiée au financement des soins médicaux pour les victimes.
Présidée par le vice-président de l'Assemblée nationale, Sidiki Konaté, une séance plénière s'est déroulée au sein de l'hémicycle de l'Assemblée nationale pour attirer l'attention sur l'urgence d'un financement adéquat des soins médicaux pour les survivantes. La ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, le Représentant des Nations Unies en Côte d'Ivoire, la Représentante de l'ONU Femmes, et d'autres acteurs clés ont participé à cette réunion, démontrant ainsi la diversité des parties prenantes impliquées dans cette cause.
Selon ONU Femmes, les obstacles financiers entravent l'accès à la justice pour les victimes de violence. En mettant l'accent sur le rôle central du certificat médical dans le processus judiciaire ivoirien, l'organisation souligne que la prise en charge médicale doit aller au-delà de cette formalité. « Le paquet minimum de services pour intervenir auprès des femmes et des filles victimes de violence englobe des soins de santé complets, des interrogatoires et des examens, et nécessite donc des investissements substantiels », a précisé Antonia Sodonon, représentante résidente de l’ONU Femmes.
Programmer un budget pour la prise en charge des actes médicaux pour les survivantes de VBG
La ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, Nasséneba Touré, a, elle, insisté sur l'importance cruciale d'une prise en charge médicale adéquate pour chaque victime, déplorant que de nombreuses femmes se voient refuser des soins parce que sans moyens financiers. Les données de la dernière Enquête Démographique et de Santé de 2022 révèlent une réalité préoccupante, avec 6 040 cas de violences basées sur le genre enregistrés, dont 954 viols et 1 391 agressions, 26 mutilations génitales féminines, et 1 052 cas de violence psychologique et émotionnelle. Ces chiffres justifient que des investissements substantiels soient consentis dans la prévention et la lutte contre les violences basées sur le genre.
Antonia Sodonon a donc a appelé à un soutien accru des élus et à une utilisation efficace du pouvoir politique pour concrétiser le financement nécessaire. Les parlementaires, pour leur part, ont souligné l'importance de ne laisser personne de côté, mettant en lumière des groupes vulnérables tels que les femmes issues de minorités, les réfugiées, les migrantes, etc.
Face à cette urgence, le consensus a été unanime et les priorités ont été établies. Il a été décidé de programmer en urgence un budget gouvernemental pour la prise en charge des actes médicaux en faveur des victimes de violences faites aux femmes et aux filles (VBG) et de mettre en œuvre un programme intégré basé sur trois piliers :
- la prévention en agissant sur l’éducation et le changement des comportements
- la prise en charge des victimes-survivantes en assurant leur réintégration sociale et économique
- un dispositif dissuasif de protection et de poursuite judiciaire des violeurs.
Pour sa part, le Chef du Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies, El Kebir Alaoui, a confirmé l’urgence de répondre au problème du financement des certificats médicaux tout en insistant sur la nécessité d’une approche holistique et intégrée de la lutte contre la VBG. Il a réitéré l’engagement du Système des Nations unies à continuer à accompagner cette priorité nationale à travers un Programme conjoint de lutte contre les VBG en cours de formulation.
En définitive, les députés et sénateurs ont exprimé un engagement à contribuer à l'éradication de la violence basée sur le genre. Ils ont promis de consacrer une attention particulière à ces questions lors de l'exercice du contrôle parlementaire en Côte d'Ivoire. Pour marquer cet engagement, une déclaration a été adoptée à l'issue de leurs délibérations qui réaffirme leur volonté de promouvoir les droits humains des femmes et des filles, ainsi que l'égalité entre les sexes, et d’éliminer la violence basée sur le genre en Côte d'Ivoire.
Cette mobilisation parlementaire qui s'inscrivait dans le cadre de la campagne des 16 jours d'activisme contre les violences faites aux femmes marque un pas décisif vers un avenir sans violence pour toutes les femmes et filles en Côte d’Ivoire.
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Histoire
22 décembre 2023
Le PAM en action contre les VBG en milieu scolaire à Toulepleu et à Bondoukou
Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) en Côte d'Ivoire intensifie son action contre les violences en milieu scolaire dans le cadre des 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre (VBG). Les bureaux de terrain de Man et l’antenne de Bondoukou ont conjointement organisé des sessions de sensibilisation dans leurs zones respectives.
