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Histoire
02 juin 2023
Renforcement des initiatives de développement en Côte d'Ivoire : Les Nations Unies et le Gouvernement adoptent de nouvelles orientations stratégiques
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Allocution
31 mai 2023
Allocution de bienvenue du Coordonnateur résident - 3è réunion du Comité Directeur Conjoint du CCDD 2021-2025
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Histoire
28 avril 2023
L’assistance s’organise pour faire face aux besoins des milliers de nouveaux réfugiés burkinabés enregistrés en Côte d’Ivoire
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Les objectifs de développement durable en Côte d'Ivoire
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Côte d'Ivoire:
Publication
28 avril 2023
Rapport annuel 2022 des Nations Unies en Côte d'Ivoire
A mi-chemin du Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (CCDD) 2021-2025, le Système des Nations Unies en Côte publie son Rapport Annuel 2022. Durant l'année écoulée, les Fonds, Agences et Programmes du SNUD opérant en Côte d’Ivoire se sont davantage investis aux côtés du Gouvernement pour renforcer les acquis sociaux et de développement avec au coeur de leurs priorités, la mise en oeuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) et la contribution à l'amélioration des conditions de vie et du bien-être des populations.
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Histoire
02 juin 2023
Renforcement des initiatives de développement en Côte d'Ivoire : Les Nations Unies et le Gouvernement adoptent de nouvelles orientations stratégiques
Le 31 mai 2023, s'est tenue, à Abidjan, la 3ème réunion du Comité Directeur Conjoint (CDC) du Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (CCDD) 2021-2025. L'objectif principal de cette rencontre annuelle, co-présidée par la Ministre du Plan et du Développement et le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies pour le Développement en Côte d'Ivoire (SNUD), était d’assurer le suivi des recommandations du CDC du 4 mai 2022, de valider les réalisations du SNUD en 2022 et de définir les orientations stratégiques pour la mise en œuvre du CCDD et le renforcement des initiatives de développement durable en Côte d'Ivoire.
Réalisations marquantes de la coopération : Mobilisation de fonds, initiatives concrètes et impacts positifs
Lors de la réunion, le Coordonnateur Résident du SNUD, Philippe Poinsot, a souligné l'importance d'aligner les actions du SNUD sur les priorités nationales et a présenté un bilan à mi-parcours de la coopération entre les Nations Unies et le Gouvernement ivoirien. Il a mis en évidence les réalisations de cette coopération, notamment la mobilisation de plus de 345 millions de dollars américains depuis 2021, la mise en œuvre de près de 300 initiatives et les impacts positifs observés dans divers domaines tels que l'accompagnement des petits producteurs, la formation des organisations rurales, le soutien aux jeunes et aux femmes, le conseil aux entreprises, la préservation des forêts et la révision des politiques publiques nationales.
Le Comité Directeur conjoint a examiné et validé les résultats des interventions du SNUD en 2022, ainsi que les orientations stratégiques pour 2023. Les plans de travail conjoints pour 2023-2024, qui représentent un investissement total de 127 milliards de FCFA (207 millions de dollars US), ont été approuvés. Ces fonds seront alloués à des initiatives de développement dans l'agro-industrie, l'éducation, la santé, la jeunesse, la lutte contre les violences basées sur le genre, l'autonomisation des femmes, l'environnement et la bonne gouvernance. Le CDC a également approuvé la mise en œuvre de 13 nouveaux programmes conjoints dans des domaines tels que les agropoles, l'amélioration de l'apprentissage, la Couverture Maladie Universelle, l'insertion professionnelle des jeunes et l'adaptation aux changements climatiques, afin de renforcer la planification conjointe et l'impact des interventions du SNUD.
Dans le but d'accompagner efficacement la 2ème phase du Programme Social du Gouvernement (PSGOUV 2) et de répondre aux besoins d'assistance d'urgence des populations réfugiées en provenance du Burkina Faso, le CDC a approuvé l'extension jusqu'en 2024 du cadre programmatique conjoint pour la résilience dans le Nord-Est de la Côte d'Ivoire. Ce programme conjoint, impliquant 9 agences des Nations Unies, met en œuvre depuis 2022 des interventions multisectorielles visant à renforcer la cohésion sociale, la prévention des conflits, l'accès aux services sociaux de base, la protection, l'eau, l'assainissement, l'hygiène, les soins de santé, la prévention de la malnutrition et l'éducation dans les régions fragiles du Bounkani et du Tchologo. Le CDC a recommandé la mise en place d'un Fonds Fiduciaire pour la résilience du Nord-Est, afin de centraliser les ressources et de mobiliser à terme 60 milliards de FCFA (100 millions de dollars) pour renforcer les synergies entre les actions humanitaires, de développement et de paix. Des études de vulnérabilité seront également menées dans les autres régions de la zone Nord en vue de l'extension du cadre programmatique conjoint pour la résilience.
Pour une coopération mutuellement bénéfique au bénéfice des populations
La Ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a salué les avancées positives de la coopération avec les Nations Unies, soulignant leur contribution significative à la transformation économique et sociale en cours en Côte d'Ivoire. Elle a réaffirmé l'engagement du Gouvernement à poursuivre ses efforts pour une coopération mutuellement bénéfique et génératrice de bien-être pour les populations.
La réunion du CDC a rassemblé plusieurs membres du Gouvernement, notamment les ministres de l'Intérieur et de la Sécurité, de l'Éducation nationale et de l'Alphabétisation, du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion des PME, de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, ainsi que de la Femme, de la Famille et de l'Enfant. Des représentants du secteur privé, de la société civile et des partenaires financiers bilatéraux et multilatéraux ont également participé à la réunion.
A l’issue de la réunion, le CDC a adopté sept décisions visant à renforcer l'efficacité des interventions du SNUD pour accompagner le Gouvernement dans l'accélération de la mise en œuvre du Plan National de Développement 2021-2025.
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Histoire
09 mai 2023
Les Nations Unies et le CESEC signent un accord de collaboration pour renforcer leur partenariat
Le Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) de la Côte d'Ivoire et les Nations Unies ont signé, le 17 avril 2023, un mémorandum d'entente pour renforcer leur partenariat en faveur du développement durable dans le pays.
