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14 mai 2025
Engager les médias pour une Côte d’Ivoire sans fistule obstétricale d’ici à 2030
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12 mai 2025
Le Pacte Mondial des Nations Unies mobilise le secteur privé en Côte d'Ivoire autour de la durabilité
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Communiqué de presse
05 mai 2025
Déclaration du directeur régional de l'UNICEF, Gilles Fagninou, sur la violence contre les enfants en Afrique de l'Ouest et du Centre
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Les objectifs de développement durable en Côte d'Ivoire
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Côte d'Ivoire:
Histoire
15 mai 2025
Le Pacte Mondial des Nations Unies mobilise le secteur privé en Côte d'Ivoire autour de la durabilité
À la veille de l’Africa CEO Forum, le Pacte mondial des Nations Unies a rassemblé près d’une centaine de chefs d’entreprise, représentants du secteur public et partenaires à Abidjan autour d’un cocktail de réseautage dédié à la durabilité et à l’impact des entreprises africaines. Objectif : connecter, sensibiliser et mobiliser le secteur privé en Côte d’Ivoire autour des Objectifs de développement durable (ODD), et encourager son engagement dans le plus vaste réseau d’entreprises responsables au monde.Le Pacte mondial, un moteur global pour des entreprises responsablesCréé il y a 25 ans par les Nations Unies, le Pacte mondial repose sur la conviction que les entreprises peuvent être une force pour le bien commun et que la croissance économique peut être compatible avec l’impact social et environnemental positif. Aujourd’hui, plus de 25 000 entreprises dans 167 pays en sont membres. Elles s’engagent à intégrer dix principes universels relatifs aux droits humains, aux normes du travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption, tout en alignant leur stratégie sur les ODD.Une dynamique en Afrique… et en Côte d’IvoireLors de la rencontre, Mme Sanda Ojiambo, Sous-Secrétaire générale des Nations Unies et Directrice exécutive du Pacte mondial, a salué une assemblée de leaders africains « déterminés à bâtir une Afrique plus durable, prospère et résiliente ». Elle a souligné que plus de 1 200 entreprises africaines sont aujourd’hui membres actives du réseau, et que de nouveaux réseaux locaux sont en structuration dans plusieurs pays, dont la Côte d’Ivoire, l’Angola, le Rwanda et le Botswana. « La durabilité n’est plus une tendance, mais une nécessité pour la résilience économique à long terme », a-t-elle affirmé.Mme Ojiambo a identifié trois leviers pour accélérer la transformation durable :Le plein potentiel de la ZLECAf pour faire progresser le commerce intra-africain au-delà des 30 % ;Le développement des partenariats public-privé, via des plateformes telles que le Private Sector Forum et le Leaders Summit ;L’essor de programmes comme Forward Faster et Global Africa Business Initiative (GABI), qui accompagnent les entreprises dans l’alignement stratégique avec les ODD.Des engagements partagés pour un secteur privé plus durablePlusieurs personnalités ont apporté leur voix à cet appel à l’action.
Mme Hélène N’Garnim-Ganga, Coordonnatrice résidente des Nations Unies en Côte d’Ivoire, a rappelé que : « Le rôle du secteur privé est déterminant. C’est dans les entreprises que s’invente chaque jour la transformation dont nous avons besoin : plus d’innovation, plus de responsabilité, plus d’impact. »Mme Nialé Kaba, Ministre ivoirienne de l’Économie, du Plan et du Développement, a salué l’intégration croissante des principes de durabilité dans le PND 2026–2030 en cours d’élaboration. Elle a encouragé une adhésion massive des entreprises ivoiriennes au Pacte mondial. « Pour aider à construire un secteur privé durable et compétitif, j’invite le Pacte mondial à accélérer la création de son bureau national en Côte d’Ivoire », a-t-elle préconisé.Témoignages d’entrepreneurs engagésDeux membres du réseau ont partagé leurs expériences. Aniela VE, PDG d’Agiloya Afrique (Côte d’Ivoire), a mis en avant la richesse du partage de bonnes pratiques et l’effet structurant du Pacte mondial sur la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Mustapha RAWJI, PDG de Rawbank (RD Congo), a expliqué comment son entreprise a renforcé son impact et sa stratégie de durabilité à travers son engagement. Avec déjà 30 entreprises engagées et un intérêt croissant du secteur privé, la Côte d’Ivoire s’apprête à devenir un acteur majeur du Pacte mondial en Afrique. La rencontre s’est conclue sur une volonté partagée d’intensifier les synergies entre les Nations Unies, le Gouvernement et les entreprises pour faire de la durabilité d’entreprise un levier clé de la mise en œuvre de l’Agenda 2030. , filtered_html
Mme Hélène N’Garnim-Ganga, Coordonnatrice résidente des Nations Unies en Côte d’Ivoire, a rappelé que : « Le rôle du secteur privé est déterminant. C’est dans les entreprises que s’invente chaque jour la transformation dont nous avons besoin : plus d’innovation, plus de responsabilité, plus d’impact. »Mme Nialé Kaba, Ministre ivoirienne de l’Économie, du Plan et du Développement, a salué l’intégration croissante des principes de durabilité dans le PND 2026–2030 en cours d’élaboration. Elle a encouragé une adhésion massive des entreprises ivoiriennes au Pacte mondial. « Pour aider à construire un secteur privé durable et compétitif, j’invite le Pacte mondial à accélérer la création de son bureau national en Côte d’Ivoire », a-t-elle préconisé.Témoignages d’entrepreneurs engagésDeux membres du réseau ont partagé leurs expériences. Aniela VE, PDG d’Agiloya Afrique (Côte d’Ivoire), a mis en avant la richesse du partage de bonnes pratiques et l’effet structurant du Pacte mondial sur la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Mustapha RAWJI, PDG de Rawbank (RD Congo), a expliqué comment son entreprise a renforcé son impact et sa stratégie de durabilité à travers son engagement. Avec déjà 30 entreprises engagées et un intérêt croissant du secteur privé, la Côte d’Ivoire s’apprête à devenir un acteur majeur du Pacte mondial en Afrique. La rencontre s’est conclue sur une volonté partagée d’intensifier les synergies entre les Nations Unies, le Gouvernement et les entreprises pour faire de la durabilité d’entreprise un levier clé de la mise en œuvre de l’Agenda 2030. , filtered_html
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15 avril 2025
Planification familiale en Côte d’Ivoire : une priorité nationale, un impact au cœur des foyers
La Côte d’Ivoire a fait de la planification familiale un levier stratégique pour améliorer la santé maternelle et infantile, renforcer l’autonomisation des femmes et favoriser le développement durable. Grâce aux efforts conjugués du Gouvernement et de ses partenaires, notamment l’UNFPA, des avancées notables ont été enregistrées au cours de la dernière décennie.Selon l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) de 2021, les besoins non satisfaits en planification familiale ont reculé, passant de 27 % en 2012 à 22 %. Par ailleurs, selon le rapport Track20 de 2022 de l’organisation américaine Avenir Health, la Côte d’Ivoire fait partie des 13 pays africains où le nombre d’utilisatrices de contraceptifs modernes a doublé depuis 2012, preuve que les efforts déployés portent progressivement leurs fruits.Une stratégie de proximité à travers la Semaine régionale de la planification familialePour accélérer ces progrès, l’UNFPA, en collaboration avec les collectivités locales et le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, a lancé en 2023 une Semaine régionale de la planification familiale. L’objectif : intensifier l’offre gratuite de services de santé sexuelle et reproductive jusqu’au dernier kilomètre, en ciblant particulièrement les populations vulnérables.La seconde édition, organisée en octobre 2024 à Bondoukou et dans la région du Gontougo au Nord-Est du pays, a permis de :Sensibiliser plus de 38 000 personnes ;Fournir des services de planification familiale à plus de 7 000 femmes ;Toucher plus de 15 000 bénéficiaires avec des soins gratuits, incluant le dépistage des IST/VIH, le traitement des lésions précancéreuses du col de l’utérus et des opérations de la fistule obstétricale.À Bondoukou, la planification familiale change des viesParmi les bénéficiaires de cette dynamique, Bintou et Alassane Maïga, un couple résidant à Bondoukou, incarnent les bénéfices concrets de la planification familiale sur le quotidien des familles. Mariés depuis 12 ans, ils ont fait le choix, dès le début de leur union, d’espacer les naissances grâce à l’implant contraceptif.« Je ne voulais pas faire d’enfants escalier », explique Bintou, aujourd’hui mère de quatre enfants. Informée par des émissions télévisées et des discussions entre amies, elle a rapidement convaincu son mari, lui-même sensibilisé par des amis médecins. Ensemble, ils ont trouvé un rythme qui leur permet d’élever chaque enfant avec attention, tout en préservant l’équilibre du foyer.« Quand l’année arrive sur 4 ans, même si elle ne se rappelle pas, moi-même je lui dis d’aller enlever l’implant », confie Alassane, engagé et rassurant.Grâce à la contraception, Bintou peut aussi mener de front sa vie de mère et son activité professionnelle. Gérante de deux magasins, elle témoigne : « Je prépare, je vais au magasin, je vends tranquillement. L’implant me donne la liberté d’organiser ma vie. »Briser les tabous, encourager le dialogueLe couple n’hésite pas à partager son expérience autour de lui, pour encourager d’autres familles à franchir le pas. « Si ta femme t’en parle, va avec elle à l’hôpital, pose tes questions, tu vas voir que ce n’est pas dangereux », recommande Alassane. Et Bintou d’ajouter : « L’implant ne rend pas stérile. J’ai eu tous les enfants que je voulais, sans jamais tomber malade. »À travers leur témoignage, Bintou et Alassane rappellent que la planification familiale, bien plus qu’une question de santé, est un facteur de liberté, de progrès et de dignité pour les femmes et leurs familles. Et surtout, c’est un droit !, filtered_html