À Toulepleu, soixante-onze directeurs d'écoles et enseignants ont été sensibilisés lors des activités de suivi des cantines scolaires. Cette initiative résulte d'une collaboration entre le bureau de terrain de Man et l’Inspection de l’Enseignement Primaire (IEP) de Toulepleu. Les échanges ont porté sur les diverses formes de violences en milieu scolaire et leurs répercussions significatives sur la mise en œuvre des projets éducatifs.
Lors de cette session, l'équipe du PAM a souligné le rôle crucial des acteurs éducatifs dans la lutte contre la violence, mettant en avant leur pouvoir de transformation et de sensibilisation, ainsi que leur responsabilité envers la communauté et les enfants. Les enseignants ont activement participé et ont mis en lumière les multiples conséquences des violences en milieu scolaire, de l'abandon de l'école aux grossesses précoces, de même qu’au repli sur soi des enfants et un faible rendement scolaire.
Dans le même cadre, l'antenne du PAM à Bondoukou a lancé, le 7 décembre 2023, le mécanisme régional de protection de l'enfant, marqué par la présentation du décret régissant les familles d'accueil de la Direction de la Famille, de la Femme et de l'Enfant. La salle de presse de la Préfecture de Bondoukou a abrité cette initiative, qui a enregistré la participation des autorités préfectorales, des représentants des élus locaux, des autorités traditionnelles et religieuses, des chefs de services étatiques, ainsi que des ONGs et du PNUD. La pertinence du thème a été soulignée par les participants, renforcée par un incident récent impliquant une élève du lycée de Tanda victime d’agression et qui a mis en lumière l'urgence de sensibiliser et de lutter contre de tels incidents.
Pour le PAM, cette initiative ne marque pas seulement la fin des 16 jours d'activisme, mais représente également un engagement continu pour lutter contre les violences basées sur le genre en milieu scolaire. Le PAM continuera à travailler en étroite collaboration avec les acteurs locaux pour prévenir et éliminer la violence en milieu scolaire. Chaque enfant mérite une éducation exempte de peur et de violence, et le PAM demeure déterminé à transformer cette vision en réalité.
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Histoire
20 novembre 2023
Un comité local de cogestion des pêches installé à Sassandra pour une gestion durable de la sardinelle
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à travers son projet Initiative Pêches Côtières Composante Afrique de l’Ouest (IPC-AO) œuvre à la gestion durable de la ressource de la sardinelle à Sassandra. Pour relever ce défi, le projet IPC-AO, en appui aux efforts du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques, des autorités locales ainsi que des acteurs de la pêche artisanale a impulsé la mise en place d’un comité local de cogestion des pêches.
Le préfet de la région du Gbôklè, préfet du département de Sassandra, Yao Kouassi Bruno, a procédé le 14 novembre 2023 au débarcadère de Sassandra, à la présentation et à l’installation officielle de ce comité.
Fort de 27 membres, ce comité qui est composé de représentants de l’administration, des pêcheurs, de transformatrices, de mareyeuses, de commerçants de produits de pêches, d’associations de consommateurs a pour principale mission d’assurer le contrôle et le suivi de la pêcherie de la sardinelle en vue de préserver les juvéniles à la taille de la maturité et faciliter le renouvellement du stock.
Mamadou Thiam, l’expert de la FAO qui a contribué à la mise en place du comité de cogestion a rappelé l’intérêt de cet outil. « La mise en place du comité de cogestion revêt une importance capitale. Il permettra à l’ensemble des acteurs d’être associé et impliqué à la prise de décision de la gestion de la sardinelle à Sassandra, d’assurer eux-mêmes l’auto contrôle et empêcher par exemple la capture des juvéniles en attendant l’adoption du plan local de gestion simplifiée de la pêcherie de Sassandra par le Ministre chargé des Ressources Halieutiques », a-t-il rappelé.
A la suite de l’installation officielle du comité de cogestion, les membres ont été outillés sur l’approche écosystémique des pêches (AEP). Selon Mamadou Thiam, la session a consisté à partager avec les membres du comité local de cogestion de la pêche de Sassandra (CLGPS) des aspects sur la gestion centralisée, la cogestion locale et les différentes étapes de l’AEP. L’occasion a été donnée aux participants d’apprécier le travail important qui les attend et d’être renforcés pour obtenir les arguments techniques nécessaires afin de faire face aux nombreux défis liés à la gestion durable des ressources halieutiques.
