Dernières actualités
Allocution
19 septembre 2023
L’heure est venue: Discours du Secrétaire général lors du Forum Politique de Haut Niveau sur le Développement Durable de 2023
Pour en savoir plus
Vidéo
18 septembre 2023
78ème session de l'Assemblée Générale des Nations Unies : accélérer la réalisation des ODD
Pour en savoir plus
Histoire
18 septembre 2023
Les Etats décident d’intensifier les efforts pour atteindre les Objectifs de développement durable
Pour en savoir plus
Dernières actualités
Les objectifs de développement durable en Côte d'Ivoire
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Côte d'Ivoire:
Vidéo
19 septembre 2023
78ème session de l'Assemblée Générale des Nations Unies : accélérer la réalisation des ODD
À l’ouverture du Sommet des ODD et pour accélérer leur réalisation, le Secrétaire général de l’ONU énumère six domaines cruciaux où des transitions urgentes sont nécessaires notamment investir dans les systèmes éducatifs pour offrir une éducation de qualité aux enfants ; créer de nouveaux décents et élargir la protection sociale ; et cesser la guerre contre la nature.
1 / 5

Histoire
19 septembre 2023
Les Etats décident d’intensifier les efforts pour atteindre les Objectifs de développement durable
« Les ODD ne sont pas qu'une simple liste d'objectifs. Ils portent les espoirs, les rêves, les droits et les attentes de personnes du monde entier. Et ils constituent le moyen le plus sûr de respecter nos obligations envers la Déclaration universelle des droits de l'homme, dont nous célébrons le 75ème anniversaire », a déclaré António Guterres, Secrétaire général de l'ONU à l’ouverture du Sommet des ODD, le 18 septembre 2023.
« Pourtant, aujourd'hui, seuls 15% des objectifs sont en bonne voie. Nombre d'entre eux reculent. Au lieu de ne laisser personne de côté, nous risquons de laisser les ODD de côté », a-t-il prévenu, réclamant « un plan de sauvetage mondial ».
Répondant à l'appel du Secrétaire général, les dirigeants du monde entier ont convenu au début de ce Sommet des ODD qui se déroule les 18 et 19 septembre, d'intensifier de toute urgence leurs efforts pour atteindre les ODD, la feuille de route mondiale pour sortir des crises, d'ici 2030.
En 2015, les dirigeants du monde ont fait une promesse mondiale historique de garantir les droits et le bien-être de chacun sur une planète saine et prospère lorsqu’ils ont accepté l’Agenda 2030 et les 17 ODD.
Cependant, à mi-chemin de leur mise en œuvre, les ODD sont en péril. Des dizaines de millions de personnes sont tombées dans la pauvreté depuis 2020. Plus de 110 millions de personnes sont déplacées de force. Les inégalités se sont aggravées, de manière frappante pour les femmes et les filles. De nombreux gouvernements sont contraints de choisir entre le remboursement de la dette et l’investissement dans les soins de santé et l’éducation. L’urgence climatique fait des ravages sur les vies et les moyens de subsistance. Les pays en développement et les populations les plus vulnérables du monde continuent de subir le poids de ces crises.
Déclaration politique
Lundi, les dirigeants ont adopté une Déclaration politique soulignant leur engagement collectif à construire un monde durable, inclusif et prospère d'ici 2030.
En mettant fortement l'accent sur les moyens de mise en œuvre, et en particulier sur le financement du développement, la Déclaration reconnaît que sans un bond quantique dans les investissements pour permettre des transitions justes et équitables en matière d'énergie, d'alimentation et numérique, ainsi qu'une transformation de l'éducation et une protection sociale solide dans les pays en développement, les objectifs ne seront tout simplement pas atteints.
En outre, la Déclaration appelle à une action immédiate pour mettre en œuvre les mesures de relance des ODD proposées par le Secrétaire général de l'ONU, qui appelle à une augmentation massive du financement pour la réalisation de ces objectifs à hauteur de 500 milliards de dollars chaque année. Elle témoigne également du ferme soutien de tous les pays à une réforme indispensable de l’architecture financière internationale afin de mieux refléter l’économie mondiale d’aujourd’hui.
« Je suis profondément encouragé par le projet de Déclaration politique détaillé et de grande envergure examiné ici aujourd’hui – en particulier par son engagement à améliorer l’accès des pays en développement au carburant nécessaire au progrès des ODD : le financement », a déclaré le Secrétaire général, peu avant l'adoption de la Déclaration. « Cela peut changer la donne et accélérer la réalisation des ODD ».
Selon lui, il y a six domaines cruciaux où des transitions urgentes sont nécessaires : agir contre la faim ; accélérer la transition vers les énergies renouvelables ; partager plus largement les avantages et les possibilités du numérique ; investir dans les systèmes éducatifs pour offrir une éducation de qualité aux enfants ; créer de nouveaux emplois décents et élargir la protection sociale ; et cesser la guerre contre la nature.
Une action concertée et ambitieuse est nécessaire
De son côté, le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Dennis Francis, a noté qu'en dépit des engagements, 1,2 milliard de personnes vivaient toujours dans la pauvreté en 2022 et qu'environ 8% de la population mondiale, soit 680 millions de personnes, seraient toujours confrontées à la faim d'ici la fin de la décennie. La communauté internationale ne peut pas accepter ces chiffres, a-t-il dit.
« Grâce à une action concertée et ambitieuse, il est encore possible que, d'ici 2030, nous puissions sortir 124 millions de personnes supplémentaires de la pauvreté et réduire de quelque 113 millions le nombre de personnes souffrant de malnutrition », a-t-il déclaré.
La Présidente du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), Paula Narváez, s'est dite encouragée par l’adoption de la Déclaration politique, la qualifiant de témoignage de l’engagement indéfectible des dirigeants en faveur de la mise en œuvre des ODD.
L’ECOSOC est au cœur du travail du système des Nations Unies sur les trois piliers du développement durable – économique, social et environnemental – et fournit une plate-forme de suivi et d’examen des objectifs, a-t-elle souligné.
« Cette semaine devrait constituer un tournant pour sauver les ODD », a-t-elle déclaré. « Nous ne devons pas laisser passer ce moment ».
Engagements mondiaux et nationaux
Plus de 100 pays doivent présenter des engagements nationaux en faveur de la transformation des ODD incluant les transitions prioritaires et les domaines d'investissement, établissant des références nationales pour réduire la pauvreté et les inégalités d'ici 2027 et renforçant les cadres institutionnels pour soutenir les progrès des ODD.