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Histoire
28 mars 2025
Pisciculture en Côte d’Ivoire : Amoikon Eponon, un modèle de reconversion réussie et un levier pour le développement du secteur
Dans la région de l’Indénié, le nom d’Amoikon Eponon est aujourd’hui synonyme de réussite en pisciculture. Ancien cadre bancaire, il a su transformer une activité secondaire en une entreprise florissante de production d’alevins. Son parcours illustre non seulement les opportunités économiques du secteur halieutique, mais aussi les défis structurels qui freinent son essor en Côte d’Ivoire.Une transition stratégique vers l’entrepreneuriat piscicoleAprès une carrière bancaire, Amoikon Eponon découvre le potentiel de la pisciculture en 1997 en reprenant un étang hérité de son père. Il perfectionne ses techniques grâce à des formations soutenues par la coopération belge et, en 2011, fait de cette activité son métier à plein temps. Aujourd’hui, sa ferme comprend 25 étangs et une capacité de production mensuelle de 120 000 alevins. Un chiffre qui pourrait grimper à 500 000 alevins par mois si des investissements adéquats étaient réalisés.Son succès reflète l’essor de la pisciculture en Côte d’Ivoire, où la demande en poissons dépasse largement l’offre locale. En 2023, le pays a importé plus de 600 000 tonnes de poissons, représentant une facture de plus de 300 milliards de FCFA par an. Pourtant, avec un appui adéquat, le secteur pourrait significativement réduire cette dépendance et renforcer la souveraineté alimentaire nationale.Un modèle de réussite freiné par des obstacles structurelsMalgré sa rentabilité, l’activité piscicole reste confrontée à plusieurs défis qui freinent son expansion. Le coût des intrants, en particulier celui des aliments pour poissons, représente une charge lourde pour les producteurs qui limite leur capacité à accroître leur production. Par ailleurs, l’accès aux géniteurs constitue une contrainte majeure, car leur fourniture est exclusivement assurée par le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA), réduisant ainsi l’autonomie des pisciculteurs.À ces difficultés s’ajoute le manque de financement, un obstacle de taille pour un secteur pourtant en pleine croissance. L’absence de soutien financier adapté empêche de nombreux entrepreneurs d’investir dans des infrastructures plus modernes et d’augmenter leur capacité de production. Pourtant, la demande locale en poissons et en alevins ne cesse de croître et révèle un potentiel considérable encore sous-exploité.« L’État doit s’engager davantage pour soutenir les pisciculteurs »Lauréat du Prix National d’Excellence des Écloseries 2022, Amoikon Eponon voit en cette distinction une reconnaissance de son engagement. Pourtant, il insiste : des réformes sont nécessaires pour assurer un développement durable du secteur."Si nous voulons réellement réduire notre dépendance aux importations de poissons, il faut que l’État nous accompagne davantage", affirme-t-il, soulignant également la nécessité d’alléger le coût des intrants. "Le prix des aliments pour poissons est un frein énorme. Une subvention permettrait à de nombreux pisciculteurs de se développer. »L’accès au financement reste également une préoccupation pour lui : « Beaucoup d’entre nous pourraient accroître leur production si les banques et les institutions de microfinance nous faisaient confiance. Des programmes comme FISHA4ACP de la FAO sont une bonne initiative, mais il faut les renforcer et les rendre plus accessibles."Amoikon Eponon appelle à une meilleure structuration de la filière : "Nous avons les compétences et la volonté. Avec un plan national adapté de soutien à la pisciculture, nous pourrions non seulement nourrir le pays, mais aussi exporter nos produits. Des pays de la sous-région ouest-africaine ont investi massivement dans leurs filières aquacoles; nous pouvons suivre ces exemples !"Une vision pour l'avenir de la piscicultureL’exemple d’Amoikon Eponon montre que la pisciculture peut être une solution durable aux défis de sécurité alimentaire et de développement économique en Côte d’Ivoire. Mais pour libérer pleinement le potentiel du secteur, un engagement plus fort de l’État et des partenaires au développement est indispensable.En s’inspirant de certains modèles dans la sous-région, la Côte d’Ivoire pourrait structurer un plan national de développement aquacole axé sur :Des incitations financières pour réduire le coût des intrants et favoriser l’investissement dans les infrastructures.Un accès élargi aux géniteurs et à l’innovation pour améliorer la productivité des écloseries locales.Un appui à la formation et au renforcement des capacités des pisciculteurs pour standardiser et moderniser la production.Avec une vision davantage stratégique et des réformes adaptées, la pisciculture ivoirienne pourrait non seulement répondre aux besoins nationaux, mais aussi devenir un moteur d’exportation dans la sous-région. À travers son parcours, Amoikon Eponon incarne cette ambition, celle d’un secteur halieutique dynamique, innovant et résilient, au service du développement économique et de la souveraineté alimentaire du pays., filtered_html
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Histoire
18 février 2025
Priorité à la réalisation des ODD en Côte d’Ivoire et à un partenariat renforcé pour 2026-2030
" 2025 marque la fin d’un cycle stratégique avec le Plan National de Développement 2021-2025 (PND) et le Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (CCDD) 2021-2025. Nous devons capitaliser sur nos acquis et travailler ensemble à relever les défis à venir pour accompagner la Côte d’Ivoire vers son ambition de devenir un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d’ici 2030. "Ces propos de la Ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, Nialé Kaba, ont donné le ton de la retraite annuelle de planification stratégique des chefs d’agence du Système des Nations Unies, qui s’est ouvert le 10 février 2025 à Abidjan.Aux côtés de la Coordonnatrice résidente des Nations Unies, Hélène N’Garnim-Ganga, la Ministre a souligné l’importance de renforcer le partenariat entre le Gouvernement et les Nations Unies pour réduire les vulnérabilités socio-économiques et accélérer les progrès vers les ODD. Elle a insisté sur la nécessité de solutions innovantes et de financements durables pour relever les défis liés notamment au développement du capital humain et des infrastructures stratégiques, à l’autonomisation des jeunes et des femmes, à la lutte contre le changement climatique, ainsi qu’à la formalisation de l’économie. Un partenariat renforcé pour des solutions durablesHélène N’Garnim-Ganga a, quant à elle, réaffirmé l’engagement des Nations Unies aux côtés du Gouvernement ivoirien, non pas en tant que simple bailleur, mais comme un partenaire stratégique mobilisant expertises et ressources pour accélérer le développement. « Nous devons adopter une approche plus stratégique, pragmatique et intégrée, centrée sur les ODD, afin d’accroître l’impact de nos actions et de mieux les aligner avec les priorités nationales de développement », a-t-elle souligné. Elle a également salué les progrès accomplis par le pays, notamment en matière de diversification économique, de sécurité alimentaire, d’accès aux services sociaux et de gouvernance.Cette retraite a permis d’évaluer les résultats du CCDD 2021-2025, en lien avec le PND 2021-2025. « L’évaluation indépendante du CCDD 2021-2025 a mis en lumière l’impact significatif de l’action des Nations Unies sur la résilience économique et sociale, la diversification économique, la sécurité alimentaire, l'accès aux services sociaux, la gouvernance et la gestion des crises humanitaires », a rappelé la Coordonnatrice résidente.