Une initiative saluée par les membres du comité. « L’installation de ce comité de cogestion à Sassandra est vraiment pertinente. Au niveau de la sardinelle, nous rencontrons d’énormes difficultés telles que la non-disponibilité du poisson sur le marché local, la cherté du poisson, le cout élevé du carburant. Nous espérons que le comité travaillera pour satisfaire de façon durable les besoins en poissons des populations » a indiqué Bolé Jessica Evelyne, transformatrice des produits de la pêche.
Pêcheur à Sassandra, Niazou Kacou Charles, pour sa part déplore la présence permanente des bateaux de pêche dans les zones de reproduction des poissons. Il plaide également pour la construction d’un nouveau quai de débarquement.
L’Initiative des Pêches Côtières (IPC), pour rappel, est une initiative mondiale et collaborative financée par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), qui rassemble des agences des Nations Unies et des organisations internationales de conservation de la nature pour l’amélioration de la gestion des pêches et la protection de la biodiversité marine dans les zones côtières.
Elle vise aussi à offrir une meilleure gouvernance et un renforcement de la chaine de valeur des produits de la mer. Il est mis en œuvre en synergie avec le projet « Créer un environnement propice visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale » qui contribue à la matérialisation de certains principes des directives volontaires visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale dans le contexte de la sécurité alimentaire et de l’éradication de la pauvreté (Directives sur la pêche artisanale).
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Communiqué de presse
09 juillet 2024
Le FIDA inaugure à Abidjan son bureau régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre
Abidjan, le 27 juin 2024 - Le Fonds international de développement agricole (FIDA) a franchi une étape importante en inaugurant son Bureau régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre à Abidjan ce 27 juin 2024. La création de ce bureau régional souligne l'engagement du FIDA en faveur de la décentralisation et de l'amélioration de son efficacité opérationnelle. Depuis 2018, le FIDA réforme son modèle opérationnel afin d'accroître sa proximité avec les communautés rurales et de faciliter des investissements à plus fort impact, conformément aux Objectifs de développement durable 1 (Éliminer la pauvreté) et 2 (Éliminer la faim).« Nous sommes profondément reconnaissants à la Côte d'Ivoire de son appui inconditionnel et de son engagement dans la mise en place de ce bureau. Nous sommes convaincus que la création de ce bureau régional rapprochera le FIDA des pays qu'il sert, renforcera l'impact des programmes financés et catalysera une collaboration accrue et un engagement mutuel avec les gouvernements et nos partenaires », a déclaré Guoqi Wu, Vice-Président adjoint du FIDA en charge du Département des services institutionnels.Mis en place en février 2022, le bureau régional du FIDA travaille en étroite collaboration avec les États pour booster l’accroissement et la rentabilité des productions rurales. Pour ce faire, le FIDA appuie de nombreux projets et programmes qui proposent des formations, encouragent l’entreprenariat rural, favorisent l’intégration des jeunes et promeuvent l’adaptation aux changements climatiques. A ce jour, le FIDA appuie un total de 54 programmes dans la région qui bénéficient à 11 millions de personnes pour un montant total de plus de 5,2 milliards d’USD. « Grâce à son bureau régional et sa présence à Abidjan, le FIDA va pouvoir élargir la coopération existante avec les États et catalyser une forte collaboration entre les investisseurs publics et privés au profit des communautés rurales notamment les jeunes et les femmes », a précisé Bernard Hien, Directeur régional.Le bureau régional du FIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre est un des deux bureaux régionaux du FIDA en Afrique sub-saharienne. Il couvre vingt-quatre pays: le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap Vert, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée équatoriale, le Libéria, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe, le Sénégal, la Sierra Leone, le Tchad et le Togo.En Afrique de l’Ouest et du Centre, l’agriculture représente près de 50% du produit intérieur brut des pays et constitue la principale source de revenus des populations rurales. Environ 70% des projets soutenus par le Fonds sont mis en œuvre dans des environnements marginalisés et écologiquement fragiles et ciblent les populations les plus pauvres. ******************************************************************************************************************Le Fonds international de développement agricole (FIDA) est une institution financière internationale et un organisme spécialisé des Nations Unies dont le siège est situé à Rome, centre névralgique des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Il investit dans les populations rurales, leur donnant les moyens de réduire la pauvreté, d’accroître la sécurité alimentaire, d’améliorer la nutrition et de renforcer la résilience. Depuis 1978, le Fonds a octroyé plus de 24 milliards de dollars dans des pays en développement sous forme de dons ou de prêts à faible taux d’intérêt. De nombreuses photographies illustrant l’action du FIDA aux côtés des populations rurales peuvent être téléchargées à partir de la banque d’images de l’organisation.