L’ambition du CESEC à coopérer avec le Système des Nations Unies pour le Développement (SNUD) permettra aux deux parties prenantes de contribuer plus efficacement à la réalisation des principaux objectifs de développement que s’est fixée la Côte d’Ivoire dans son Plan National de Développement 2021-2025 et de “donner des réponses qualitatives aux défis de développement qui s’imposent à notre pays” comme l’a souligné le Président du CESEC, Dr. Eugène Aka Aouélé.
En sa qualité d’organe consultatif de dialogue et de concertation dans le domaine économique, social, environnemental et culturel, le CESEC joue un rôle clé dans le dispositif institutionnel de la Côte d’Ivoire. “Son importance découle de sa mission qui est de contribuer à l’élaboration de la politique gouvernementale et de produire des avis dans le cadre de ces champs de compétence, adressés au Président de la République, au Président de l’Assemblée nationale et au Président du Sénat”, a rappelé Dr. Eugène Aka Aouélé.
Un partenariat pour consolider l'engagement commun en faveur des ODD
L’appui du Système des Nations Unies au CESEC couvrira la facilitation dans les domaines du renforcement de capacités et de l’appui à la rédaction du rapport annuel du CESEC sur la situation économique, sociale, environnementale et culturelle de la Côte d’Ivoire. Dans ce cadre, les Nations Unies feront bénéficier à cette institution nationale des capacités techniques disponibles au sein des agences, fonds et programmes du Système et de l’expertise au niveau régional ou global.
Pour sa part, le CESEC entend coopérer avec le SNUD dans le cadre du développement d’actions concertées pour donner des réponses qualitatives aux défis en rapport avec les champs de mission du CESEC et en matière d’appui-conseil au Gouvernement afin de mieux aider à la prise de décision en matière de politique de développement durable.
L’appui au plaidoyer du SNUD en faveur de réalisation des Objectifs de Développement Durable constituera un autre axe central de cette coopération.
« Vos domaines d’action et de plaidoyer rejoignent ceux des Nations Unies. Ce cadre partenarial que nous signons nous permettra de renforcer notre engagement commun en faveur des ODD, d’augmenter les opportunités d’échanges, de faciliter la collaboration avec les entités qui composent le Système des Nations Unies et de faire le suivi de nos interactions pour le bénéfice des populations vivant en Côte d’Ivoire. Nous nourrissons l’espoir de voir cette signature apporter une impulsion nouvelle au dynamisme de la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et les Nations Unies », s’est réjoui le Coordonnateur résident des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Philippe Poinsot.
Cet accord intervient dans un contexte particulier où les pays ont besoin d’être accompagnés dans leurs efforts pour “sauver "les ODD dont la réalisation est menacée par l'effet combiné des catastrophes climatiques, des conflits, de la récession économique et des effets persistants de la pandémie de la COVID-19.
Le mémorandum entre les deux institutions est conclu pour une durée d’un an renouvelable.
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Histoire
13 mars 2023
La Côte d'Ivoire accueillera la Journée mondiale de l'environnement 2023 et mettra l'accent sur les solutions à la pollution plastique
La Côte d'Ivoire accueillera la Journée mondiale de l'environnement 2023 le 5 juin, avec pour thème les solutions à la pollution plastique, ont annoncé aujourd'hui le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et la Côte d'Ivoire.
Cette année marque le cinquantenaire de la Journée mondiale de l'environnement, après sa création par l'Assemblée générale des Nations unies en 1972. Au cours des cinq dernières décennies, cette journée est devenue l'une des plus grandes plateformes mondiales de sensibilisation à l'environnement. Des dizaines de millions de personnes participent en ligne et en personne à des activités, des événements et des actions dans le monde entier.
« Le fléau de la pollution plastique est une menace visible qui a des effets négatifs importants sur chaque communauté dans le monde », a déclaré Jean-Luc Assi, ministre ivoirien de l'Environnement et du Développement durable. « En tant qu'hôte de la Journée mondiale de l'environnement 2023, nous invitons tous les secteurs : les gouvernements, les entreprises et la société civile, à se réunir pour trouver et défendre des solutions. »
La Côte d'Ivoire a interdit l'utilisation des sacs en plastique depuis 2014, soutenant ainsi le passage à des emballages réutilisables. La plus grande ville du pays, Abidjan, est également devenue un pôle pour les start-ups qui cherchent à vaincre la pollution plastique.
Plus de 400 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dans le monde, la moitié est conçue pour être utilisée une seule fois et moins de 10 % du total sont recyclés. On estime que 19 à 23 millions de tonnes de plastique finissent dans les lacs, les fleuves et les océans.
Les microplastiques, de minuscules particules de plastique mesurant jusqu'à 5 mm de diamètre, se retrouvent dans la nourriture, l'eau et l'air. On estime que chaque personne sur la planète consomme plus de 50 000 particules de plastique par an, et bien plus encore si l'on tient compte de l'inhalation des particules qui se trouvent dans l’air. Le plastique à usage unique jeté ou brûlé nuit à la santé humaine et à la biodiversité et pollue tous les écosystèmes, du sommet des montagnes au fond des océans.
En s’appuyant sur la science et les solutions disponibles pour s'attaquer au problème, les gouvernements, les entreprises et les autres parties prenantes doivent intensifier et accélérer les mesures pour faire face à cette crise. Cela souligne l'importance de cette Journée mondiale de l'environnement pour mobiliser une action transformatrice aux quatre coins du monde.
Cette année, la Journée mondiale de l'environnement sera soutenue par le gouvernement des Pays-Bas, qui fait partie des pays qui prennent des mesures ambitieuses tout au long du cycle de vie des plastiques. Il est signataire de l'engagement mondial en faveur de la nouvelle économie des plastiques et membre du partenariat mondial contre la pollution plastique et les déchets marins. Le gouvernement des Pays-Bas est également membre de la coalition « High Ambition » qui demande un instrument international fort et ambitieux, juridiquement contraignant, pour lutter contre la pollution plastique.