Parmi les enseignements clés, cette évaluation a souligné la nécessité de renforcer la coordination entre les entités des Nations Unies, le gouvernement, la société civile et les partenaires techniques et financiers, d’améliorer la cohérence des initiatives de développement et de garantir la durabilité des interventions. Mieux coordonner pour maximiser l’impactLa retraite a également marqué une étape importante dans la préparation du futur CCDD 2026-2030, qui intégrera les priorités du nouveau PND 2026-2030 ainsi que les enjeux de financement et de résilience. Dans un contexte international marqué par des défis financiers croissants, la rencontre annuelle des chefs d’agence a également été l’occasion d’explorer des stratégies pour une gestion et une mobilisation plus efficaces des ressources." Nous devons démontrer notre valeur ajoutée en tant que Système des Nations Unies et assurer une plus grande efficacité de nos interventions, en évitant les chevauchements et en maximisant notre impact collectif," a conclu Hélène N’Garnim-Ganga. , filtered_html
Parmi les enseignements clés, cette évaluation a souligné la nécessité de renforcer la coordination entre les entités des Nations Unies, le gouvernement, la société civile et les partenaires techniques et financiers, d’améliorer la cohérence des initiatives de développement et de garantir la durabilité des interventions. Mieux coordonner pour maximiser l’impactLa retraite a également marqué une étape importante dans la préparation du futur CCDD 2026-2030, qui intégrera les priorités du nouveau PND 2026-2030 ainsi que les enjeux de financement et de résilience. Dans un contexte international marqué par des défis financiers croissants, la rencontre annuelle des chefs d’agence a également été l’occasion d’explorer des stratégies pour une gestion et une mobilisation plus efficaces des ressources." Nous devons démontrer notre valeur ajoutée en tant que Système des Nations Unies et assurer une plus grande efficacité de nos interventions, en évitant les chevauchements et en maximisant notre impact collectif," a conclu Hélène N’Garnim-Ganga. , filtered_html
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Publication
21 avril 2024
Rapport annuel 2023 des Nations Unies en Côte d'Ivoire
Le troisième rapport annuel du Cadre de Coopération pour le Développement Durable (CCDD) 2021-2025 traduit l'engagement continu du Système des Nations Unies pour le Développement (SNUD) pour la transparence et la redevabilité envers le Gouvernement, les partenaires et les populations.En 2023, le SNUD en Côte d’Ivoire a mobilisé plus de 175 millions de dollars US (plus de 105 milliards FCFA) pour financer le développement durable, soutenant 240 initiatives en collaboration avec le gouvernement et les partenaires. Les actions entreprises ont favorisé l'innovation et l'écotechnologie dans l'industrie, renforcé la durabilité agricole, et promu les compétences professionnelles et entrepreneuriales des jeunes. Le rapport met également en lumière les efforts du SNUD pour renforcer la résilience au changement climatique, promouvoir l'égalité des genres, et soutenir la gouvernance démocratique.Le rapport revient sur les résultats du Cadre programmatique pour la résilience au Nord-Est avec les actions des dix agences impliquées dans ce programme conjoint pour favoriser l'accès à l'eau potable, les soins maternels et infantiles, la distribution de vivres, et la formation sur les pratiques agricoles. Il comprend également les interventions mises en œuvre pour répondre à l'afflux de demandeurs d'asile et pour promouvoir la paix et la cohésion sociale dans cette région fragile du pays. Les priorités pour 2024 incluent la formulation du nouveau CCDD pour la période 2026-2030, le soutien à l'Examen Périodique Universel (UPR) de la Côte d'Ivoire, et l'intégration des ODD dans les plans locaux. Des efforts seront également déployés pour renforcer les approches basées sur les Droits de l'Homme et l'égalité homme-femme, ainsi que pour renforcer le partenariat avec le secteur privé et la société civile afin contribuer à accélérer la réalisation des ODD., filtered_html
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Histoire
16 mai 2025
Engager les médias pour une Côte d’Ivoire sans fistule obstétricale d’ici à 2030
À l’approche de la deuxième Conférence Sud-Sud sur la fistule obstétricale prévue à la mi-mai 2025, un petit-déjeuner de presse s’est tenu à Abidjan le 13 mai 2025, pour marquer le lancement officiel de la campagne régionale et nationale pour l’élimination de cette pathologie invalidante et stigmatisante. Organisé par le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant et l’UNFPA, en collaboration avec le Ministère de la Santé, KOICA, le Rotary International et la faitière MS-Média, l’événement a mobilisé journalistes, experts et partenaires institutionnels pour sensibiliser l’opinion sur un enjeu de santé publique encore trop peu connu.Une urgence sanitaire encore largement invisibleLa fistule obstétricale résulte principalement d’accouchements prolongés et difficiles, en l’absence d’un accès rapide à une césarienne. Elle provoque des pertes incontrôlées d’urine et/ou de matières fécales, une forte détresse psychologique, et un isolement social durable. Appelée « maladie de la honte », elle est souvent la conséquence de grossesses précoces, de mariages d’enfants et d’un accès limité aux soins obstétricaux d’urgence. Selon l’Enquête Démographique et de Santé 2021, environ 74 000 femmes vivent actuellement avec cette affection en Côte d’Ivoire. Chaque année, ce sont près de 500 nouveaux cas qui viennent alourdir ce fardeau sanitaire et social, révélant une réalité encore largement invisible. Depuis 2012, les efforts conjoints du gouvernement et de ses partenaires ont permis à plus de 4 400 femmes d’être opérées et à 2 200 d’entre elles d’être réinsérées socio-économiquement. Des avancées notables, mais qui restent encore loin de répondre à l’ampleur du besoin. « Mettre fin à la fistule obstétricale, c’est redonner aux femmes leur dignité, leur santé, leur voix. Aucun accouchement ne devrait condamner une femme à l’exclusion », a plaidé Dr Honorée Kouamé, Directrice du Programme national de lutte contre les violences basées sur le genre, au nom de la ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Mme Nassénéba Touré. Une campagne multisectorielle à fort impactDéployée du 12 au 24 mai 2025, la campagne actuelle s’articulera autour de trois axes :Une mission médicale régionale, mobilisant des spécialistes issus de 13 pays africains pour assurer des interventions gratuites en faveur de 150 femmes souffrant de la fistule obstétricaleUne conférence technique régionale prévue les 22 et 23 mai, dédiée au partage des bonnes pratiques en matière de prévention, de traitement et de réinsertionUne campagne de sensibilisation communautaire et médiatique, destinée à briser le silence, combattre la stigmatisation, et encourager les femmes à se faire dépister et prendre en charge. Une ambition forte de mobilisation de ressourcesLa campagne prévoit également une mobilisation financière ambitieuse jusqu’en décembre 2025, avec pour objectif de collecter un milliard de FCFA afin de traiter et réinsérer 1 000 femmes supplémentaires. Le coût moyen par bénéficiaire est estimé à 900 000 FCFA, couvrant les soins chirurgicaux, le suivi psychosocial, et la réinsertion économique. Différents formats de contribution ont été dévoilés lors du déjeuner de presse (packs bronze, argent, or, diamant), en parallèle de la préparation d’un téléthon, d’une tombola, d’un gala de bienfaisance, et d’activités communautaires dans plusieurs régions du pays. « Cette campagne est un cri collectif