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Communiqué de presse
14 mai 2024
Rapport annuel 2023 du Système des Nations Unies en Côte d'Ivoire : 106 milliards FCFA mobilisés et une centaine d’initiatives en faveur du développement durable
Le Système des Nations Unies pour le Développement (SNUD) publie ce 13 mai 2024, son Rapport annuel des résultats 2023. Ce rapport illustre une année de partenariat et d'actions aux côtés du Gouvernement de Côte d'Ivoire et des partenaires en faveur du développement durable. Co-signé par la Ministre de l’Economie, du Plan et du Développement, Mme Nialé Kaba, et le Coordonnateur Résident des Nations Unies, M. Philippe Poinsot, ce rapport met en avant l'engagement continu des Nations Unies et du Gouvernement de Côte d'Ivoire pour un développement inclusif et durable. « Le partenariat avec le Système des Nations Unies, autour des priorités de développement déclinées par le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, est une coopération mutuellement gagnante et génératrice de bien-être pour la population », a indiqué la Ministre Nialé Kaba. « Dans un esprit de coopération et de solidarité, le Système des Nations Unies poursuivra sans relâche son engagement pour co-construire un présent et un avenir durables en Côte d’Ivoire, où personne n'est laissé pour compte », a, pour sa part, souligné Philippe Poinsot. Faits marquants à retenir du Rapport annuel 2023 Des ressources mobilisées pour financer le développement durable : En 2023, les Fonds, Agences et Programmes et Entités du SNUD en Côte d’Ivoire ont mobilisé plus de 175 millions de dollars américains (106,5 milliards FCFA) pour continuer à financer près de 240 initiatives de développement, en étroite collaboration avec le gouvernement et les partenaires. Au total, depuis la signature en 2021 du Cadre de Coopération pour le Développement Durable (CCDD) 2021-2025 jusqu’en 2023, les ressources mobilisées par les Nations unies ont atteint 467,5 millions USD (285 milliards FCFA), soit 72% des 650 millions USD (395 milliards FCFA) prévus jusqu’en 2025. 8 domaines clés de développement soutenus : Le rapport met en lumière les efforts du SNUD pour renforcer l'agriculture durable, l'industrialisation, l’éducation de base, l'accès aux services sociaux de base, la résilience au changement climatique, la promotion de l'égalité des sexes et la gouvernance. Des contributions significatives ont été réalisées dans ces domaines afin de soutenir une transformation socio-économique durable du pays.Focus sur la jeunesse : L'année 2023, déclarée "Année de la Jeunesse", a été marquée par un soutien des Nations Unies pour un renforcement significatif des compétences et des opportunités pour les jeunes. Plus de 2,4 millions de jeunes ont bénéficié de programmes visant à améliorer leurs compétences professionnelles, leur leadership et leur accès à l'emploi, avec un accent particulier sur les zones rurales et périurbaines.Une action conjointe pour contribuer à réduire les fragilités au Nord-Est : Le rapport met en avant les efforts du SNUD en soutien à la phase 2 du Programme Social du Gouvernement (PSGouv2), à travers son programme conjoint visant à renforcer la résilience dans la région du Nord-Est. Ce programme, impliquant 10 agences des Nations Unies, a mis en œuvre des interventions multisectorielles pour améliorer l'accès à l'eau potable, aux soins maternels et infantiles, à la distribution de vivres, ainsi que pour promouvoir des pratiques agricoles durables dans cette zone fragile du pays. Ce programme conjoint a également impliqué des actions pour répondre à l'afflux de demandeurs d'asile venus du Burkina Faso et du Mali et pour promouvoir la paix et la cohésion sociale dans la région du Nord-Est.Des partenariats renforcés en faveur des ODD : Le SNUD a été actif en 2023 dans le renforcement des partenariats pour le développement durable en Côte d'Ivoire. Des collaborations ont été établies avec le secteur privé, des institutions nationales clés telles que le Conseil Economique, Social, Culturel et Environnemental (CESEC) et la société civile, pour maximiser l'impact des interventions en vue d’atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). Des perspectives pour l'avenir : Le rapport dresse également les priorités pour 2024, notamment le renforcement des synergies entre les initiatives des Nations Unies, avec une attention particulière portée aux interventions localisées dans des zones de convergence pour maximiser leur impact, en particulier sur les populations et zones les plus vulnérables. Il souligne également l'importance du renforcement en 2024 du partenariat avec le secteur privé et la société civile pour leur implication accrue dans la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD), le soutien à l'Examen Périodique Universel (EPU) de la Côte d'Ivoire prévu en novembre 2024 à Genève ainsi que le lancement du processus de formulation du nouveau Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (CCDD) 2026-2030.Le rapport annuel 2023 est téléchargeable sur le site internet des Nations Unies en Côte d’Ivoire.