En plus de ces engagements nationaux, les pays développés et les autres pays qui en ont la capacité doivent prendre des engagements mondiaux individuels en s'appuyant sur la proposition du Secrétaire général d'une relance les ODD et des moyens de mise en œuvre plus larges, tels que respecter les engagements en matière d'aide publique au développement, suspendre le paiement de la dette, et convenir de mécanismes de financement innovants.
Week-end d'action ODD
Les ODD ne peuvent pas être réalisés seulement par les gouvernements. Le week-end d'action ODD, les 16 et 17 septembre, a donné l'occasion à plus de 3.000 personnes de tous les secteurs de la société de présenter leurs engagements pour accélérer les progrès vers les ODD. La Journée de mobilisation des ODD du samedi 16 septembre a vu les entreprises, la société civile, la science, les autorités locales et les jeunes apporter des contributions significatives à la mise en œuvre des ODD.
La Journée d’accélération des ODD du 17 septembre a mis en lumière les initiatives des Nations Unies à fort impact qui montrent que la transformation est possible et contribueront à donner une dynamique d’action sur le terrain dans les années à venir. Les initiatives se concentrent sur six transitions majeures qui favoriseront les progrès dans la réalisation des ODD : protection sociale ; énergie ; éducation ; systèmes alimentaires ; transformation numérique ; biodiversité et nature, soutenues par un financement accru et d'autres soutiens, ainsi que par des actions visant à faire progresser l'égalité des sexes.
1 / 5

Histoire
06 septembre 2023
Du rêve de pilote à la conquête du marché ivoirien du miel, la longue quête d'un travail décent pour Cissé Mabré
Je faisais partie de cette génération dite sacrifiée. En grandissant, j'étais une bonne élève et je rêvais de devenir pilote. Dans ma famille, j’ai été la première personne à passer le baccalauréat. Mais lorsque nous avons terminé nos examens de fin d'études secondaires en 2004, la crise ivoirienne avait déjà commencé.
Je suis de la région du Kabadougou, au nord de la Côte d'Ivoire. Comme nous étions issues de zones assiégées par les forces rebelles au régime en place, nous étions traités d'élèves rebelles. J'étais la première de ma classe et je postulais pour l'Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB), une école prestigieuse en Côte d’Ivoire. Finalement, victime de stigmatisation, j’ai été jugée inapte à postuler pour cet institut universitaire.
J'ai alors décidé de quitter la Côte d'Ivoire pour aller au Canada, mais en vain. Vu que nous venions d'une famille très modeste, nous n'avons pas pu surmonter les obstacles liés à l’émigration.
Finalement, je me suis tournée vers deux Brevets de technicien supérieur (BTS), l'un en gestion des entreprises agricoles et l’autre à l'école d'élevage où l’on associait pratique et théorie. J'ai choisi de m'orienter vers l'agriculture ; c'était le domaine que je connaissais le mieux. J'étais déjà familière avec le milieu de l'élevage, mon père étant éleveur de volailles et ma mère apicultrice.
Lorsque j'ai obtenu mon diplôme en 2009, la crise financière et le chômage étaient à leur apogée. Je postulais des emplois, mais il n’y avait pas vraiment d'opportunités.
J'ai alors touché à tout. Pendant un certain temps, je tenais un cybercafé. J'ai également dispensé des services de conseil et d'orientation en matière d'élevage de volailles et de lapins. J'encadrais, je conseillais et on me payait à la prestation.
Puis une amie entrepreneuse qui connaissait mes ambitions en entrepreneuriat, m'a parlé du cours de formation de l'Organisation internationale du Travail (OIT) dénommé "Gérez Mieux Votre Entreprise" (GERME). Cette formation portait sur comment structurer son entreprise et organiser ses idées. J'ai candidaté et j'ai été reçue.
J'avais plein d'idées. Je voulais faire mille et une choses à la fois. Ma participation au programme GERME m'a permis de savoir par où commencer, et j'ai décidé de développer une activité de vente de miel.
Dans mon village, les gens avaient du miel et ne savaient pas quoi en faire. Ici à Abidjan, les gens cherchaient du très bon miel sans savoir où en trouver. Je me suis dit : "Pourquoi ne pas être l’intermédiaire entre ces gens ? "
Ce que j'ai apprécié le plus lors de la formation, c'est le fait qu'elle nous aide à mettre nos idées sur papier. Nous avons effectué des études de marché. Ils ne se sont pas contentés de nous donner des formations théoriques, ils nous ont mis au travail. Nous avons d'abord fait tout ce que nous devions faire sur le plan pratique, avant de créer le projet. Lorsque j’ai quitté la formation, j'avais un projet monté, fini, y compris un business plan.
L'une des choses que nous avons apprises au cours de la formation GERME, c'est qu'il faut vraiment connaître son domaine d'activité au maximum et minimiser les risques. J'avais une formation en élevage, et grâce à ma mère, j'avais de l'expérience en apiculture, que j'ai pu mettre à profit.
Dans mon village, les gens avaient du miel et ne savaient pas quoi en faire. Ici à Abidjan, les gens cherchaient du très bon miel sans savoir où en trouver. Je me suis dit : « Pourquoi ne pas être l’intermédiaire entre ces gens ? »
À l'époque, il y avait aussi cette tendance à tout vendre en stick : le dentifrice, le lait en poudre, la mayonnaise, même un repas. C'est pour cette raison que j'ai eu l'idée de proposer le miel en stick. Ainsi, les gens peuvent l'utiliser partout, dans des quantités très précises. Il n'est pas non plus salissant, car c'est un autre problème lorsque l'on transporte du miel.
Avec mon plan d'affaires, 11 millions de CFA (18 350 $) d'épargne et 100 millions de CFA (167 000 $) de fonds d'investissement, je me sentais prête à mettre en place mon projet. Pour autant, le démarrage de mon activité dans le secteur du miel a été très difficile. Ma famille ne me soutenait pas vraiment tout. Mais j'ai appris en tant qu'entrepreneuse que lorsque l'on croit en quelque chose, il ne faut pas renoncer à ses rêves, mais au contraire, créer sa propre histoire.