d’indignation et d’action pour mettre fin à l’injustice que constitue la fistule obstétricale », a affirmé Mme Cécile Compaoré Zoungrana, Représentante résidente de l’UNFPA.Les médias, alliés clés pour briser les tabousLe déjeuner de presse a mis en lumière le rôle clé des médias dans la construction d’un discours social plus inclusif. En relayant les témoignages des femmes survivantes, en informant sur les causes et les solutions, les journalistes peuvent devenir des vecteurs de transformation sociale. « Chaque mot publié, chaque image diffusée peut restaurer la dignité d’une femme. Vous êtes nos premiers alliés », a insisté Mme Compaoré Zoungrana. Le Président du Conseil d’administration de MS-Média, M. Cissé Sindou, a exprimé l’engagement du secteur. « Nous sommes une presse citoyenne. Avec nos plumes, nos micros et nos outils, nous jouerons pleinement notre rôle dans ce noble combat ». La Directrice du Programme national de lutte contre les violences basées sur le genre a salué cette mobilisation. « Grâce à vous, les préjugés tomberont et l’espoir renaîtra dans les cœurs. »Une vision commune pour un avenir sans fistule d’ici 2030Alignée sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) et dans la vision des autorités nationales, d’une nation inclusive, cette campagne reflète une approche intégrée qui combine soins médicaux, plaidoyer, autonomisation et mobilisation communautaire. « Nous avons besoin de mobiliser 75 milliards FCFA pour éliminer la fistule obstétricale d’ici à 2030 en Côte d’Ivoire », a conclu Représentante résidente de l’UNFPA. , filtered_html
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19 février 2025
L'opportunité de 3 400 millards de dollars pour l’Afrique : transformer les vulnérabilités en résilience
L'Afrique a le potentiel de devenir un moteur majeur du commerce mondial et de la croissance économique. Le Rapport 2024 sur le développement économique en Afrique, lancé le 10 février par la Secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan, et le Ministre ivoirien du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, souligne comment des réformes politiques audacieuses et des investissements stratégiques peuvent renforcer la résilience de l'Afrique face aux chocs mondiaux et créer de nouvelles opportunités économiques.« L'Afrique est confrontée à de graves défis, qu'il s'agisse de la volatilité des marchés mondiaux, du coût élevé de la dette ou des déficits d'infrastructures », a déclaré Rebeca Grynspan.« Mais ces défis sont aussi l'occasion de remodeler l'avenir économique du continent. Grâce à des réformes audacieuses, à des investissements et à la mise en œuvre intégrale de la ZLECAf, l'Afrique peut en sortir plus forte, plus résiliente et plus compétitive. La dépendance de l'Afrique à l'égard des exportations de produits de base, les coûts élevés du commerce et la faiblesse des infrastructures la rendent très vulnérable aux chocs extérieurs. Le rapport identifie les principaux domaines d'action :Réduire la dépendance vis-à-vis de marchés volatils, réduire les coûts, renforcer les PMEPrès de la moitié des pays africains dépendent du pétrole, du gaz ou des minéraux pour au moins 60 % de leurs recettes d'exportation, ce qui les expose aux fluctuations des prix. La diversification des exportations et l'augmentation du commerce intra-africain créeront des flux de revenus plus stables. Les lacunes en matière d'infrastructures dans les domaines des transports, de l'énergie et des TIC rendent le commerce 50% plus cher que la moyenne mondiale, ce qui limite la compétitivité, en particulier pour les pays enclavés. Investir dans la logistique et la connectivité numérique est essentiel pour débloquer la croissance. Les petites et moyennes entreprises (PME) fournissent 80% des emplois en Afrique, mais sont confrontées à la faiblesse des infrastructures, à la volatilité des devises et à un accès limité aux instruments de financements abordables. L'expansion du crédit, des outils de gestion des risques et des chaînes d'approvisionnement régionales renforcera leur résilience. Libérer le potentiel du commerce régionalLe commerce intra-africain reste l'une des plus grandes opportunités du continent, mais il ne représente que 16% des exportations totales, la plupart des échanges étant toujours dirigés vers l'extérieur du continent.La mise en œuvre intégrale de la ZLECAf pourrait créer un marché de 3 400 millards de dollars. Mais pour libérer ce potentiel, il faut investir dans les infrastructures en développant les réseaux de transport, d'énergie et de TIC, en rationalisant les politiques et les processus commerciaux tels que les douanes et en soutenant l'industrialisation grâce, par exemple, à des allégements fiscaux incitatifs et à des prêts à taux d'intérêt abordables pour stimuler la production industrielle et régionale.Des mesures politiques pour un avenir meilleurLe « Rapport sur le développement économique en Afrique 2024 » de l'ONU commerce et développement présente des stratégies clés pour transformer les défis en opportunités :Incitations à l’industrialisation :Allégements fiscaux, coûts d’investissement réduits et prêts à taux d'intérêt abordables pour les entreprises qui investissent dans l'industrie manufacturière et la production pour les marchés régionaux.Mécanismes de gestion des risques : Mise en place de fonds régionaux et de systèmes d'alerte précoce pour les risques liés au commerce, mise en commun des ressources publiques et privées pour la planification d'urgence et l'assurance.Mécanismes de réponse aux crises : Créer des mécanismes de financement du commerce pour soutenir les entreprises touchées par les chocs mondiaux, les aider à se tourner vers les marchés régionaux et à préserver les emplois.Avec les bonnes politiques, l'Afrique peut renforcer sa résilience économique, réduire sa dépendance vis-à-vis des marchés extérieurs et stimuler une croissance inclusive. La voie à suivre consiste à transformer les vulnérabilités en opportunités durables grâce à des réformes audacieuses, à la collaboration régionale et aux investissements stratégiques., filtered_html
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03 avril 2025
Autonomiser les femmes rurales pour qu'elles conduisent le changement : L'impact transformateur de la coopérative Sigbewa à Brombirédouo
Depuis l'introduction du programme de repas scolaires du Programme alimentaire mondial (PAM) en Côte d'Ivoire, en partenariat avec le gouvernement, des villages autrefois confrontés à des problèmes de subsistance ont connu une transformation positive significative. Brombirédouo, un village du département de Nassian, région de Bouna, dans le nord-est de la Côte d'Ivoire, est un exemple de ce changement. Au cœur de ce succès se trouve la coopérative Sigbewa, où l'autonomisation des agriculteurs locaux, en particulier des femmes, joue un rôle clé dans le programme d'alimentation scolaire florissant et le développement général de la communauté.Une coopérative équilibrée entre les hommes et les femmes pour l'unité et le progrèsDans le cadre de son programme d'alimentation scolaire, le PAM soutient 50 groupements de petits producteurs agricoles en Côte d'Ivoire afin d'améliorer la quantité et la qualité de leur production. L'un d'entre eux est la coopérative Sigbewa, dont le nom signifie « unissons-nous » dans la langue locale Lobi. La coopérative, qui est un symbole de réussite et d'autonomisation, a été fondée en 2004 et se compose de 57 femmes et de 40 hommes. Les femmes occupent la plupart des postes de direction et démontrent leurs capacités à diriger et à innover dans un domaine traditionnellement dominé par les hommes. « Au départ, nous avions quelques réticences à