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Communiqué de presse
14 mai 2024
Communiqué final de la 4ème Réunion du Comité Directeur Conjoint (CDC) du Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable 2021-2025
Le Comité Directeur Conjoint (CDC) du Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (CCDD) 2021-2025 a tenu sa quatrième réunion sous la Co-Présidence de Madame Nialé Kaba, Ministre de l’Economie, du Plan et du Développement et de Monsieur Philippe Poinsot, Coordonnateur Résident des activités opérationnelles du Système des Nations Unies en Côte d’Ivoire. Outre les Co-Présidents, cette rencontre a enregistré la participation de plusieurs membres du Gouvernement, des Partenaires au Développement, des représentants de la société civile et du secteur privé. Il s’agit notamment :Au titre des membres du Gouvernement : Monsieur Souleymane Diarrassouba, Ministre du Commerce et de l’Industrie ; Monsieur Adama Kamara, Ministre de l’Emploi et de la Protection sociale ; Madame Nassénéba Touré, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant et ; Madame Myss Belmonde Dogo, Ministre de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté. Concernant les Représentants du Système des Nations Unies : Monsieur Herman Messan, Directeur de pays du FIDA ; Monsieur David Preux, Chef de Mission de l’OIM ; Madame Coumba Diop, Directrice de pays de l’OIT ; Monsieur Tidiane Edouard Boye, Représentant de l’ONUDI ; Monsieur Henk Van Renterghem, Directeur Pays de l’ONUSIDA ; Madame Olivia Hantz, Représentante du PAM ; Monsieur Mohamed Atani, Chef de Bureau Afrique de l’Ouest du PNUE ; Monsieur Omar Mame Diop, Représentant de l’UNESCO ; Monsieur Attaher Maiga, Représentant p.i de la FAO ; Madame Fatim Tall Thiam, Représentant p.i. de l’OMS ; Madame Jeronime M. Mongbo, Représentante p.i de l’ONUFEMMES ; Monsieur Gael Ollivier, Représentant p.i du PNUD ; Monsieur Alioune Ndao, Représentant p.i de l’UNICEF.Cette rencontre avait pour objectifs de : (i) faire le suivi des recommandations du CDC du 31 mai 2023 ; (ii) valider le rapport annuel 2023 du SNUD; (iii) approuver les Plans de Travail Conjoint (PTC) 2024-2025 ; (iv) recueillir les orientations stratégiques pour les deux dernières années de mise en œuvre du CCDD et ; (v) valider la feuille de route pour l’élaboration du prochain cycle de coopération du CCDD pour la période 2026-2030.Au terme des présentations et des échanges, le CDC s’est félicité des efforts fournis par le SNUD pour mettre en œuvre les recommandations formulées lors de sa précédente session et l’a invité à accélérer la réalisation des recommandations qui nécessitent une attention particulière, en particulier celles relatives à l’analyse des vulnérabilités dans les régions du Nord autres que le Nord-Est, l’opérationnalisation des programmes conjoints, la transition énergétique et la gestion durable des ressources minières.Le CDC a pris note des acquis obtenus et des stratégies envisagés pour combler le déficit de financements dédiés à la réalisation des initiatives inscrites dans les PTC 2024-2025, notamment dans les groupes de résultats portant sur l’éducation et l’accès aux services sociaux de base. Le CDC a salué les efforts fournis par le SNUD pour adapter son offre de service à l’ambition de la Côte d’Ivoire à devenir un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d’ici à 2030, et l’a encouragé à saisir l’opportunité de la formulation d’un nouveau CCDD, notamment dans le cadre de l’exercice de configuration de l’équipe pays, pour renforcer son positionnement et sa valeur ajoutée. Le CDC a demandé au SNUD d'utiliser les données statistiques nationales les plus récentes dans ses analyses et publications, a souligné l'importance de rester vigilant à cet égard, et a encouragé une collaboration entre les différentes agences et les structures nationales compétentes.A l’issue de ses délibérations, le CDC a pris les décisions et formulé les recommandations stratégiques suivantes :Le Comité Directeur Conjoint prend note du rapport annuel 2023 de mise en œuvre du CCDD. Le Comité Directeur Conjoint approuve les Plans de Travail Conjoints 2024-2025 (PTC).Le Comité Directeur Conjoint demande aux présidents et co-présidents des Groupes de Résultat de renforcer la cohérence et les synergies au sein et entre les Groupes de Résultat en systématisant une approche intégrée de