Voici maintenant cinq ans que je dirige l'entreprise. Nous avons remporté plusieurs prix, notamment le prix 2019 de l'entrepreneuriat féminin décerné par le patronat ivoirien. Nous distribuons aujourd’hui dans toutes les grandes surfaces à Abidjan et ailleurs en Côte d'Ivoire. Nous avons également commencé à attirer de nouveaux clients tels que les pharmacies et les hôtels. Nous travaillons également avec des restaurants-cafés, qui proposent nos sticks pour les personnes qui souhaitent avoir du miel à la place du sucre.
Le plus grand défi auquel nous sommes confrontés aujourd’hui est l'approvisionnement, c'est pourquoi j'ai décidé de me lancer dans la production. Nous avons actuellement 100 ruches. Notre objectif est d'en avoir entre 1500 et 2000 d'ici la fin de l'année 2025.
À terme, je souhaite obtenir une certification. Mon rêve est que mon miel soit distribué dans les supermarchés en Europe et dans la région du Golfe, au même titre qu'on retrouve les miels d'Europe dans nos rayons ici, partout à Abidjan.
Quand j'étais enfant, je rêvais d'être pilote. L’aventure et les voyages me passionnaient. L'entrepreneuriat est aussi un voyage, une aventure. J'ai appris à connaître des gens, à résoudre des problèmes et maintenant j'arrive à vivre décemment. Pour moi, c'est une très bonne chose. Lorsque nous avons commencé notre activité, le miel était acheté aux agriculteurs à 500 CFA (83 $) le litre. Aujourd'hui, grâce à la valeur ajoutée et à la promotion autour du miel, les gens achètent un litre de miel à 1 500 CFA (2,49 $). Auparavant, les agriculteurs avaient du mal à vendre leur production. Aujourd'hui, ils ont triplé le prix de vente de leur matière première. Je suis très fière de savoir que j'y ai contribué. Depuis que je suis étudiante, j’ai gardé cette citation inspirante de Ralph Emerson : « N'allez pas où le chemin vous mène, allez au contraire là où il n'y a pas de chemin et laissez une piste ». C'est justement ce que je suis en train de faire et ça me rend vraiment fière.
En bref
Gérez Mieux Votre Entreprise (GERME) est un programme de formation développé par l'Organisation internationale du Travail (OIT) pour soutenir la création de micro et petites entreprises.
L'OIT travaille en partenariat avec le Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP) du gouvernement ivoirien et avec la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI), pour dispenser la formation GERME en Côte d'Ivoire.
Plus de 500 entrepreneurs, dont Cissé Mabré, ont participé au programme GERME en Côte d'Ivoire.
En renforçant les compétences des entrepreneurs, le programme GERME vise à créer des emplois et de la richesse, et à lutter contre la pauvreté. Ce sont les objectifs de l'Objectif de développement durable n° 8 sur le travail décent et la croissance économique.
1 / 5

Histoire
06 septembre 2023
L'appel de Kouassi Lopez : Le métier de boucher marin, une voie d'avenir
Kouassi Kouassi Lopez, 39 ans, est boucher marin (découpe de poisson) depuis 14 ans sur différents marchés aux poissons d’Abidjan et récemment à Locodjro dans la commune de Yopougon. Marié et père de trois enfants, il dépend entièrement de cette profession pour subvenir aux besoins de sa famille.
Une nouvelle voie : De l'école au marché aux poissons
Lopez a entamé sa carrière dans le monde du poisson en 2009, après avoir interrompu ses études en CM2 et quitté sa ville natale d'Hiré, située au centre-ouest de la Côte d'Ivoire, pour Abidjan. Après plusieurs tentatives infructueuses de trouver un emploi, il se lie d’amitié avec un résident de son quartier, un boucher marin sur le marché du poisson d’Abobodoumé à Yopougon. Il apprécie rapidement ce métier et réussit à subvenir à ses besoins grâce à ses compétences. "C'est un métier comme un autre qui permet de gagner sa vie. Grâce à cette activité, j’arrive à m’occuper de ma famille et dans mon quartier, je bénéficie du respect des autres", confie-t-il avec un sourire.
Les défis du métier : L'aube tôt le matin et les périodes creuses
Bien que lucratif, le métier de boucher marin, n'est toutefois pas sans ses défis selon Lopez. "Pour accroître ses revenus, il faut être au travail dès 5 heures du matin pour obtenir suffisamment de poissons. Le thon est la principale ressource avec laquelle nous travaillons. Lorsque la pêche est bonne, je peux gagner jusqu'à 15 000 francs par jour. Si vous êtes compétent dans la découpe, les mareyeuses te font confiance et vous confient davantage de poissons", explique-t-il.
Toutefois, ce qu'il redoute le plus dans son métier, ce sont les périodes creuses, lorsque le poisson se fait rare. "Lorsqu'il n'y a pas de poisson, je passe mes journées à la maison en espérant que la situation s'améliore. Mais je suis fier de mon métier parce qu'il m'a rendu responsable", ajoute-t-il.
Un métier en évolution : Formation et entraide au sein de la COMATPHCI
Membre de la coopérative des mareyeuses et transformatrices des produits halieutiques de Côte d’Ivoire (COMATPHCI), Lopez a bénéficié du renforcement des capacités des membres de sa coopérative à travers le projet Initiative Pêche Côtière (IPC) de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO. « Avant, je travaillais dans le désordre sans aucune organisation, ni sécurité mais grâce ce projet, j’ai appris l’importance de l‘hygiène sur mon lieu de travail, la bonne organisation et la gestion financière. La coopérative m'offre également un encadrement solide et une entraide entre les membres » se réjouit-il.
Fort des connaissances acquises durant ces formations, Lopez envisage de perfectionner son métier de boucher marin. Il est convaincu que c'est grâce à cette profession qu'il pourra offrir une meilleure éducation à ses enfants dans des universités de renom.
À l'occasion de la Journée Mondiale de l'Alimentation célébrée chaque 17 octobre, Lopez insiste sur l'idée que "nous récoltons toujours ce que nous semons", et que chaque métier peut être honorable du moment qu'il rend responsable et digne. Il encourage les jeunes de sa génération à se détourner de la facilité et à considérer les opportunités offertes par le métier du "poisson", qui, selon son expérience, peut être une source de subsistance stable.
1 / 5
Vidéo
05 juillet 2023
Rapport Annuel 2022 - Nations Unies Côte d'Ivoire
L'année 2022 a été l’occasion pour nos 18 Fonds, Agences et Programmes en Côte d'Ivoire de poursuivre leurs interventions individuelles ou collectives en faveur des populations les plus vulnérables ou à risque. Découvrez en vidéo l'aperçu des résultats que nous avons obtenus en collaboration avec le Gouvernement, nos partenaires et les communautés en 2022.