« La pollution plastique et ses effets néfastes sur la santé, l'économie et l'environnement ne peuvent être ignorés. Il est urgent d'agir. Dans le même temps, nous avons besoin de véritables solutions, efficaces et solides », a déclaré Vivianne Heijnen, ministre néerlandaise de l'Environnement. « Dans le cadre de plusieurs politiques visant les plastiques, les Pays-Bas et la communauté européenne dans son ensemble sont pleinement engagés à réduire la production et la consommation de plastique à usage unique, qui peut et doit être remplacé par des alternatives durables. »
Cette annonce donne suite à la résolution adoptée en 2022 à l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement visant à élaborer un instrument juridiquement contraignant sur la pollution plastique, y compris dans l'environnement marin, dont les négociations devraient s’achever d'ici à la fin 2024. La première réunion du Comité intergouvernemental de négociation (CIN-1) s'est tenue en Uruguay en décembre 2022 et la deuxième réunion devrait se tenir à Paris en mai 2023. L'instrument doit être fondé sur une approche globale qui porte sur l'ensemble du cycle de vie du plastique.
« Nous devons saisir toutes les opportunités et nous engager avec toutes les parties prenantes pour traiter le problème du plastique dans sa globalité », a déclaré Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE. « La Côte d'Ivoire et les Pays-Bas font partie des pays qui relèvent ce défi et adoptent les avantages d'une économie circulaire du plastique ». La commémoration du cinquantenaire de la Journée mondiale de l'environnement est l'occasion pour tous les gouvernements, les entreprises, les groupes communautaires et les particuliers de se joindre à cet élan. »
Le mot-dièse ainsi que le slogan de la campagne de la Journée mondiale de l'environnement 2023 sera #CombattreLaPollutionPlastique.
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Vidéo
13 mars 2023
Sauvée de la fistule obstétricale et devenue autonome, Marie dirige sa petite entreprise de couture.
Victime de fistule obstétricale, Abenan Marie a longtemps été marginalisée. L'UNFPA en Côte d'Ivoire et l'Agence internationale de coopération sud-coréenne (KOICA) l'ont aidée à se faire opérer et à se relancer socioéconomiquement. Aujourd'hui, Marie est fière d'offrir de l'emploi à des jeunes dans son nouvel atelier de couture.
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Histoire
22 mai 2023
L’assistance s’organise pour faire face aux besoins des milliers de nouveaux réfugiés burkinabés enregistrés en Côte d’Ivoire
Depuis le 27 avril 2023, le gouvernement ivoirien, par l'intermédiaire de la Direction de l'aide et de l'assistance aux réfugiés et apatrides -DAARA-, en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés et l'Office national de l'état civil et de l'identification -ONECI-, a enregistré plus de 12 000 nouveaux réfugiés dans le nord de la Côte d'Ivoire. Bien que les violences et l’insécurité au Burkina Faso aient poussé, à partir de 2021, des populations à fuir vers la Côte d'Ivoire, le nombre de nouvelles arrivées s’est accru depuis décembre 2023 avec en moyenne 4 000 arrivants enregistrés par mois.
C’est pour évaluer la situation et renouveler le soutien des Nations unies que la Directrice régionale du HCR, Millicent Mutuli, s'est rendue en Côte d'Ivoire du 24 au 28 avril 2023. Elle a rencontré des représentants du gouvernement, des autorités locales, des agences des Nations Unies et d'autres partenaires, ainsi que des réfugiés et des membres de la communauté d'accueil.
Au cours de son séjour, elle a salué l'hospitalité du Gouvernement et des communautés d'accueil envers les réfugiés et a réaffirmé l'engagement du HCR à collaborer avec le gouvernement et les partenaires pour fournir une réponse adéquate dans la région nord du pays. Dans la ville de Ferkessédougou, Mme Mutuli a inauguré un sous-bureau du HCR. « Cette base servira à renforcer nos capacités opérationnelles dans l’appui à la réponse en faveur des populations réfugiés et des communautés hôtes », a-t-elle relevé.
Le gouvernement ivoirien, en collaboration avec ses partenaires internationaux, continue de travailler pour assurer la protection et l'assistance aux réfugiés provenant principalement des régions des Cascades et du Sud-Ouest du Burkina Faso. Des efforts sont déployés pour répondre à leurs besoins fondamentaux, notamment en termes d'abris, de nourriture, de soins de santé et d'éducation. Des mesures sont également prises pour renforcer les capacités locales, faciliter l'intégration des réfugiés dans les communautés d'accueil et garantir la cohésion sociale. « L'appui continu de la communauté internationale est destiné à soutenir la réponse gouvernementale aux besoins urgents des réfugiés. C’est pourquoi les Nations unies collaborent étroitement avec les autorités de Côte d’Ivoire pour aider à trouver des solutions durables à cette crise », a souligné Mme Mutuli à l’issue de sa visite en Côte d’Ivoire.
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Histoire
15 mai 2023
ONU Femmes met à la disposition des Clubs Genre des universités un manuel de fonctionnement et un guide de gestion financière pour améliorer leurs performances
La participation et l'engagement des jeunes dans la promotion d'un développement inclusif demeurent une priorité pour l’ONU Femmes Côte d’Ivoire. Dans cette optique, l'organisation soutient depuis 2018 la mise en place de Clubs Genre au sein des universités publiques de Côte d'Ivoire, en collaboration avec la Direction des Œuvres Universitaires, de la Vie Associative et du Genre (DOUVAG) du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
Ces clubs jouent un rôle essentiel en sensibilisant les étudiantes et étudiants sur l'égalité des genres, en promouvant les droits des femmes et des filles, et en luttant contre toutes les formes de discrimination et de violence basées sur le genre. Afin d'améliorer leur efficacité et leurs performances, l'ONU Femmes a élaboré en 2022, avec le soutien financier de l'Ambassade de Suisse en Côte d'Ivoire, un manuel de fonctionnement et un guide de gestion financière, à la suite des recommandations tirées d'une caravane universitaire organisée dans le cadre de la campagne Génération Égalité en 2021 et qui avait contribué à redynamiser les Clubs Genre mis en place.