planification, suivi-évaluation et reporting centrée sur les ODD.Le Comité Directeur Conjoint recommande aux agences d’accélérer la formulation, la mobilisation des fonds conjointement avec le Gouvernement et l’opérationnalisation des programmes conjoints.Le Comité Directeur Conjoint salue la valeur ajoutée du cadre programmatique pour la résilience dans la zone Nord-Est et demande aux partenaires qui souhaitent apporter un appui dans cette zone d’utiliser le canal du Fonds Fiduciaire Multipartenaires prévu à cet effet pour acheminer leur assistance afin de renforcer la coordination et la transparence des interventions. i. Le Comité Directeur Conjoint prend note de la pertinence des 6 transitions (Systèmes alimentaires ; Accès à l'énergie à un coût abordable ; Connectivité digitale ; Education ; Emploi et protection sociale ; Changement climatique, perte de biodiversité et lutte contre la pollution) et des 4 accélérateurs (Cadres politiques robustes et cohérents ; projets et initiatives nationaux à grande échelle conçus de manière appropriée ; partenariat entre les financeurs publics et privés pour assurer les flux de financement ; capacités adéquates pour gérer et soutenir la transition de manière durable) pour l’accélération des ODD. ii. Il recommande de considérer ces 6 transitions et 4 accélérateurs dans la formulation du prochain cycle de coopération (2026-2030), en intégrant les Droits humains, le Genre, l’inclusion des jeunes, la Culture et les personnes vulnérables de manière transversale d’une part, et en s’assurant de leur alignement sur les priorités nationales pour le même cycle programmatique d’autre part.Le Comité Directeur Conjoint valide la feuille de route de formulation du prochain Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (CCDD) 2026-2030. Abidjan, 08 Mai 2024
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Communiqué de presse
14 mai 2024
Remarques d'ouverture à la Conférence de presse précédant la clôture de la Conférence des Nations Unies sur la société civile
Chers membres des médias,C’est un plaisir d’être de retour à Nairobi.Le Kenya est un partenaire crucial des Nations Unies, une force puissante sur la scène mondiale, et un pionnier de la paix tant au niveau régional qu’international.Je suis particulièrement reconnaissant envers le Kenya pour avoir accepté de diriger les efforts internationaux pour apaiser les violences en Haïti.Mais cette visite intervient dans un moment très difficile pour le pays.J’adresse mes plus profondes condoléances à tous ceux affectés par les inondations dévastatrices qui ont balayé le Kenya et les pays voisins.Les Nations Unies se tiennent en solidarité avec le peuple kényan.Et nous continuerons à travailler main dans la main pour soutenir les efforts de secours du gouvernement de toutes les manières possibles.Chers membres des médias,Je suis ici pour la Conférence de la société civile des Nations Unies, axée sur le Sommet de l’Avenir en septembre à New York.La société civile est au cœur des objectifs du sommet : avancer le développement durable, débloquer le financement, et remodeler le multilatéralisme pour le XXIe siècle.Je suis enchanté par la participation variée à cette conférence, incluant de nombreux jeunes et des représentants des pays africains.Leur contribution est essentielle.Car notre monde est confronté à de multiples crises.Et l’Afrique souffre – de manière disproportionnée.Ce continent est frappé par des conditions météorologiques extrêmes, exacerbées par une crise climatique qu’il a presque rien fait pour créer : des inondations mortelles à l’Est, aux sécheresses meurtrières au Sud.L’Afrique pourrait être un géant des énergies renouvelables.Elle abrite trente pour cent des minéraux essentiels aux énergies renouvelables et soixante pour cent des meilleures ressources solaires du monde.Pourtant, dans ce monde injuste, au cours des dernières décennies, elle a reçu seulement deux pour cent des investissements dans les énergies renouvelables.Et trop souvent, les pays et les communautés disposant de minéraux essentiels pour la transition énergétique sont exploités et relégués au bas de la chaîne de valeur. D’autres emportent les profits ailleurs.Les Nations Unies luttent pour la justice climatique :Notre nouveau Panel sur les Minéraux Critiques pour la Transition Énergétique – co-présidé par l’ambassadrice Nozipho Joyce