1 / 5

Histoire
27 juillet 2023
Ma voie vers l’autonomisation - Le témoignage de Yao Adjoua Thérèse
Yao Adjoua Thérèse est la secrétaire générale de la coopérative agricole "Les Moissonneurs" basée à Toumodi au centre de la Côte d’Ivoire. Elle produit du manioc, de la banane, du maïs, et élève des escargots. Elle est bénéficiaire de ‘AFAWA’, le projet d’appui aux coopératives féminines du secteur du vivrier. Lancé en juillet 2022, AFAWA est un projet de 900 millions de FCFA (1,5 million USD), initié par l’ONU Femmes en collaboration avec la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Société Financière Internationale (SFI), qui ambitionne de faciliter l’accès aux marchés et au financement des petites et moyennes entreprises dirigées par des femmes en Afrique. L'histoire de Yao Adjoua Thérèse est un exemple inspirant de l'autonomisation des femmes entrepreneures en Afrique grâce à des projets d'appui comme AFAWA.
« Je suis Yao Adjoua Thérèse, veuve de 62 ans et secrétaire générale de la coopérative "Les Moissonneurs" à Toumodi, en Côte d'Ivoire. Ma vie a été faite de hauts et de bas, mais je suis fière d'avoir trouvé ma place au sein de cette coopérative et de contribuer à l'autonomisation des femmes de ma communauté. Après le décès de mon conjoint, j'ai dû faire face à la responsabilité de subvenir aux besoins de mes enfants et petits-enfants. Mon fils aîné a abandonné ses études à cause de problèmes de santé et s'est lancé dans l'élevage de poulets. Ma fille, diplômée universitaire, recherche toujours un emploi, tandis que mon plus jeune enfant poursuit ses études.
Malheureusement, j'ai été confrontée à un problème de santé moi aussi - une hernie discale. Cette situation m'a obligée à quitter mon travail d'éducatrice dans le secteur privé. Sans moyens financiers pour me soigner, j'ai pris la décision de travailler dans mon champ, ce qui m'a également permis de subvenir à mes besoins pendant ma convalescence. Après cette période difficile, j'ai tenté de retourner au travail, mais l’on a refusé de me reprendre. Cependant, cette déception a été le début d'une nouvelle opportunité pour moi. C'est à ce moment-là que j'ai rejoint la coopérative "Les Moissonneurs", dirigée par des femmes déterminées.
Je suis devenue la secrétaire générale de la coopérative et j'ai en charge la prise de notes pendant les réunions, ainsi que le compte-rendu pour les séances suivantes. Chaque femme de la coopérative a sa propre plantation, et je suis fière de cultiver six hectares de terres. Après la production du manioc, c'est la présidente de la coopérative qui établit le programme des récoltes. Ensemble, nous déterrons le manioc et le préparons pour l'envoyer à l'usine de transformation. La coopérative est bien organisée avec des groupes dédiés à différentes tâches essentielles. Nous avons un groupe spécialement chargé de la communication autour de nos produits, assurant leur promotion sur les radios locales et les réseaux sociaux. Un autre groupe gère les appels et enregistre les commandes des clients intéressés. Grâce aux formations de l’ONU Femmes, nous avons réussi à trouver des clients via WhatsApp. »
Une nouvelle chance d’enseigner grâce aux cours d’alphabétisation fonctionnelle numérique
« J’ai bénéficié d’une formation en alphabétisation fonctionnelle numérique, pour à mon tour venir former les femmes de la coopérative "Les Moissonneurs" ainsi que d’autres femmes de ma communauté. Je suis vraiment très fière de pourvoir enseigner à nouveau et d’aider les autres. Les femmes à qui j’apprends à lire et écrire deviennent progressivement indépendantes. Elles n'ont plus besoin d'assistance pour des tâches simples comme lire leurs SMS ou se déplacer dans une autre ville pour présenter leurs produits. Pour moi, l'apprentissage est une quête infinie, et peu importe l'âge, tant que nous avons le souffle de vie, nous avons le pouvoir de toujours apprendre. Il faut faire fi des moqueries et ne pas céder au découragement. AFAWA m'a véritablement permis de devenir une femme leader dans ma communauté, avec la conviction que je peux continuer à apprendre et à m'améliorer chaque jour grâce à ce programme.
« Grâce à l’alphabétisation [fonctionnelle numérique] de AFAWA, j’apprends à faire les calculs pour faire les comptes de mes marchandises. »
Konan Ahou Elizabeth, membre de la coopérative Les Moissonneurs, reçoit des cours d’alphabétisation de Yao Adjoua Thérèse.
« Avant, je ne savais pas écrire, mais grâce à l'alphabétisation de AFAWA, je peux maintenant former des lettres et apprendre à écrire. C'est une expérience incroyable que je peux partager avec ma fille, qui est en CP1 cette année. Je suis ravie de lui enseigner la lettre 'a' et le chiffre '1'. De plus, grâce à cette alphabétisation fonctionnelle numérique, j'apprends à faire les calculs pour mieux gérer les comptes de mes marchandises. »
Avec son initiative d'alphabétisation fonctionnelle numérique, le projet AFAWA est une illustration concrète de l'Objectif de développement durable 5 (ODD 5) des Nations Unies, qui vise à atteindre l'égalité des sexes et l'autonomisation de toutes les femmes.
1 / 5
Histoire
26 juillet 2023
De cadre supérieure à piscicultrice : Le chemin inspirant de Manizan Béatrice en Côte d'Ivoire
Manizan Manzan Béatrice est une quinquagénaire dont le nom est désormais bien connu dans le domaine de la pisciculture à Ayamé dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire. Sa spécialité, l’élevage de poissons en cages flottantes sur l’un des affluents de la Bia, un fleuve qui prend sa source au Ghana voisin et qui traverse tout le sud-ouest ivoirien pour se jeter dans l’océan atlantique.
Pourtant, cette passionnée d'aquaculture n'a embrassé ce nouveau métier que récemment. Avant 2021, Béatrice exerçait en tant que cadre supérieure dans l'industrie pharmaceutique à Abidjan. Après plus d’une vingtaine d’années d'expérience dans ce domaine, elle se décide à tenter une nouvelle aventure. « Je voulais désormais vivre mon rêve », explique-t-elle.