travailler avec des hommes, mais aujourd'hui nous acceptons pleinement ce partenariat », déclare en souriant Mme Noufé Eri Marceline, secrétaire de la coopérative. « Les femmes en particulier bénéficient grandement de ce partenariat. Nos collègues masculins nous aident dans les tâches lourdes et sont de bons conseillers. Bien que notre président soit un homme, les femmes sont à l'avant-garde des décisions et de la gestion quotidienne. »Avec le soutien du PAM, la coopérative gère six hectares de terres arables et est connue pour son organisation rigoureuse et sa gestion efficace. « Nous pratiquons une agriculture diversifiée, en cultivant du maïs, des tomates, des aubergines, des oignons, du gombo, des poivrons et des niébés, aussi bien pendant la saison des pluies que pendant la saison sèche », explique M. YAO Dua Kobenan, le président de la coopérative. Grâce à la formation aux techniques agricoles résistantes au climat, à la simplification de la comptabilité, à l'amélioration de la gestion post-récolte, à la gestion de l'organisation, à l'amélioration de l'accès aux semences, aux engrais, aux pesticides et au petit matériel, Sigbewa a connu une croissance remarquable, récoltant plus de 58 tonnes métriques de nourriture la saison dernière, ce qui en fait la première coopérative en termes de production dans la région de Bouna.Les agricultrices : L'épine dorsale du succèsLes femmes de Sigbewa ont vu leur vie transformée grâce aux formations et au soutien reçus du PAM. « Avant l'arrivée du PAM en 2019, nous travaillions individuellement, sans réel impact sur la communauté. Nos rendements étaient modestes et le rôle des femmes dans le développement agricole était souvent sous-estimé », détaille Mme Marceline. Aujourd'hui, grâce au travail collectif initié par le PAM, ces femmes travaillent ensemble et avec les hommes. Cette synergie leur a permis de doubler, voire de tripler leur production et leurs revenus. Au-delà du renforcement des capacités techniques, l'appui du PAM a profondément changé le statut des femmes au sein de la communauté en redéfinissant leurs rôles et en les plaçant au cœur des processus de développement local. « Les cours d'alphabétisation, les ateliers de renforcement des capacités et la formation au leadership proposés par le PAM ont considérablement amélioré ma vie et celle de ma famille. Aujourd'hui, je suis indépendante, je contribue aux dépenses du ménage et je suis même en train de construire ma propre maison grâce à mes revenus », dit-elle fièrement.Renforcer la sécurité alimentaire et l'éducationLa coopérative de Sigbewa, composée de 59 % de femmes, garantit un processus décisionnel inclusif, ce qui permet une gestion plus efficace des ressources et des récoltes. Grâce à ce modèle de partage des responsabilités, les hommes se concentrent sur les tâches physiques telles que le défrichage et l'irrigation, tandis que les femmes jouent un rôle central dans la gestion quotidienne des cultures, la commercialisation des récoltes et la prise de décisions clés qui déterminent le succès de la coopérative. Cette complémentarité des tâches a non seulement renforcé la cohésion de la coopérative, mais a également contribué à augmenter les rendements agricoles. Le succès de Sigbewa s'étend au-delà des champs. La coopérative est devenue un acteur clé dans la lutte contre l'insécurité alimentaire locale, offrant une solution durable pour nourrir la communauté tout en améliorant les conditions de vie de ses membres. La coopérative joue également un rôle crucial en assurant la pérennité de la cantine scolaire du village, contribuant ainsi à la nutrition et à l'éducation des enfants de la communauté. Pour l'année scolaire 2023-2024, les efforts de la coopérative ont permis de fournir 17 jours de repas scolaires, en plus de l'apport du PAM, servant plus de 4 600 repas aux enfants, dont 2 169 aux filles. En approvisionnant la cantine, Sigbewa contribue à réduire les taux d'absentéisme et d'abandon scolaire, en particulier pour les enfants vulnérables, grâce à l'introduction de bourses alimentaires pour 400 élèves.« Avant, nos enfants nous rejoignaient dans les champs l'après-midi car ils n'avaient rien à manger à l'école », explique Mme Marceline. « Aujourd'hui, grâce à la cantine, nous pouvons partir travailler l'esprit tranquille, sachant que nos enfants mangent sainement et restent à l'école toute la journée ». Hien Chancel César, un élève qui bénéficie de ce soutien, ajoute : « Je mange à la cantine parce que cela m'aide à mieux réussir à l'école, à arriver à l'heure et à jouer avec mes amis pendant les pauses. Je mange surtout du riz à la sauce aubergine, c'est mon plat préféré ! »Selon Zanh Bi Gonékalo Germain, directeur de l'école primaire de Brombirédouo, la cantine a permis de réduire considérablement l'absentéisme, en particulier dans les classes de l'après-midi, où les enfants sont désormais plus présents et attentifs. « Grâce à la cantine, les élèves sont non seulement plus réguliers, mais aussi plus concentrés en classe, ce qui se répercute directement sur leurs résultats scolaires », affirme-t-il. Les chiffres sont évocateurs : depuis 2019, les résultats scolaires des élèves n'ont cessé de s'améliorer. Par exemple, au cours de l'année scolaire 2022-2023, le taux de réussite au CEPE (examen de fin de cycle de l'enseignement primaire) était de 80 %. Pour l'année scolaire 2023-2024, ce taux est passé à 96 %, avec 31 élèves admis sur 32. Ce progrès remarquable met en évidence l'impact significatif de la cantine scolaire sur la réussite scolaire des enfants. M. Germain attribue cette amélioration non seulement à l'alimentation scolaire, mais aussi à d'autres interventions complémentaires fournies par le PAM, telles que l'alphabétisation et le programme WASH (eau, assainissement et hygiène), qui visent à développer les compétences en lecture des élèves et à améliorer l'environnement scolaire. Un modèle de développement conduit par les femmes L'avenir de la coopérative Sigbewa est radieux, porté par l'ambition collective de ses membres. Les femmes restent les piliers de cette réussite, contribuant non seulement à la production de la coopérative, mais aussi à la pérennité de la cantine scolaire du village. La coopérative prévoit d'utiliser un terrain de faible altitude offert par le chef du village pour y cultiver du riz et assurer ainsi l'autosuffisance de la cantine tout en générant de nouveaux revenus. Cependant, la digue du barrage du bas-fond s'est rompue, rendant la zone inutilisable. « Si ce problème est résolu, avec l'appui que nous recevons déjà du PAM et de ses partenaires, nous pourrions faire de grandes choses : approvisionner la cantine en riz, doubler notre contribution en produits maraîchers, augmenter nos revenus et, pourquoi pas, positionner notre village comme un acteur clé dans le développement de la chaîne de valeur du riz en Côte d'Ivoire », déclare Mme Marceline.L'histoire de Sigbewa est un témoignage inspirant de la façon dont l'autonomisation des femmes peut conduire à des changements transformateurs dans les communautés rurales. En reliant les coopératives agricoles aux programmes d'alimentation scolaire, le PAM construit un avenir plus brillant et plus prospère pour la Côte d'Ivoire et ses communautés rurales - un avenir porté par la force et le leadership des agricultrices., filtered_html
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Histoire
15 janvier 2025
La gouvernance des migrations et la coopération régionale en tête des priorités de la Directrice générale de l'OIM lors de sa visite en Côte d'Ivoire