Le 18 avril 2023, ces documents ont été remis au Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Professeur Adama Diawara. A cette occasion, Antonia Sodonon, Représentante Résidente d'ONU Femmes Côte d'Ivoire, a souligné l'importance de la disponibilité de ce manuel de fonctionnement et du guide de gestion financière, qui fera des Clubs Genre présents dans les 8 universités publiques de Côte d'Ivoire de réels canaux de mobilisation, de plaidoyer et de sensibilisation en matière d'égalité des sexes et d'autonomisation des femmes.
Pour sa part, le Ministre Adama Diawara a mis en avant l'importance de la création des Clubs Genre au sein des universités, soulignant qu'ils jouent un rôle essentiel dans la sensibilisation sur l'égalité des chances, l'accès équitable aux opportunités pour tous et la lutte contre les violences basées sur le genre, notamment le harcèlement et le viol.
En définitive, ces documents cadres du fonctionnement des clubs genre permettront d’accélérer le processus d’appropriation nationale, de socialisation et d’institutionnalisation des Clubs Genre.
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Histoire
04 mai 2023
La contribution du secteur privé ivoirien au développement durable au cœur d’un Forum sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises
En collaboration avec le Pacte Mondial des Nations Unies et la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), le Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies en Côte d'Ivoire a organisé un Forum sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) le 13 avril 2023, à Abidjan. Le Forum a réuni une centaine de participants, notamment du Ministère de l'Industrie et du Commerce, des Nations unies, des entreprises ivoiriennes et de la société civile, qui ont réfléchi aux modalités de contribution du secteur privé à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) en Côte d'Ivoire.
Intégrer les ODD au "business model" des entreprises
« L’atteinte des objectifs de développement durable devrait être intégrée au "business model" des entreprises. Ce changement de paradigme est nécessaire pour renforcer la contribution du secteur privé au développement durable ; le Pacte Mondial des Nations Unies offre une plateforme qui permet aux entreprises d’interagir et de partager des expériences sur les politiques commerciales responsables. Il regroupe au total près de 18 000 entreprises, dont 800 sur le continent africain, mais seulement 5 en Côte d'Ivoire. C’est pour encourager les entreprises ivoiriennes intervenant en Côte d'Ivoire à mettre en place un réseau local du Pacte Mondial que nous avons organisé ce forum », a expliqué le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies (SNUD) en Côte d'Ivoire, Phillipe Poinsot, soutenu par Felix Baengenga du Pacte Mondial. “Derrière chaque ODD, il existe une opportunité d’affaires. C’est ce message que nous souhaitons faire passer aux entreprises ivoiriennes afin qu’elles rejoignent cette initiative stratégique, et qu’elles développent et valorisent des activités qui contribuent aux ODD tout en créant les conditions pour un avenir plus durable et équitable pour tous en Côte d'Ivoire », a-t-il renchéri.
74% du financement du Plan national de développement attendu du secteur privé
Afin d’approfondir les échanges sur les pratiques RSE des entreprises ivoiriennes et leur implication dans la réalisation des ODD, deux panels se sont tenus au cours de ce forum.
Le premier a abordé la question du secteur privé ivoirien face aux enjeux du développement durable, en analysant le comportement du secteur privé ivoirien face aux défis de durabilité dans un contexte socio-économique de plus en plus dynamique et exigeant, et en discutant de l'accompagnement du gouvernement pour faciliter l'intégration des enjeux de développement durable dans les pratiques des entreprises ivoiriennes.
Le Directeur Général de l’Industrie, Emmanuel Tra Bi, représentant le Ministre ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, a rappelé que le gouvernement ivoirien avait initié des réformes générales et structurelles, à l’instar de la loi sur le développement durable de 2014 pour inciter les entreprises à s‘engager sur la voie des ODD. « Les entreprises en Côte d’Ivoire devraient prendre conscience de l’urgence de s’impliquer dans des politiques de RSE. Le secteur privé a résolument la capacité de créer des solutions viables pour répondre aux défis de développement durable et accélérer l’atteinte des ODD. C’est fort de ce rôle crucial du secteur privé que le Gouvernement en a fait le principal partenaire dans le financement du plan national de développement 2021-2025 pour lequel une contribution de plus de 43,000 milliards de FCFA, soit 74% du financement total, est attendue des entreprises de Côte d’Ivoire », a-t-il soutenu. Le Directeur Afrique du Pacte Mondial des Nations Unies, Dr. Hervé Lado, a préconisé de recourir au cadre légal privilégié que constituent les partenariats-publics-privés pour accroître la participation du secteur privé au développement. « Les partenariats publics-privés constituent un domaine où le secteur public et le secteur privé se rencontrent pour réaliser des projets d’intérêts généraux liés aux ODD », a-t-il expliqué. Pour sa part, le Représentant résident de l’ONUDI, Tidiane Boye, a explicité combien le partenariat entre le SNUD et le secteur privé était une condition essentielle pour aspirer à une meilleure prise en compte des enjeux de RSE par les entreprises ivoiriennes. « L’atteinte des ODD doit rester une démarche collective », a-t-il justifié en revenant sur une initiative de l’ONUDI qui accompagne 5 entreprises ivoiriennes polluantes dans un programme de réduction d’émissions de CO2 afin de leur permettre une transition vers un système de production durable.
Politiques RSE et création de valeurs au sein de l'entreprise
Chaque entreprise - petite, moyenne ou grande - peut contribuer à des priorités de développement (ODD) par le biais de ses activités principales (chaînes de valeur) et en y intégrant les démarches de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), qui permettent de développer la performance globale de l'entreprise tout en ayant un impact positif sur son évolution.
Me Michel Brizoua-Bi, Président de la Commission Gouvernance, Ethique et RSE de la CGECI, est ainsi revenu au cours du deuxième panel portant sur les politiques RSE et la création de valeurs au sein de l’entreprise sur la prépondérance de la définition d’indicateurs (de résultats) liés aux ODD au sein des entreprises afin qu’elles puissent évaluer concrètement à travers des objectifs sociétaux, environnementaux et financiers leur progression vers un mode de plus production plus durable. Il a salué la disponibilité du SNUD en partenariat avec la CGECI à accompagner les entreprises dans leur démarche RSE (dissémination de bonnes pratiques) à travers la mise en place d’un réseau local du Pacte Mondial en Côte d'Ivoire.