Informée d’une formation sur la pisciculture organisée par la mairie d'Ayamé, sa ville natale, elle est tombée sous le charme de cette activité et a découvert l'immense potentiel économique que représentait l'industrie de l'élevage de poissons. « J’ai appris à connaitre le poisson, à me familiariser avec ses aliments, à calculer les ratios », explique Béatrice. « En un mot, j’ai été conquise par la passion pour les poissons. »
Avec l'aide de quelques membres de sa communauté, Béatrice a créé une ferme piscicole en cages flottantes, avec un investissement initial d'environ 900 000 XOF (environ 1 400 dollars US). Rapidement, l'activité a commencé à générer des bénéfices qu’elle réinvestit dans l'acquisition d'équipements supplémentaires.
"Aujourd'hui, nous envisageons de produire au minimum une tonne de tilapia par mois et de diversifier notre production en ajoutant des machoirons et une espèce locale appelée ‘Mabè’, très prisée dans la région", précise-t-elle.
En avril 2023, la ferme de Béatrice a été sélectionnée par FISH4ACP, une initiative de l'Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), qui encourage la croissance durable du secteur du tilapia en Côte d’Ivoire dans le but de soutenir l’objectif du pays de satisfaire la demande nationale d’ici 2031.
Mis en œuvre par la FAO et financé par l’Union Européenne (UE) et le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ), FISH4ACP travaille avec 10 fermes pilotes afin de promouvoir l'adoption de techniques d'élevage améliorées du tilapia et de gestion des fermes.
"Mon rêve est de voir tout le fleuve couvert de cages avec des poissons d'ici trois ans, nous permettant de satisfaire la demande de toute la région sud du pays et même au-delà", souligne Béatrice. Elle imagine un avenir prometteur pour l'élevage du tilapia, notamment pour les jeunes, bien qu'elle soit consciente des défis que cela représente : "Le poisson est une activité lucrative qui favorise l'autonomisation à condition de s'armer de patience et de courage."
1 / 5
Histoire
26 juillet 2023
Deux projets pilotes pour promouvoir les villes vertes en Côte d'Ivoire
A l’instar de nombreux pays d'Afrique sub-saharienne, la Côte d'Ivoire est confrontée à une urbanisation rapide, entraînant des défis majeurs en matière d'urbanisme, d'environnement, d'alimentation et de bien-être pour ses citoyens. En réponse à ces enjeux, le District Autonome d’Abidjan à travers son Institut de l’Economie Circulaire a obtenu de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le financement et la mise en œuvre d’un projet sur l’Initiative "Villes Vertes" destiné aux 14 districts de la Côte d’Ivoire.
Le 11 juillet 2023, le District Autonome d'Abidjan a officiellement lancé l'Initiative "Villes Vertes" en présence du Ministre Gouverneur, Beugré Mambé, et des ministres gouverneurs des 13 autres districts de la Côte d'Ivoire. Pour Attaher Maiga, Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, cette initiative vise à garantir l’accès à un environnement sain, une alimentation salubre grâce à des systèmes agroalimentaires durables et la mise à disposition davantage d’espaces verts par le développement de la foresterie urbaine et périurbaine. « La FAO veut amener les populations, dans un contexte de très forte croissance démographique urbaine, à adopter des mécanismes de gestion durable du foncier, prévenir les risques liés aux excès d’eau, aux hautes températures et à la perte de biodiversité, reconnecter les citadins avec les milieux naturels, mobiliser les citadins et en particulier les enfants sur leur alimentation pour une consommation responsable et saine et contribuer par l’agriculture et l’alimentation à une économie circulaire et juste » a-t-il indiqué.
Des projets pilotes pour une économie circulaire
Beugré Mambé a salué le soutien de la FAO aux collectivités territoriales dans la recherche de solutions pour répondre aux défis d’urbanisation. « Le taux de croissance annuel de la population d’Abidjan est de 3,1% et 52% de la population ivoirienne est urbaine. Je souhaite que de nombreuses villes adhèrent à cette initiative qui présente de belles opportunités d’emplois et de résilience des villes. 10 000 tonnes de déchets réutilisés permettent de créer 250 emplois » a-t-il déclaré.
Deux projets pilotes ont été officiellement lancés lors de la cérémonie. Le premier est un Programme Territorial "Villes Vertes" qui bénéficie d'un financement de 100 000 dollars US (environ 60 millions de FCFA) du Programme de Coopération Technique de la FAO. Le second, le projet BioDAF, d'une valeur globale de 150 000 dollars US (environ 90 millions de FCFA), dont 100 000 dollars US sur fonds propres, a été initié par l'Institut de l'Économie Circulaire d'Abidjan avec le soutien technique de la FAO. Le projet BioDAF vise à produire des larves de mouche soldat noire pour l'alimentation du bétail, des poissons et la production de fertilisants organiques, contribuant ainsi à une économie circulaire.
Promouvoir la durabilité environnementale urbaine
La FAO accompagne les collectivités territoriales dans la mise en œuvre de cette initiative, source de nombreux avantages pour les villes ivoiriennes. Les projets pilotes permettront en particulier la création d'emplois grâce à la réutilisation des déchets, favoriseront l'accès à une alimentation saine et renforceront la résilience face aux risques climatiques et économiques.
L'Initiative "Villes Vertes" de la FAO vise à garantir l'accès à un environnement sain et à une alimentation salubre grâce à des systèmes agroalimentaires durables et à la création d'espaces verts par le développement de la foresterie urbaine et périurbaine. Elle encourage la gestion durable du foncier dans un contexte de forte croissance démographique urbaine, la prévention des risques environnementaux et la préservation de la biodiversité. L'initiative aspire également à reconnecter les citadins avec la nature, sensibiliser particulièrement les enfants à une consommation responsable et saine, et à contribuer à une économie circulaire et équitable grâce à l'agriculture et l'alimentation.
1 / 5
Histoire
03 juillet 2023
Renforcement de la chaîne de valeur du riz en Côte d’Ivoire: Le PAM et ses partenaires s'inspirent du modèle chinois
Du 19 au 21 juin 2023, une délégation du Programme Alimentaire Mondial en Côte d'Ivoire, le Centre d'Excellence Régional contre la Faim et la Malnutrition (CERFAM) et des acteurs de la chaîne de valeur du riz ont participé à une mission d'étude dans le cadre du troisième séminaire sur la chaîne de valeur du riz Chine-Afrique à Wuxi, dans la province chinoise de Jiangsu.