À l’issue d’une visite de deux jours en Côte d’Ivoire, la Directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a réaffirmé le partenariat solide de l’OIM avec le Gouvernement et leur engagement commun à faire promouvoir la gouvernance des migrations, à renforcer la coopération régionale et à favoriser le développement durable.« Le renforcement de notre coopération avec le Gouvernement et d’autres partenaires pour relever les défis cruciaux liés à la migration est une priorité essentielle pour l’OIM en Côte d’Ivoire », a déclaré la Directrice générale Amy Pope. « Nos domaines d’intervention communs comprennent le retour volontaire et la réintégration des migrants, la gestion des frontières, la lutte contre l’exploitation et la traite des personnes, la promotion de la migration de main-d’œuvre, l’engagement de la diaspora, l’adaptation au climat et la facilitation des voies de migration régulières ».À Abidjan, la DG Pope a eu des discussions approfondies avec le Vice-Président de la Côte d’Ivoire, S.E. Tiémoko Meyliet Koné, ainsi qu’avec des ministres de haut rang, des donateurs et des représentants d’agences des Nations Unies. Les discussions ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale en vue d’améliorer la gestion des migrations et de promouvoir le développement durable. La DG Pope a salué les efforts déployés par la Côte d’Ivoire pour promouvoir des migrations sûres, ordonnées et régulières, en soulignant qu’elle pouvait servir de modèle à d’autres nations pour favoriser la sécurité, la dignité et la prospérité économique des migrants.Une attention particulière a été accordée au besoin urgent d’investissement en faveur des infrastructures et des services dans les régions du nord du pays touchées par les déplacements des pays voisins, et l’OIM a réaffirmé son soutien au renforcement de la résilience des communautés, à l’accès aux services de base, à l’amélioration de l’employabilité des jeunes, et à la promotion des opportunités économiques pour les personnes déplacées et les communautés d’accueil. Ces efforts sont essentiels pour renforcer la sécurité et la cohésion sociale dans la région.Le DG Pope a également visité le Centre Abel à Grand-Bassam, qui fournit de l’aide aux victimes de la traite et à d’autres migrants en situation de vulnérabilité avec le soutien de l’OIM et du Ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.Cette visite a illustré l’engagement de l’OIM en faveur d’une gouvernance efficace des migrations par le biais d’une collaboration régionale et internationale solide et la nécessité d’aborder la migration dans toutes ses dimensions, en particulier à la lumière du profil migratoire évolutif de la Côte d’Ivoire, qui est passée du statut de pays de destination en Afrique de l’Ouest à celui de pays d’origine et de transit.« L’OIM est présente en Côte d’Ivoire depuis 25 ans et nous restons déterminés à travailler en étroite collaboration avec le Gouvernement, les donateurs et les parties prenantes régionales afin de promouvoir une gouvernance durable des migrations, de renforcer la coopération régionale et d’améliorer le bien-être et le développement de la jeunesse. Notre objectif est de contribuer à un avenir plus juste, plus inclusif et plus durable pour tous », a conclu la DG Pope., filtered_html
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Histoire
24 janvier 2025
Transformer l'agriculture rurale en Côte d'Ivoire grâce à des financements ciblés
En Côte d'Ivoire, l’accès aux financements ciblés constitue un levier de transformation agricole à petite échelle pour favoriser le développement des communautés rurales. Les mécanismes de financement ciblés et adaptés aux petits agriculteurs ainsi qu’aux entrepreneurs, renforcent leur productivité et soutiennent le développement durable. Dans de nombreuses régions de la Côte d'Ivoire, ces services financiers restent hors de portée. Les disparités régionales sont frappantes, surtout dans les zones rurales éloignées des centres urbains, comme celles du nord et de l’ouest du pays, où les infrastructures financières sont peu développées. Comparées aux zones urbaines, ces régions rencontrent des obstacles majeurs pour accéder aux financements nécessaires. En effet, plus de 75 % des PME agricoles n'ont pas accès aux prêts bancaires, car souvent jugées trop risquées ou insuffisamment solvables par les institutions financières. D’après le rapport 2022 de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) sur la situation de l'inclusion financière dans l'espace de l'Union économique et monétaire ouest-africain (UEMOA), bien que l'agriculture représente environ 20 % du PIB, en Côte d’Ivoire, elle ne reçoit que 4 % du total des prêts bancaires. Réduire le déficit de financement Le Fonds international de développement agricole (FIDA) s'emploie à combler ce déficit en déployant plusieurs mécanismes de financement qui combinent prêts souverains et financements non souverains. Prêts souverains : Ces financements, accordés aux gouvernements, soutiennent des projets nationaux comme le Programme d’appui au développement des filières agricoles (PADFA) en Côte d’Ivoire. Ce programme vise à améliorer les chaînes de valeur agricoles par des infrastructures renforcées, une meilleure qualité des intrants et des formations techniques destinées aux agriculteurs.Financements non souverains : Le FIDA a mis en place le Programme de Participation du Secteur Privé au Financement (PPSPF) pour encourager les investissements privés dans l’agriculture. Une composante majeure de ce programme, le Fonds Agri-Business Capital (ABC), a été lancé en 2019. Ce fonds d’impact, géré par Bamboo Capital Partners et conseillé par Injaro Investments Limited, mobilise des capitaux privés en faveur des zones rurales. Avec le soutien de partenaires comme la Commission européenne, l’Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), le Luxembourg et AGRA. Le Fonds ambitionne de mobiliser 200 millions d'euros et d'améliorer les conditions de vie de 900 000 ménages ruraux.Impact des financements sur les PME agricolesPascal N’Goran, gérant de ROCFED, incarne le potentiel des PME rurales à transformer les économies locales grâce à un soutien financier approprié. Fondée en 2016, ROCFED se spécialise dans la production et la commercialisation de mangues, principalement destinées à l'exportation vers le marché européen. Comme beaucoup d’autres PME rurales, l’entreprise se heurtait à un manque de capitaux, d’équipements modernes et d’appui technique. ROCFED a bénéficié d'un financement d'un montant de 300 000 euros du Fonds Agri-Business Capital (ABC), qui lui a permis de renforcer sa capacité d'achat en offrant aux producteurs locaux un prix supérieur au prix du marché pour leurs mangues ; l’entreprise a de ce fait pu garantir un revenu stable pour plus de 200 producteurs. De plus, ce financement a permis l'embauche de cinq nouveaux employés permanents et de 130 travailleurs saisonniers. Le Programme d’appui au développement des filières agricoles (PADFA) a également financé 20 % des investissements requis pour moderniser les infrastructures clés, entre autres les machines de tri et les chambres froides. Ces améliorations ont permis d’augmenter la production et d’assurer une meilleure qualité des produits. Certains producteurs ont vu leurs récoltes passer de 5 tonnes par hectare à 7 ou 8 tonnes. Les pertes, quant à elles, ont chuté de 10 caisses à seulement 1 ou 2 caisses par chargement.ROCFED a également porté sa production de 20 à 70 conteneurs par saison. Cette progression a permis de doubler son chiffre d’affaires, qui est passé de 300 millions à plus de 600 millions de francs CFA.Repenser le financement ruralLes PME rurales peuvent atteindre une croissance durable grâce à un financement ciblé et à un soutien technique approprié. Le Programme de Participation du Secteur Privé au Financement (PPSPF) du FIDA accompagne des prestataires privés à mission sociale comme ROCFED. Il privilégie des investissements modestes mais audacieux, et tire parti de l’expertise du FIDA dans les zones rurales et de son réseau pour réduire les risques par l’assistance technique. Pour accroître l’efficacité des soutiens aux PME rurales, il est primordial de renforcer les synergies avec des mécanismes existants et de moderniser les stratégies d’accompagnement. Grâce à des partenariats stratégiques avec d’autres institutions financières de développement, le FIDA déploie des solutions adaptées pour renforcer la résilience des communautés rurales face aux défis à venir.Assurer un avenir durable exige une transformation en profondeur du système financier et une mobilisation accrue des ressources vers l’agriculture durable. Il devient urgent de répondre aux besoins des populations vulnérables par des actions concrètes et ambitieuses, afin de réduire la pauvreté et d’offrir des perspectives à des millions de personnes en Côte d’ivoire à travers le monde., filtered_html