M. Frédéric Lapeyre, Représentant Résident de l’Organisation Internationale du Travail, a mis en avant le besoin de mise en cohérence des politiques RSE développées par les entreprises ivoiriennes. « Il ne doit pas s’agir d’actions ponctuelles, d’initiatives isolées, mais de stratégies de long terme en adhésion avec la politique gouvernementale et les ODD dans une sorte de cadre harmonisé ».
« De nombreuses entreprises ivoiriennes pratiquent déjà au quotidien des actions qui relèvent de la RSE, sans pour autant l’associer formellement à de la RSE. Les bonnes pratiques développées jusqu’alors doivent s’étendre à l’ensemble des acteurs de la chaine de valeur », a quant à lui plaidé Léonce Yacé, le Directeur Général de NSIA Banque, une des entreprises ivoiriennes membres du Pacte Mondial des Nations unies.
Le forum a également permis de mettre en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises ivoiriennes dans leur quête de durabilité, notamment le manque de ressources financières et humaines et l'accès limité aux technologies vertes.
Bien que la prise en compte de la RSE soit encore relativement récente dans le secteur privé ivoirien, elle se développe progressivement, portée par les grandes entreprises et encouragée par des initiatives d'accompagnement des PME. « La CGECI s’engage à mobiliser les entreprises ivoiriennes à s’inscrire au Pacte Mondial des Nations Unies et exhorte les dirigeants d'entreprises à entreprendre les démarches nécessaires pour y adhérer », a conclu Diomandé Valassine, Vice-Président de la CGECI.
Lire également Rapport du Forum sur la RSE
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Histoire
14 mai 2023
Autosuffisance en ressources halieutiques : des fermes pilotes pour renforcer la production de tilapia
La FAO soutient la mise en place de fermes piscicoles pilotes pour promouvoir le renforcement de la production de tilapia.
Le Gouvernement de Côte d’Ivoire s’est fixé comme objectif l’atteinte de la souveraineté alimentaire à l’horizon 2030 pour les denrées de grande consommation dont le poisson. Selon le Directeur de l’Aquaculture au Ministère des ressources animales et halieutiques (MIRAH), Ernest Kouadio, la production actuelle se situe entre 8 000 et 10 000 tonnes et pourrait être sensiblement accrue pour atteindre 60 000 tonnes en 2026.
L’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) à travers son programme FISH4ACP travaille à l’atteinte de cet ambitieux objectif.
Au dernier trimestre 2022, le programme FISH4ACP a initié un processus de sélection de dix fermes piscicoles pilotes sur l’ensemble du territoire national avec un double objectif : servir à promouvoir l'adoption de techniques améliorées d'élevage du tilapia et de gestion de ferme associée et contribuer à l’accroissement la production nationale du tilapia d’élevage.
Un mois après la sélection des fermes pilotes, une délégation de la FAO et du MIRAH s’est rendue sur deux des fermes pilotes respectivement situées à Ayamé et à Akouré afin d’échanger avec les responsables de ces fermes piscicoles.
Selon Djiré Foungnigué, Administratrice nationale du programme FISH4ACP, cette première rencontre avec les bénéficiaires du projet a permis de faire un diagnostic initial de la gestion de la ferme, apprécier leurs conditions de travail et échanger également sur leurs attentes dans le cadre de la collaboration avec le programme FISH4ACP.
Des difficultés à résoudre pour produire en abondance du poisson
Ainsi à Ayamé, Manizan Manzan Béatrice, s’est félicitée du choix porté sur sa ferme piscicole en cages flottantes. Ces cages sont installées sur un affluant du fleuve Bia à l’entrée de la ville d’Ayamé « Nous nous réjouissons du choix de notre ferme. Nous ferons l’effort de contribuer à accroitre la production de poisson et répondre ainsi à l’appel du Gouvernement. Cependant, nous sommes confrontés à certaines difficultés techniques et matérielles que sont l’acquisition d’une pirogue pour faciliter notre mobilité, des gilets de sauvetage pour améliorer nos conditions de travail. » a-t-elle fait remarquer.
A Akouré, c’est une ferme bâtie sur un site de 5 hectares comprenant 26 étangs en terre et 6 étangs hors sol en béton avec une capacité de production annuelle de tilapia de 20 tonnes par an qui a accueilli la délégation. Selon Onézine Koné, le Directeur technique de cette ferme, la production pourrait être améliorée si la question de la qualité et de la quantité des géniteurs est réglée. « Le défaut de géniteurs nous empêche de produire en abondance » a-t-il déploré.
Le Programme de développement durable des chaînes de valeur de la pêche et de l’aquaculture dans les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, intitulé FISH4ACP, est une initiative de l'Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP). Ce programme d’une durée de 5 ans (2020-2024), est mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), et financé par l'Union européenne (UE) et le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ).
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Histoire
06 avril 2023
Renforcer la résilience des agriculteurs migrants et autochtones à travers un accès durable à l'eau
La raréfaction de l'eau induite par le changement climatique et l'accès limité aux infrastructures de pompage d'eau dans de nombreuses régions en Côte d'Ivoire constituent une menace sérieuse pour la sécurité alimentaire de milliers de personnes, y compris pour la migrante Nadège et ses enfants.
Kouadio Koffi Nadège, 33 ans, est une jeune agricultrice résidant à Bingerville, dans la périphérie d'Abidjan à une quinzaine de kilomètres de la capitale économique. " Il y a 4 ans, j’ai quitté le centre de la Côte d’ivoire parce que je n’avais pas de terres pour cultiver. Et j’ai rejoint Abidjan, qui était pour moi un eldorado. A mon arrivée, j’ai pu avoir une petite parcelle de terre ", explique-t-elle. Chaque jour, Nadège cultive des légumes sur un lopin de terre qu’elle loue temporairement à la communauté villageoise pour subvenir aux besoins de sa famille.