Le séminaire, organisé dans le cadre de l'initiative chaine de valeur du riz, s'est appuyé sur le succès des deux précédents séminaires et fait partie des activités du « Projet de chaîne de valeur du riz » financé par la Fondation Bill et Melinda Gates. Ce projet visait à renforcer la sensibilisation aux politiques et à soutenir le développement de la chaîne de valeur du riz en faveur de la sécurité alimentaire en Côte d'Ivoire et en Afrique de l'Ouest.
Au cours de cette visite d'étude, la délégation a eu l'opportunité de participer à plusieurs présentations, notamment celle axée sur les défis de la chaîne de valeur du riz en Côte d'Ivoire. M. Aboubakary Traoré, Directeur du département appui à la valorisation de l'Agence pour le Développement de la filière Riz en Côte d'Ivoire (ADERIZ), a souligné à cette occasion l'importance de l'initiative Chine-Afrique dans le soutien des communautés locales et de la résilience des systèmes alimentaires. Il est revenu sur les défis de la chaîne de valeur du riz en Côte d’Ivoire essentiellement liés à la production, à la récolte, la gestion post-récolte, à la transformation et à la commercialisation.
En marge du séminaire, la délégation a également visité le Wuxi Grain Technology Logistics Center, où elle a observé les évolutions technologiques dans différents aspects de la chaîne de valeur du riz, tels que le traitement, le transport, le stockage et l'inspection de la qualité.
« La visite des différents sites nous a permis de prendre conscience des réalités de l’environnement du développement de la filière rizicole en Chine. Cette mission nous aidera à repenser le système de coopération avec la Chine alors que la Côte d'Ivoire s'engage dans une riziculture orientée vers le marché. Cette coopération nous permettra de combler rapidement nos déficits », a déclaré M. Aboubakary Traoré.
Bakayoko Bakary, Chef de section production végétale à la Direction régionale nord de l'Agence Nationale d'Appui au Développement Rural (ANADER) à Korhogo, a, pour sa part, souligné l'engagement de sa structure à intégrer les connaissances acquises lors de cette mission d'étude dans les messages de vulgarisation à l’endroit des producteurs de riz afin d’améliorer leurs semences.
Outre la participation des représentants gouvernementaux, des femmes leaders des communautés locales ont également pris part au séminaire. Mme Coulibaly, présidente d'une coopérative de femmes dans la région de la Bagoué au nord de la Côte d'Ivoire, a relevé l'importance de cette visite d'étude pour acquérir des connaissances et partager les bonnes pratiques aux membres de sa coopérative afin d'améliorer leur production.
Grâce à ce séminaire et à la visite d'étude en Chine, les délégués ont amélioré l'échange de politiques, l'apprentissage et le partage d'expériences, et ont renforcé le partenariat entre les secteurs publics et privés pour accélérer le développement de la chaîne de valeur du riz en Afrique de l'Ouest, dans le but d'atteindre l'objectif Faim Zéro.
1 / 5

Histoire
30 juin 2023
Une caravane de la paix pour stimuler la solidarité et la cohésion sociale dans le nord de la Côte d’Ivoire
Avec l’appui financier de la République Fédérale d'Allemagne et en collaboration avec le ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du Service civique, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en Côte d'Ivoire a lancé depuis le 13 juin 2023, une caravane de la paix et la cohésion sociale dans les régions du Nord de la Côte d'Ivoire.
« Cette initiative vise à renforcer la paix, l'unité et la cohésion sociale dans le nord du pays. Elle offre une plateforme d’échanges aux communautés locales, y compris aux jeunes autochtones et allogènes, ainsi qu’aux réfugiés en provenance des pays voisins confrontés aux menaces des groupes extrémistes violents », a déclaré Aimé Robeye Rirangar, Chef du Bureau de Projet du PNUD-Bondoukou au lancement de cette initiative à Téhini.
De la réalisation de fresques murales – qui mettent en valeur les symboles culturels de la paix et de la cohésion sociale – à la mise en place d'actions sociales de solidarité, en passant par des activités sportives, des compétitions culturelles et les alliances à plaisanterie, la caravane de la paix a permis aux différents groupes sociaux des villes sillonnées de Téhini, Ouangolodougou, M’Bengue, Kanakono et Minignan de partager des moments d'échanges socioculturels destinés à renforcer le sentiment d'appartenance et d'unité.
Les acteurs locaux, y compris les leaders communautaires, les guides religieux, les forces de défense et de sécurité, les autorités administratives impliquées et particulièrement les jeunes, ont salué cette initiative. Le Secrétaire Général de Préfecture, Ka Péhé, représentant le Préfet de Département de Téhini, a invité les communautés au vivre-ensemble et à la paix dans le département, surtout avec les populations réfugiées. « Continuons à nous imprégner des leçons du premier Président de la Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny, qui nous a enseignés que la paix n’était pas un vain mot, mais un comportement », a-t-il plaidé.
Pour sa part, le Directeur Régional de la Jeunesse, représentant le Ministre en charge de la jeunesse, a remercié les participants, notamment les jeunes, les populations autochtones et allogènes y compris une centaine de réfugiés venus singulièrement de Tougbo, de Gôgô et de Téhini pour participer à cette activité pour leur engagement. Il les a incités « à tourner complètement le dos à toutes les formes de violences » et à ne pas être « le terreau fertile du terrorisme et de l’extrémisme violent dans la zone ».
Pour le PNUD, cette caravane devrait jouer à terme un rôle de facilitation de l'intégration des réfugiés en provenance des pays voisins du nord. Elle contribuera également à renforcer l'engagement civique et citoyen des jeunes dans ces régions, tout en leur apportant la résilience nécessaire pour résister à l'attrait des idéologies extrémistes.
« Cette caravane de la paix est notre contribution pour renforcer la paix durable et la cohésion sociale dans le nord de la Côte d'Ivoire. Elle souligne notre engagement à continuer à œuvrer pour la paix, la solidarité et la compréhension mutuelle entre toutes les communautés vivant en Côte d’Ivoire », a conclu Aimé Robeye Rirangar du PNUD.
1 / 5

Communiqué de presse
31 juillet 2023
Formation et équipement de la Cellule régionale de lutte contre la traite des personnes dans le Gbèkè : Un engagement de l'OIM pour la lutte contre le trafic illicite de migrants
A l'occasion de la journée mondiale de la lutte contre la traite des êtres humains célébrée le 30 juillet, l'Organisation internationale pour les Migrations (OIM) se joint au Comité National de Lutte Contre la Traite des Personnes (CNLTP) pour renforcer les efforts de lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants en Côte d'Ivoire.