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Communiqué de presse
08 mai 2025
Déclaration du directeur régional de l'UNICEF, Gilles Fagninou, sur la violence contre les enfants en Afrique de l'Ouest et du Centre
J’ai grandi dans cette région. Quand j’ai accepté la responsabilité de Directeur Régional de l’UNICEF il y a un an, cela signifiait beaucoup pour moi. Au-delà d’un simple travail, c’était un engagement profond. Un engagement dont les racines plongent dans mon vécu d’enfant—un enfant africain qui ressemblait à celles et ceux pour qui je me bats aujourd’hui. Ce rôle est pour moi une promesse. Une promesse que je veux faire aux millions d’enfants à travers l’Afrique qui, chaque jour, subissent des violences et voient leurs droits bafoués. Chaque acte de violence brise une enfance. Il prive les enfants de leurs rêves, de leur avenir, et fragilise les fondements mêmes de nos sociétés. Mais, nous sommes fort.e.s et loin d’être impuissant.e.s. À travers notre continent, je vois un leadership africain qui est déterminé à relever les défis d’un monde en pleine mutation. Les gouvernements, les communautés, les jeunes leaders et les enfants se mobilisent et passent à l’action. En novembre dernier, lors de la Première Conférence Ministérielle Mondiale sur l’éradication de la violence à l’égard des enfants à Bogotá, 70 % des gouvernements africains ont renforcé leur engagement, en formulant des promesses ambitieuses pour mieux protéger les enfants contre la violence. Le 23 avril dernier, lors d’une réunion de haut niveau sur la violence envers les enfants, nous avons réaffirmé qu’un réel changement est possible lorsque la protection de l’enfance est une priorité dans les politiques publiques. La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies sur la violence à l’encontre des enfants, Dr Najat Maalla M’jid, a été très claire : « Une société qui ne protège pas ses enfants met en péril son propre avenir. Il est essentiel de comprendre le coût de l’inaction dans la prévention de la violence envers les enfants. » Ce coût se mesure en vies brisées : ce sont des enfances sacrifiées, des futurs compromis. D’ici 2050, plus de 900 millions d’enfants vivront en Afrique, soit 40 % des enfants du monde. Leur bien-être et leur avenir façonneront le destin du continent et du monde entier. Alors que les financements pour le développement diminuent, il est crucial de réussir la transition vers des systèmes nationaux de protection de l’enfance, durablement financés et efficaces. Et je vois déjà cet élan se concrétiser. Lors de cet événement de haut niveau, j’ai été impressionné par le leadership et la détermination des participants.e.s. Des ministres et hauts responsables du Bénin, du Tchad, du Kenya et de la Zambie ont présenté les investissements décisifs qu’elles/ils réalisent, avec le soutien du Comité africain d’expert.e.s sur les droits et le bien-être de l’enfant, des organisations de la société civile, de l’OMS et de l’UNICEF. Ensemble, porté.e.s par cette dynamique, nous avons les moyens d’affirmer la place de l’Afrique comme un leader incontournable de la protection des enfants contre la violence. Les exemples et les stratégies existent. La volonté est là. Il est temps d’agir avec force et détermination. Les paroles de la Ministre Véronique Tognifodé m’ont profondément marqué : « En 2025, chaque enfant devrait pouvoir vivre une vie sans violence. » Il y a un an, j’ai fait une promesse aux enfants. Aujourd’hui, je veux en faire un appel à l’action pour toute l’Afrique. Le moment est venu d’agir. Nos engagements doivent devenir réalité—dans chaque pays, chaque ville, chaque communauté—pour et avec chaque enfant., filtered_html
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Communiqué de presse
06 mai 2025
La star du football, Max Alain Gradel, s’engage aux côtés de la FAO pour promouvoir la pisciculture, l’économie bleue et l’agenda global de l’organisation en Côte d’Ivoire
Figure emblématique du football ivoirien et double champion d’Afrique (2015 et 2024), Max Alain Gradel s’illustre désormais sur un nouveau terrain : celui du développement durable. L’international ivoirien collabore avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour promouvoir le secteur agroalimentaire en général, et plus particulièrement la pisciculture et l’économie bleue en Côte d’Ivoire.« Tout au long de ma carrière, j’ai bénéficié du soutien indéfectible des Ivoiriens et des Africains. Aujourd’hui, c’est à mon tour de rendre à mon pays et à mon continent en m’impliquant dans un secteur vital : le secteur agroalimentaire en général, et la pisciculture en particulier », a déclaré Max Alain Gradel.La star du football prévoit d’utiliser son image et son influence pour sensibiliser les jeunes, les femmes et les décideurs à l’importance d’investir dans le secteur agroalimentaire, et en particulier dans la production locale de poisson, un domaine prometteur en matière d’emplois et de revenus.« Jeunes et femmes de Côte d’Ivoire, intéressez-vous au secteur agroalimentaire. Explorez les opportunités offertes par la pisciculture. C’est un secteur d’avenir. Et vous, partenaires financiers, investissez dans l’économie bleue. C’est un puissant moteur de croissance et de création de richesses », a-t-il lancé.Son engagement a été salué par le Représentant de la FAO, M. Joseph Nyemah : « Je félicite Max Gradel pour cette décision courageuse et inspirante. L’agriculture regorge d’opportunités. Elle peut transformer nos économies, créer des emplois et garantir la sécurité alimentaire. Avec de la volonté et des efforts collectifs, nous pouvons inverser la tendance et renforcer notre production locale. »La pisciculture : un levier stratégique pour l’avenirL’engagement de Max Gradel s’inscrit dans la stratégie nationale menée par les autorités ivoiriennes pour atteindre la sécurité alimentaire d’ici 2030. La pisciculture, en particulier, est identifiée comme un secteur à fort potentiel. Chaque année, le gouvernement ivoirien dépense plus de 400 milliards de francs CFA pour importer du poisson afin de répondre à la demande locale — un chiffre qui souligne l’urgence de renforcer la production nationale.Dans ce contexte, la FAO met en œuvre le programme FISH4ACP, financé par l’Union européenne (UE) et le Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). Ce programme vise à développer durablement la chaîne de valeur du tilapia en Côte d’Ivoire, créant ainsi des milliers d’opportunités pour les jeunes entrepreneurs. Selab Fisheries ExpoPoursuivant cette dynamique, le Salon de la Pêche et de l’Aquaculture (Selab Fisheries Expo), organisé par le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques avec le soutien de la FAO, se tiendra du 24 au 26 avril 2025.Ce salon constituera une vitrine stratégique pour présenter les innovations du secteur, attirer les investissements et inciter la jeunesse à s’engager activement dans ce domaine., filtered_html