Mxakato-Diseko d’Afrique du Sud – développera des principes volontaires pour assurer que les pays en développement bénéficient au maximum.Nous demandons aux pays développés de tenir leurs promesses en matière de financement climatique – incluant des fonds pour aider les pays à se préparer au pire du chaos climatique ;Pour des contributions significatives au nouveau Fonds pour les Pertes et Dommages ;Pour des actions visant à réformer les banques de développement multilatérales afin que le financement soit orienté vers l’action climatique ;Et pour que le G20 mène les efforts pour réduire les émissions et accélérer une élimination mondiale juste des combustibles fossiles.Je demande aux dirigeants africains de soutenir ces efforts.Et je presse tous les gouvernements de créer de nouveaux plans nationaux ambitieux pour le climat d’ici l’année prochaine.Des plans qui favorisent le développement durable, attirent les investissements, et sont en accord avec la limitation de la hausse des températures mondiales à 1,5 degré Celsius pour éviter le pire du chaos climatique.Le destin de l’Afrique repose sur le respect de cette limite.Chers membres des médias,Des conflits font rage dans le monde entier, causant d’énormes douleurs et souffrances.Le sort des Palestiniens, des Israéliens et de toute la région est en jeu.Je réitère mon appel au gouvernement d’Israël et à la direction du Hamas à faire preuve de courage politique et à ne ménager aucun effort pour parvenir à un accord afin de mettre fin aux effusions de sang – et pour libérer les otages.La situation à Rafah est sur le fil du rasoir, alors que les frappes aériennes continuent dans tout le sud de Gaza. Plus d’un million de Palestiniens, dont la moitié sont des enfants, se sont regroupés dans le gouvernorat de Rafah pour trouver un abri.Nous sommes activement engagés avec toutes les parties pour la reprise de l’entrée de fournitures vitales – incluant du carburant désespérément nécessaire – via les passages de Rafah et de Kerem Shalom.Pendant ce temps, nos partenaires de santé nous informent que tous les principaux équipements médicaux à Rafah pourraient bientôt devenir inaccessibles ou inopérants – incluant le seul département de dialyse encore en fonction à Gaza.Environ 100,000 Palestiniens se déplacent vers le nord depuis Rafah, mais les partenaires humanitaires n’ont plus de tentes ni de réserves alimentaires dans le sud de Gaza.Une attaque massive au sol à Rafah entraînerait une catastrophe humanitaire épique et mettrait fin à nos efforts pour soutenir les personnes alors que la famine se profile.Le droit international humanitaire est sans équivoque : les civils doivent être protégés.En particulier, les personnes vulnérables incapables de se déplacer loin des combats actifs doivent être protégées où qu’elles cherchent refuge – femmes enceintes, enfants, blessés, malades, personnes âgées et personnes handicapées.Le droit international humanitaire est impératif. Il doit être respecté par toutes les parties.Et, bien sûr, ce qui se passe à Gaza a des répercussions profondes dans la Cisjordanie occupée, où nous observons une hausse très inquiétante de la violence des colons, un usage excessif de la force par la Force de Défense Israélienne, des démolitions et des évictions.Tout cela souligne la nécessité pour la communauté internationale de parler d’une seule voix pour un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages, et une augmentation massive de l’aide vitale.Chers membres des médias,Les conflits qui font rage sur le continent africain déchirent des vies et des communautés.Les Nations Unies soutiennent pleinement le travail de l’Union africaine pour faire taire les armes.Nous sommes prêts à coopérer et à mobiliser la communauté internationale pour soutenir la paix du Sahel à la Corne de l’Afrique, des Grands Lacs et au-delà.Je suis particulièrement préoccupé par la guerre en cours au Soudan où nous assistons à des attaques indiscriminées contre des civils, à une violence sexuelle grotesque contre des femmes et des filles, et à des humanitaires bloqués, attaqués et tués.Près de neuf millions de personnes ont fui leurs foyers.Et le Programme alimentaire mondial avertit que la fenêtre de temps pour prévenir la famine au Darfour se referme rapidement.Des affrontements violents à El Fasher empêchent l’acheminement de l’aide.Une attaque sur la ville