Elle a choisi l'agriculture périurbaine comme un moyen efficace de produire sa propre nourriture sur une petite parcelle de terre à proximité de la ville, et ainsi rester proche de sa famille. Cependant, elle explique que le manque d’eau l’empêche de cultiver autant qu’elle ne le souhaiterait. "La dépendance aux transformations saisonnières a eu un impact négatif sur le rendement de mes activités. Nous produisons une tonne de légumes là où nous aurions pu produire dix tonnes si nous avions un accès à l’eau. L’eau est pour moi une ressource problématique, il s’agit d’un véritable enjeu pour produire mes légumes qui me permettent de nourrir ma famille et tirer des revenus pour scolariser mes enfants. Chaque jour je suis obligée de parcourir de nombreux kilomètres pour récupérer de l’eau usée et venir arroser mes plans", s'inquiète Nadège.
Accroître la résilience des communautés migrantes et autochtones face au stress hydrique et aux changements climatiques
La main d’œuvre migrante est en effet particulièrement touchée par ces problématiques qui fragilisent les emplois dans le secteur agricole. L’atténuation ou la résolution des défis engendrés par la rareté de l’eau passe par une meilleure gestion des terres, des eaux et une facilité d’accès aux infrastructures de gestion de l’irrigation. Afin d’accroître la résilience des communautés migrantes et autochtones face au stress hydrique et aux changements climatiques, tout en renforçant la confiance des communautés dans les autorités locales et les structures étatiques, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) met en œuvre depuis janvier 2022, le projet " Protection et insertion de la main d’œuvre migrante et environnement dans l’agriculture urbaine et périurbaine " (MITSA), financé par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la France. Cette initiative fournit par exemple un dispositif de pompage solaire visant à renforcer la résilience des acteurs de l’agriculture urbaine et périurbaine face aux conséquences du changement climatique.
Le projet MITSA est important pour Nadège et pour de nombreux travailleurs migrants. Il permet d’améliorer leurs revenus et de renforcer durablement leurs résiliences face aux changements climatiques. Nadège est optimiste quant à l'avenir. " Aujourd'hui avec ce projet, on aura un accès durable à l'eau ; on pourra travailler moins et avoir de meilleurs rendements. Ça va changer mon quotidien ! ".
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Communiqué de presse
14 mai 2023
Le Programme alimentaire mondial signe un protocole d'accord avec le Ministère ivoirien de la Santé afin de renforcer la capacité opérationnelle des systèmes de santé publique
L'accord a été signé entre Dr Aka Charles KOFFI, Directeur de cabinet au MSHPCMU et Olivia HANTZ, Représentante et Directrice pays du PAM en Côte d’Ivoire. Cet accord de coopération vise le renforcement de la capacité opérationnelle des systèmes de santé publique en Côte d'Ivoire.
« Ce mémorandum consolide notre partenariat avec le ministère pour le renforcement durable des systèmes de santé publique dans le pays », a déclaré Olivia HANTZ au nom du PAM en Côte d’Ivoire. « Le PAM reste déterminé à travailler en synergie avec le ministère de la Santé et ses partenaires en leur apportant une expertise technique pour bâtir des chaines d’approvisionnement plus performantes, mieux préparées et plus résilientes aux crises ».
Depuis 2019, l’équipe de renforcement de la chaîne d’approvisionnement en santé, travaille avec le ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, la Direction de l’Activité Pharmaceutique (DAP), la Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique (NPSP) et l’Institut National d’Hygiène Publique (INHP) afin de contribuer au renforcement durable des chaînes d’approvisionnement de la santé publique et à une meilleure préparation aux urgences sanitaires.
« Le PAM soutient la DAP, dans le cadre d’un partenariat technique, pour la mise en place d’une approche dénommée « Tour de contrôle logistique », afin de créer une visibilité de bout en bout, du besoin, à la commande, au stockage et la distribution des produits à tous les stades de la chaine jusqu’au centre de santé au dernier kilomètre », a déclaré le Dr Rachelle DUNCAN, Directrice de la DAP.
Ce nouvel accord pour les années 2023-2025 permettra de contribuer aux défis de la réforme hospitalière du Ministère en charge de la santé, spécifiquement au niveau des différents Pôles Régionaux d’Excellence Santé (PRES).
Selon le Dr Aka Charles KOFFI, Directeur de cabinet au MSHPCMU, « l’appui technique du PAM permettra, au sein des Pôles Régionaux d’Excellence Santé (PRES), de renforcer les capacités de décisions des acteurs de la chaine d’approvisionnement des produits de santé pour l’optimisation de la distribution au dernier kilomètre, ainsi qu’au renforcement de la capacité de riposte du ministère face à d’éventuelles situations de risques, de crises ou d’épidémies ».
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Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situation d'urgence et utilise l'assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d'un conflit ou d'une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique.
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Communiqué de presse
15 mai 2023
Rapport national sur le développement humain 2021-2022 : La Côte d'Ivoire intègre la catégorie des pays à niveau de développement humain moyen
Le Ministère du Plan et du Développement, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a organisé le 5 avril 2022, le lancement du Rapport national sur le développement humain. La cérémonie a été présidée par Mme Nialé Kaba, Ministre du Plan et du Développement, en présence de plusieurs membres du gouvernement, dont ceux de l'Environnement et du Développement Durable, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, de la Promotion de la Jeunesse, de l'Insertion Professionnelle et du Service Civique, et de l'Éducation Nationale et de l'Alphabétisation.
Le Rapport sur le Développement humain 2021-2022, intitulé « Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation », met en évidence le contexte actuel du développement, dominé par des incertitudes chroniques et interactives à l’échelle mondiale.
La ministre Nialé KABA a souligné l'importance du rapport dans l'élaboration des politiques publiques et le suivi des progrès réalisés en matière de développement humain. Elle a également insisté sur les progrès réalisés par la Côte d'Ivoire qui a enregistré un progrès de 0,12 point, passant d'un Indice de Développement Humain (IDH) de 0,538 en 2020 à 0,550 dans le rapport 2021/2022, se classant ainsi 159ème sur les 191 pays et intégrant pour la première fois la catégorie des pays à IDH moyen.