Dans le cadre du projet "Fournir une assistance aux victimes de traites et de trafic illicite de migrants", financé par le Ministère Italien des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, l'OIM a fourni un soutien technique et financier au CNLTP pour la formation du 26 au 28 juillet 2023, de 25 membres de la Cellule régionale de lutte contre la traite des personnes (CRLTP) dans la région du Gbèkè (Bouaké).
Cette formation sur l’identification, la protection et le référencement des victimes de traite et de trafic illicite de migrants au niveau national vise à relever les défis liés à l’assistance des victimes de traitre et des migrants objets de trafic illicite, tout en renforçant les capacités des autorités gouvernementales en matière de protection des victimes de traite.
La formation a été couplée avec l'installation officielle de la Cellule régionale de lutte contre la traite des personnes (CRLTP) qui a reçu des équipements bureautiques afin de garantir un fonctionnement optimal. Cette cellule régionale travaillera en étroite collaboration avec les autorités locales, les forces de sécurité et les organisations locales et internationales pour lutter contre ces crimes et assurer la protection des victimes dans la région du Gbèkè.
La traite des personnes et le trafic illicite de migrants sont des problématiques interconnectées et complexes qui nécessitent des approches intégrées et coordonnées pour les combattre plus efficacement, notamment en Afrique. Les efforts de formation et de sensibilisation, de prévention, de protection des victimes et de poursuite des auteurs sont essentiels pour lutter contre ces crimes et garantir la sécurité et la dignité de toutes les personnes concernées.
1 / 5
Communiqué de presse
24 juillet 2023
Un premier groupe de réfugiés burkinabés relocalisés à Ouangolodougou en Côte d'Ivoire
Ouangolodougou, Côte d'Ivoire, 23 juillet 2023 (HCR) : Alors que les nouvelles arrivées en provenance du Burkina Faso se poursuivent, le Gouvernement de Côte d'Ivoire, en collaboration avec le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a lancé le 22 juillet la relocalisation volontaire des réfugiés burkinabés sur le site de Niornigue, près de la ville frontalière de Ouangolodougou, dans la région du Tchologo.
Le premier groupe de 191 personnes, principalement composé de femmes, d'enfants et de personnes âgées, a été relocalisé depuis le quartier de Hamdallaye. Ils ont fui le Burkina Faso en raison des attaques de groupes armés non étatiques.
Les réfugiés séjournent principalement dans les départements de Ouangolodougou, Doropo et Tehini et sont originaires du sud du Burkina Faso, dans les régions de la Comoé et du Poni, deux régions frontalières avec la Côte d'Ivoire.
Pour soutenir les réfugiés, le gouvernement a construit deux sites : 1 080 abris sont prévus sur le site de Niornigue et 1 500 abris sur le site de Notadouo, dans la région du Bounkani. La relocalisation des réfugiés à Notadouo devrait commencer le 24 juillet.
Bien que les réfugiés burkinabés aient commencé à arriver en Côte d'Ivoire en 2021, le nombre d'arrivées ne s’est accru que depuis décembre 2022. En février 2023, le gouvernement ivoirien, par l'intermédiaire de la Direction d'Aide et d'Assistance aux Réfugiés et Apatrides (DAARA), assistée par le HCR, a lancé l'enregistrement biométrique des réfugiés dans le Nord. Au 19 juillet, l’on estimait à 31 211 le nombre de réfugiés burkinabés dans le nord de la Côte d'Ivoire, dont 21,231 ont été enregistrés.
La cérémonie de relocalisation sur le site de Niornigue a été présidée par le préfet de Ouangolodougou, Dongo Kobenan, qui a officiellement lancé l'exercice.
Paulin Yewe du Conseil National de Sécurité a encouragé les réfugiés à vivre en paix avec leur communauté d'accueil dans les abris temporaires, tandis que Tobokoué François, directeur de DAARA, a exprimé sa gratitude envers la population locale pour avoir offert la parcelle qui abrite le site. Guening Massama Kiliouto, coordinateur du HCR dans le Nord, a rappelé aux réfugiés relocalisés et à ceux restant dans les communautés d'accueil de respecter les lois du pays d'accueil et le caractère civil de l'asile.
Le HCR a fourni aux réfugiés des articles de première nécessité tels que des seaux, des couvertures, des ustensiles de cuisine, des lampes solaires, du savon et des nattes. De son côté, le gouvernement a contribué en leur fournissant des provisions alimentaires (riz, maïs, sel, huile, tomates...). Les sites seront gérés par la DAARA en collaboration avec le HCR et avec le soutien d'agences des Nations Unies et d'organisations non gouvernementales.
Tall Assane, le premier réfugié à recevoir les clés de sa nouvelle maison, a exprimé sa profonde gratitude au gouvernement et à toutes les organisations humanitaires pour leur soutien. "Nous sommes 21 personnes dans ma famille, donc le logement a été mon plus grand défi depuis que nous avons fui il y a trois mois. Je suis très reconnaissant de l'aide que nous avons reçue", a-t-il déclaré.
1 / 5
Communiqué de presse
24 juillet 2023
Le Fonds Vert pour le Climat approuve un projet de 10 millions USD du PAM pour renforcer la résilience climatique en Côte d'Ivoire
Porté par le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies en partenariat avec le gouvernement ivoirien, le projet fournira des pratiques d'adaptation climatique sensibles au genre et offrira aux femmes et aux jeunes l'accès à des actifs productifs, tels que des intrants agricoles améliorés et du matériel. De plus, les femmes bénéficieront de l'utilisation d'informations climatiques et d'une assurance indexée, leur permettant de prendre des décisions éclairées concernant leurs activités agricoles.
Environ 70 000 femmes et jeunes vulnérables, en première ligne des impacts de la crise climatique, devraient bénéficier du projet.
"Les chocs climatiques représentent une véritable menace pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des communautés du nord de la Côte d'Ivoire", a déclaré Olivia Hantz, Représentante du PAM en Côte d'Ivoire. "Cette contribution permettra au PAM de mettre en œuvre des interventions innovantes pour renforcer la capacité d'adaptation et améliorer la résilience des communautés agricoles dirigées par des femmes face aux défis posés par le changement climatique."