aurait des conséquences dévastatrices pour les civils. Et verrait probablement le conflit se propager à travers le Darfour.Je suis également très préoccupé par les rapports faisant état d’une escalade de la violence dans les États du Nord et du Sud Kordofan et d’Al Jazirah.J’appelle toutes les parties à respecter le droit international humanitaire, à protéger les civils et à faciliter un accès humanitaire complet et sans restriction.Finalement, nous savons qu’il n’y a pas de solution militaire à ce conflit.Nous avons besoin d’un effort international urgent et coordonné pour délivrer un processus politique qui peut remettre le Soudan sur les rails.Je salue les mesures prises pour mettre fin au conflit, incluant les efforts de l’Autorité intergouvernementale pour le développement - IGAD -, de l’Union africaine, de la Ligue des États arabes, et à travers le processus de Djeddah.Les Nations Unies – particulièrement mon Envoyé personnel, Ramtane Lamamra – continueront de travailler étroitement avec toutes les parties pour faire avancer les efforts coordonnés vers une paix inclusive et durable :Une paix initiée par la région, et appartenant au peuple soudanais.Et j’appelle tous les pays à utiliser leur influence pour amener les parties belligérantes à la table des négociations.Membres des médias,Les crises auxquelles nous faisons face exigent des solutions internationales.Les Nations Unies ne cesseront jamais de lutter pour apporter – pour l’Afrique et pour toute l’humanité. Et je vous remercie.
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Communiqué de presse
06 mars 2024
Retraite annuelle du Projet « Engagement des jeunes et des femmes pour la prévention des crises, la stabilité sociale, la consolidation de la paix et la réduction de la violence communautaire dans le nord de la Côte d'Ivoire »
Bondoukou, 28 février 2024 : Le projet « Engagement des jeunes et des femmes pour la prévention des crises, la stabilité sociale, la consolidation de la paix et la réduction de la violence communautaire dans le nord de la Côte d'Ivoire » mis en oeuvre par le PNUD, continue de jouer un rôle stratégique dans la promotion de la paix et du développement durable dans cette région. Lors de la retraite annuelle de ce projet organisée du 26 au 28 février 2024 à Bondoukou, son coordonnateur, Aimé Robeye Rirangar, a souligné l'importance de développer des synergies et d'élaborer de manière collaborative les plans de travail entre les différentes équipes opérant sur le terrain. « Cette démarche aiderait à maximiser l'efficacité et la complémentarité des interventions, en consolidant les fondements pour une stabilité sociale durable et une réduction significative de la violence communautaire dans le nord-est de la Côte d'Ivoire », a-t-il relevé. La Représentante Résidente du PNUD, Carol Flore-Smereczniak, a replacé les efforts du projet dans le contexte mondial, mettant en lumière les crises actuelles (Ukraine, Sahel, Gaza, etc.) et la rareté des ressources qui en résulte. Elle a insisté sur une approche coordonnée pour amplifier l'impact des interventions du PNUD en Côte d'Ivoire. Elle a également mis à profit cette retraite pour engager un dialogue avec les acteurs clés locaux, dont les préfets, le maire, des directeurs de services et des leaders traditionnels. Ces échanges ont mis en lumière les défis spécifiques de la région et la façon dont le PNUD pourrait mieux aligner ses interventions et plus efficacement renforcer les initiatives de développement régional.L'autonomisation économique des jeunes et des femmes a été au cœur des discussions lors de cette retraite. L’occasion pour le PNUD de mettre en avant ses initiatives pour promouvoir l’autonomisation socio-économique des jeunes et des femmes, à travers notamment des programmes de formation professionnelle adaptés aux réalités locales et couvrant une gamme de métiers incluant la menuiserie, l'électricité, la plomberie, la mécanique, et des secteurs clés tels que la pharmacie et la santé et un projet national d'innovation entrepreneuriale visant à créer 100 000 emplois pour les jeunes.La retraite a été l’occasion de remettre des équipements agricoles à 192 femmes du département. Le projet s'engage ainsi à catalyser le développement économique et social pour une prospérité durable dans la région de Bondoukou.
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