Lors du panel animé par la Représentante Résidente du PNUD, Carol Flore-Smereczniak, en compagnie de quatre membres du Gouvernement et d’un membre du corps diplomatique, les ministres panélistes ont partagé leurs points de vue sur les enjeux spécifiques à leurs domaines respectifs et ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour améliorer le bien-être de la population et assurer un avenir plus prospère et durable pour tous.
Le rapport fournit des données et des analyses approfondies sur le développement humain et les tendances mondiales, servant de base pour l'élaboration de politiques et de programmes nationaux visant à promouvoir une croissance inclusive et durable. Il contribuera également à identifier les domaines prioritaires et les opportunités pour renforcer les capacités et les compétences des citoyens et des institutions.
La Représentante Résidente du PNUD a souligné que, pour la première fois en 32 ans, l'Indice de Développement Humain (IDH) global a baissé pendant deux années consécutives, annulant une grande partie des progrès réalisés vers la réalisation des objectifs de développement durable. Plus de 90 % des pays ont enregistré une baisse de leur IDH en 2020 ou 2021, et plus de 40 % ont vu leur score chuter au cours de ces deux années.
La Ministre du Plan et du Développement et la Représentante Résidente du PNUD ont ensemble salué les progrès réalisés par la Côte d’Ivoire et ont réitéré leur engagement à poursuivre leur collaboration pour la réalisation des ODD et la promotion du développement humain, en mettant l'accent sur la réduction des inégalités, la protection de l'environnement et l'autonomisation des femmes et des jeunes.
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Communiqué de presse
24 mars 2023
Les Nations Unies et le patronat initient un forum pour renforcer la Responsabilité Sociétale des Entreprises en Côte d'Ivoire
En intégrant les dix principes du Pacte Mondial des Nations Unies dans leurs stratégies, politiques et procédures, et en instaurant une culture de l'intégrité, les entreprises non seulement s'acquittent de leurs responsabilités fondamentales à l'égard de la société et de la planète, mais elles préparent également le terrain pour un succès durable dans les affaires. En effet, la réputation qu’elles tirent de leurs bonnes pratiques d’affaires forme un solide capital de confiance dans les relations avec leurs parties prenantes et partenaires, dans le pays comme à l’étranger.
Avec sa stratégie 2021-2023 pour l’Afrique, le Pacte Mondial des Nations Unies ambitionne de développer des réseaux d’entreprises responsables sur l’ensemble du continent et ainsi contribuer à l’atteinte des Objectifs du Développement Durable. Le continent africain compte déjà dix réseaux d’entreprises en 2022, constitués sur une base nationale ou multi-pays, avec une existence légale et un conseil d’administration, et qui fonctionnent de manière autonome, en partenariat avec le système des Nations Unies, les patronats et organisations du secteur privé, et le gouvernement. Les réseaux adaptent les solutions mondiales créées par le Pacte Mondial et, en même temps, innovent localement en fonction des spécificités et des opportunités pour améliorer les règles et les pratiques d’affaires. L’engagement du Pacte Mondial des Nations Unies en Côte d’Ivoire s’inscrit dans cette stratégie africaine.
En vue de préparer la mise en place du futur réseau, un Forum sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et le Développement Durable en Côte d’Ivoire aura lieu le 13 Avril 2023. Organisé par le Bureau du Coordinateur Résident des Nations Unies en Côte d’Ivoire, le Hub Afrique du Pacte Mondial des Nations Unies (à Abuja, Nigéria) et la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), il aura pour objectif d'échanger sur l’engagement actuel des entreprises dans le développement durable en Côte d’Ivoire, de sensibiliser les chefs d’entreprises sur les opportunités que représente le Pacte Mondial pour les entreprises qui rejoignent l’Initiative, et de définir les prochaines étapes pour la mise en place d’un réseau.
Pour préparer votre future adhésion au Pacte Mondial des Nations Unies, vous pouvez remplir le formulaire en ligne en suivant ce lien : Postulez | Pacte Mondial des Nations Unies
Contact: M. Felix BAENGENGA, baengenga@unglobalcompact.org
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Communiqué de presse
06 avril 2023
Un nouveau rapport du Fonds de l’Initiative Elsie et de l’ONU Femmes analyse les obstacles à la participation des femmes ivoiriennes en uniforme aux opérations de maintien de paix des Nations Unies
A l’instar de nombreux pays africains, la Côte d’Ivoire est impliquée dans la résolution des conflits dans le monde, en qualité de pays fournisseur de contingents. Elle a déployé ses premiers véritables contingents lors de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINURCA) sur la période 1998-2000. Depuis sa sortie de crise, le pays a renforcé son engagement à œuvrer à la restauration de la paix en mettant à la disposition de la communauté internationale et des pays en sortie de crise son expérience et expertise. En 2022, la Côte d’Ivoire occupait la 21ème place sur 122 pays contributeurs aux OMP dans le monde, avec 909 hommes et 62 femmes déployé-e-s. La participation des femmes en uniforme à ces contingents ivoiriens déployés a connu une évolution irrégulière. Au niveau de la Police en particulier, les plus grands nombres de femmes déployées ont été enregistrés en 2010 (23) et 2019 (25) contrairement aux années 2011, 2014 et 2020, au cours desquelles très peu de femmes ont été déployées.
Dans l’ensemble, bien que l’engagement du pays à promouvoir la paix semble clairement affiché, les conditions et les pratiques de déploiement du personnel en uniforme en général, et des femmes en particulier, restent insuffisamment documentées.
Cette étude a facilité l’identification des obstacles et opportunités à la participation significative des femmes policières aux OMP. A cet effet, les principaux facteurs à même de déterminer le nombre et la nature de la participation des femmes policières dans le contexte ivoirien -avant, pendant et après le déploiement - ont été examinés. Il s’agissait notamment de la représentativité des femmes au sein de la Police et des personnes en uniforme déployées ; la satisfaction de leurs besoins pendant les OMP ainsi que leur accès égalitaire aux opportunités, rôles et ressources à des niveaux de qualification semblables.