La région de Poro, en Côte d'Ivoire, est particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique. Ces dernières années, elle a été témoin d'événements climatiques extrêmes tels que sécheresses, vagues de chaleur, inondations et fortes précipitations. Ces événements ont eu un impact significatif sur la production alimentaire et ont entraîné des pertes importantes dans le secteur agricole. Malheureusement, la fréquence de ces conditions extrêmement chaudes et humides augmentera davantage d'ici 2050.
Le financement du FVC soutiendra les petits exploitants agricoles en favorisant l'accès aux marchés et en les aidant à accéder au crédit et à faciliter les connexions dans les marchés. Le projet vise à renforcer leur résilience économique et à leur permettre de prospérer face aux défis climatiques.
Ce projet innovant marque une étape importante pour le PAM, car il s'agit de sa principale soumission cette année. L'approbation a été accordée lors de la 36e réunion du conseil d'administration du FVC qui s'est tenue à Songdo, en République de Corée. C'est également la première fois que le PAM signe un accord de financement de projet lors d'une réunion du conseil d'administration du FVC. Le directeur exécutif par intérim du FVC a présidé la cérémonie officielle.
# # #
À propos du PAM
Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies est la plus grande organisation humanitaire au monde, sauvant des vies dans les situations d'urgence et utilisant l'assistance alimentaire pour construire un chemin vers la paix, la stabilité et la prospérité pour les personnes qui se rétablissent des conflits, des catastrophes et de l'impact du changement climatique.
À propos du FVC
Le Fonds vert pour le climat (FVC) est le plus grand fonds climatique dédié au monde. Le mandat du FVC est de favoriser un changement de paradigme vers des voies de développement à faibles émissions de carbone et résilientes au climat dans les pays en développement. Le FVC dispose d'un portefeuille de projets et de programmes dans plus de 100 pays. Il propose également un programme de soutien à la préparation pour renforcer les capacités et aider les pays à élaborer des plans à long terme pour lutter contre le changement climatique.
1 / 5
Communiqué de presse
31 juillet 2023
Le Programme de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du Nord entre dans sa deuxième phase avec le soutien du PNUD
Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l'Insertion Professionnelle et du Service Civique, Mamadou Touré, a officiellement inauguré la deuxième phase du Programme de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du Nord de la Côte d'Ivoire le 7 juillet 2023. La cérémonie s'est tenue à Ferkéssédougou, en présence de Mme Carol Flore-Smereczniak, Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), ainsi qu'une importante délégation gouvernementale.
« Le Programme vise à renforcer l'autonomie des jeunes de la région, les protégeant ainsi des personnes malintentionnées qui pourraient exploiter leur vulnérabilité », a déclaré le Ministre Mamadou Touré. Lancé en 2022 par le Premier ministre, Patrick Achi, pour aider 22 912 jeunes, cette initiative a dépassé ses objectifs en apportant une assistance à plus de 23 000 jeunes grâce à un budget de plus de 9 milliards FCFA.
Lors de cette cérémonie, le lancement de la troisième phase du Projet emploi jeunes et développement des compétences (PEJEDEC) dans la région du Tchologo a également été annoncé. Le PEJEDEC, financé par le PNUD avec un budget de plus de 4 milliards FCFA depuis 2022, vise à améliorer la productivité agricole des associations de jeunes et à renforcer les capacités des fonctionnaires locaux.
Carol Flore-Smereczniak du PNUD a souligné l'engagement de son organisation à soutenir les efforts du gouvernement ivoirien pour résoudre durablement les problèmes socio-économiques auxquels la jeunesse est confrontée.
Le ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, a mis en avant les efforts déployés par le gouvernement en faveur des jeunes dans les régions du nord. Il a également salué la décision du gouvernement d'intensifier ses actions dans six régions, en faisant de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent une priorité.
La deuxième phase du Programme de lutte contre la fragilité, lancée en 2023, comprend le PEJEDEC parmi ses composantes. Elle cible plus de 16 000 jeunes avec un budget de plus de neuf milliards FCFA. Les régions concernées par cette phase sont le Poro, le Tchologo, le Bounkani, le Folon, le Kabadougou et la Bagoué.
1 / 5
Communiqué de presse
08 juin 2023
L’Ambassadeur des États-Unis, S.E. Mme Jessica Davis Ba, visite la cantine scolaire de l’EPP Nakoungaha
L’Ambassadeur des Etats Unis en Côte d’Ivoire, Son Excellence Madame Jessica Davis Ba, accompagnée d’une délégation a effectué le 23 mai 2023, une visite de terrain dans la région de Korhogo plus précisément à l’école primaire publique du village de Nagounkaha. Cette visite s’effectue dans le cadre du programme d’alimentation scolaire McGovern-Dole (MGD) financé par le Département de l’Agriculture Américain et mis en œuvre par le Programme alimentaire mondial (PAM), en collaboration avec la Direction des Cantines Scolaires (DCS).
Ce programme permet au PAM de fournir des repas chauds et équilibrés à plus de 125 000 enfants dans 613 écoles primaires publiques au Nord, Nord-Est et à l’Ouest du pays.
« Le PAM remercie le Gouvernement américain pour son soutien dans le cadre du Programme MGD. Grâce à cet appui financier du Gouvernement américain, le PAM par l’entremise de la DCS, met des denrées alimentaires à la disposition de 613 écoles. Le programme permet en outre de former les cantinières et le personnel des établissements scolaires à la gestion des cantines et du stockage des vivres ainsi qu’aux bonnes pratiques nutritionnelles et d’hygiène » a déclaré Bibi Kenta Richard, représentant la Directrice pays du PAM.
Afin d’assurer la pérennité du projet et son appropriation par la communauté, le PAM apporte un appui aux groupements agricoles féminins pour accroître leur productivité. Ces groupements font don aux cantines d’une partie de leur production agricole, permettant ainsi la diversification des menus.
A Nagounkaha, l’Ambassadeur Davis Ba a échangé avec les membres du groupement Yebenougona qui soutient la cantine de l’école depuis l’année scolaire 2016-2017. Ce groupement agricole féminin compte 229 membres dont 55% de femmes et bénéficie de l’appui technique et financier du PAM.
Pour sa part, l’Ambassadeur Davis Ba s’est dit honorée de visiter, avec son équipe, l’une des écoles que les Etats-Unis soutiennent à travers le programme MGD. Elle a salué « l’investissement de toute la communauté » et s’est sentie « heureuse de voir l’impact » du programme.
1 / 5
Dernières ressources publiées
1 / 11
Ressources
05 mai 2023
Ressources
21 février 2023
Ressources
21 décembre 2022
Ressources
08 décembre 2021
1 / 11