Les principaux résultats montrent que la Police Nationale de Côte d’Ivoire fournit des efforts pour accroitre non seulement le nombre de femmes au sein de l’institution, mais aussi leurs chances d’être déployées. La Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) fait également des efforts pour encourager les candidatures féminines afin de respecter le quota minimum de 25% fixé par l’ONU. Cependant, de nombreux obstacles ne sont pas de nature à favoriser une participation significative des policières aux OMP. Les barrières les plus importantes s’observent au niveau : i. des critères de déploiement (nombre d’années d’expériences, barrières linguistiques, peur du théâtre des opérations, etc.), ii. de la sélection pour le déploiement (manque d’information et de fluidité dans le système de rotation), iii. des infrastructures des OMP non-adaptées à certains besoins spécifiques des femmes et iv. de l’avancement professionnel (manque de reconnaissance de la hiérarchie policière vis-à-vis des déployées).
Selon l’étude, une législation adaptée pour un meilleur encadrement du processus de déploiement, la réduction de 15 à 10 du nombre d’années d’expérience requise pour candidater aux OMP, ou encore la décentralisation des processus de sélection et présélection permettraient, entre autres, de palier ces obstacles.
Cette évaluation, conduite au cours de l’année 2022 par la Cellule d’Analyse de Politique Économique du CIRES (CAPEC), sous la coordination du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, la Direction Générale de la Police Nationale en partenariat avec l’ONU Femmes Côte d’Ivoire. Elle s’inscrit principalement dans le cadre de la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil des Sécurité des Nations Unies sur les Femmes, la Paix et la Sécurité. Elle vise spécifiquement à faciliter la mobilisation et l’action des parties prenantes en faveur de la participation significative des femmes aux opérations de maintien de la paix.
À propos du Fond de l’Initiative Elsie (FEI) : Créé par les Nations Unies, le Canada et les États membres en 2019, le FEI est un fonds innovant, multilatéral qui a pour but d’accélérer les progrès accomplis vers la réalisation des objectifs de genre des Nations Unies, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et à la Stratégie 2018-2028 pour la parité des sexes applicable au personnel en uniforme (UGPS). Le FEI, un fonds d’affectation spéciale des Nations Unies placé sous l’égide d’ONU Femmes est financé par les contributions de l’Australie, du Canada, du Danemark, de la Finlande, de l’Allemagne, des Pays-Bas, de la Norvège, de la République de Corée et du Royaume-Uni. Le FEI appuie le déploiement durable et la participation significative des femmes en uniforme chargées du maintien de la paix, en fournissant une assistance et des incitations financières.
A propos de l’ONU Femmes : ONU Femmes est l’entité des Nations Unies consacrée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes. Porte-drapeau mondial des femmes et des filles, ONU Femmes a été créée pour accélérer les progrès dans la réponse apportée à leurs besoins partout dans le monde. En Côte d’Ivoire, ONU Femmes met l’accent sur les domaines prioritaires suivants : (i) Gouvernance, participation politique et leadership des femmes ; (ii) Autonomisation économique des femmes ; (iii) Lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles ; (iv) Femmes, Paix et Sécurité, et le Genre dans l’Action Humanitaire.
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Communiqué de presse
20 mars 2023
Coopération Sud-Sud : La Côte d'Ivoire, la Guinée et le Sénégal mutualisent les connaissances et bonnes pratiques de gestion des chaînes d'approvisionnement de la santé publique
Du 14 au 16 mars 2023, les experts en logistique sanitaire des ministères de la Santé de la Guinée et du Sénégal ont échangé sur les concepts clés et les bonnes pratiques de pilotage des chaînes d’approvisionnement en s’appuyant sur l’exemple de la Côte d’Ivoire.
« Les chaînes d’approvisionnement de la santé publique sont complexes du fait des spécificités de certains produits nécessitant des dispositions particulières » a déclaré Olivia Hantz, Représentante du PAM en Côte d’Ivoire. « Le PAM dispose d’une expertise et d’un savoir-faire avérés dans le domaine de la logistique. C’est pourquoi nous collaborons avec les Etats pour assurer une gestion efficiente de la chaîne d’approvisionnement afin de rendre disponibles les produits auprès des populations bénéficiaires, et ce jusqu’au dernier kilomètre ».
Depuis 2019, le PAM et la Direction de l’Activité Pharmaceutique (DAP) de Côte d’Ivoire ont mis en place une « tour de contrôle logistique » qui permet d’intégrer toutes les données de la chaîne et de générer des analyses pertinentes pour une bonne gestion de la chaîne d’approvisionnement.
« En puisant dans l’expérience logistique du PAM, nous avons pu mettre en place des outils d’analyse nécessaires pour la Côte d’Ivoire. Ces solutions peuvent être reproduites dans les pays voisins, qui ont autant besoin que nous, d’une chaîne d’approvisionnement performante », a expliqué Dr. Danielle Hodjo, Sous-Directrice chargée de la Politique pharmaceutique nationale au Ministère de la Santé de Côte d’Ivoire
Pour les experts des trois pays qui affichent un intérêt particulier pour la gestion stratégique de la logistique sanitaire, cette rencontre constitue le point de départ pour la mise en place d’une « communauté » d’experts dans le domaine afin de mutualiser des bonnes pratiques.
« Dans sa vision de catalyseur de bonnes pratiques, le CERFAM salue cet atelier de coopération régionale et s'engage à contribuer à la diffusion et à la promotion de bonnes pratiques à tous les niveaux et dans tous les pays d'Afrique », a déclaré Patrick Teixeira, Directeur intérimaire du CERFAM. « Assurément, l'apprentissage mutuel et l'échange de savoir-faire accéléreront le développement de solutions innovantes et durables pour une santé publique plus forte en Afrique. »
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Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d'urgence et utilise l'assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d'un conflit ou d'une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique.
Le CERFAM est un catalyseur et un facilitateur de bonnes pratiques et de solutions innovantes générées ou adaptées au contexte africain de lutte contre la faim et la malnutrition. Le Centre poursuit sa mission de transformer les bonnes pratiques en opportunités pour faire avancer la mise en œuvre de l'Objectif de développement durable (ODD) 2 en Afrique, en promouvant la recherche, l'assistance technique, les partenariats et le plaidoyer à travers la coopération Sud-Sud et le renforcement des capacités.
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