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22 avril 2025
Le Représentant spécial, Leonardo Santos Simão, conclut sa visite en Côte d’Ivoire, appelle tous les Ivoiriens à agir ensemble pour la prospérité de la Côte d’Ivoire
Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão, a conclu hier une visite de travail de deux jours à Abidjan, Côte d'Ivoire.L’objectif de cette visite était de renforcer le partenariat et de réaffirmer le soutien des Nations unies à la Côte d’Ivoire dans ses efforts pour consolider la paix, la démocratie et le développement. Durant sa visite, le Représentant spécial a eu une série de rencontres avec les autorités Ivoiriennes et les différentes parties prenantes. Il a été reçu en audience par le Président de la République de Côte d'Ivoire, S.E.M. Alassane Ouattara, avec lequel il a échangé sur divers sujets relatifs aux questions de politique intérieure et aux derniers développements sécuritaires dans la sous-régionale. Le Représentant spécial s’est également entretenu avec le Ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, le Médiateur de la République, Adama Toungara, les Membres de la Commission Électorale Indépendante, et les acteurs politiques. M. Simão a aussi rencontré les membres du corps diplomatique et de l’équipe pays des Nations Unies.Le Représentant spécial a salué le rôle prépondérant que joue la Côte d'Ivoire dans le renforcement de l’intégration régionale et la consolidation de la paix dans la sous-région. Il a souligné l’importance de saisir l’opportunité des prochaines élections présidentielles pour davantage renforcer la démocratie et préserver les acquis économiques en Côte d’Ivoire.A cet égard, il a renouvelé le soutien des Nations unies pour des élections pacifiques, et il a appelé tous les Ivoiriens à agir ensemble dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire et de sa prospérité.Le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, en coordination avec l’équipe pays des Nations unies, et les autres partenaires, restera engagé pour accompagner les efforts de la Côte d’Ivoire pour la paix et le développement., filtered_html
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19 février 2025
Cérémonie de remise du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la Recherche de la Paix 2024
Le 24 février 2025, l’UNESCO organise à Abidjan la Cérémonie de remise du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la Recherche de la Paix. Créé en 1989, ce Prix récompense des personnalités, institutions ou organisations ayant apporté une contribution significative à la promotion, à la recherche et au maintien de la paix, en accord avec les valeurs de l’UNESCO et les principes de la Charte des Nations Unies.Les lauréats 2025Pour cette édition, le jury international, présidé par le Dr. Denis Mukwege (Prix Nobel de la Paix 2018), est composé de :Michel Camdessus (France) – Ancien Directeur général du FMIThomas Pesquet (France) – Astronaute de l’ESA, Ambassadeur de bonne volonté de la FAOForest Whitaker (États-Unis) – Acteur, Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO pour la paix et la réconciliationHayat Sindi (Arabie saoudite) – Biotechnologue, Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCOSantiago Gamboa-Samper (Colombie) – Écrivain, journaliste et diplomateLe jury décernera le Prix 2025 à :M. António Luís Santos da Costa, Président du Conseil européen depuis décembre 2024 et ancien Premier ministre du Portugal, pour son engagement en faveur du multilatéralisme, du dialogue et du développement durable.Un Prix spécial sera également attribué à :La Fundación de Desarrollo Social Afroecuatoriana AZÚCAR, présidée par Madame Sonia Viveros, pour son action en faveur des droits des Afro-descendants en Amérique latine et son engagement pour une société plus inclusive et équitable.Un événement placé sous le signe de la paix et de la cultureLa cérémonie sera ponctuée de :Interventions institutionnelles, mettant en lumière les enjeux contemporains de la paix et du dialogue international.Performances artistiques, illustrant le rôle essentiel de la culture comme vecteur de rapprochement entre les peuples et de promotion d’une culture de la paix.Un engagement renouvelé pour la paixÀ travers cette distinction, l’UNESCO réaffirme son engagement en faveur d’un monde fondé sur les valeurs de tolérance, de coopération et de respect mutuel. Cet événement réunira des acteurs majeurs de la paix et du dialogue international pour célébrer ces engagements exemplaires.📡 Suivez l’événement en direct ici et retrouvez la cérémonie en rediffusion sur la chaîne YouTube de l’UNESCO.📍 Rendez-vous le 24 février 2025 au Sofitel Hôtel Ivoire à Abidjan pour célébrer la paix et honorer ses artisans !📩 Contact :
✉️ Courriel : prixfhb@unesco.org
🔗 Plus d’informations : Site officiel du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO, filtered_html
✉️ Courriel : prixfhb@unesco.org
🔗 Plus d’informations : Site officiel du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO, filtered_html
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11 décembre 2024
Remise des copies figurées de lettres de créance : La nouvelle Coordonnatrice résidente réaffirme l'engagement des Nations Unies à soutenir le développement durable en Côte d'Ivoire
Abidjan, 10 décembre 2024 – Mme Hélène N'Garnim-Ganga, nouvelle Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies pour le Développement (SNUD) en Côte d'Ivoire, a officiellement présenté la copie figurée de ses lettres de créance à Son Excellence Monsieur Kacou Houaja Léon Adom, Ministre des Affaires Étrangères, de l'Intégration Africaine et des Ivoiriens de l'extérieur.Souhaitant la traditionnelle “akwaba” à Mme N’Garnim-Ganga, le Ministre Kacou Adom Léon a souligné la contribution essentielle des Nations Unies dans le développement durable et la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. Il a également réitéré l’engagement du Gouvernement à accompagner la mission de la nouvelle Coordonnatrice résidente.Mme N’Garnim-Ganga a exprimé sa gratitude pour cet accueil et salué les progrès réalisés par la Côte d’Ivoire en matière de développement. Elle a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à continuer à soutenir les priorités nationales à travers une coopération renforcée. « Ma prise de fonction intervient à un moment crucial, alors que nous achevons l'actuel Cadre de Coopération pour le Développement Durable (CCDD) pour la période 2021-2025. Nous travaillons avec le Gouvernement et les partenaires pour élaborer un nouveau Cadre de Coopération (2026-2030), pleinement aligné sur les priorités nationales et l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030. Notre objectif est de co-construire un partenariat solide et exemplaire qui serve à améliorer les politiques publiques et à renforcer l’inclusivité du développement afin que personne ne soit laissé de côté », a-t-elle déclaré. Cette rencontre marque un élan supplémentaire dans le renforcement de la collaboration entre la Côte d’Ivoire et les Nations Unies et l’alignement du futur CCDD 2026-2030 avec le prochain Plan National de Développement (PND) 2026-2030 et les objectifs de l’Agenda 2030 de développement durable. ****************************************************************************************À propos du Système des Nations Unies en Côte d’IvoireLe Système des Nations Unies en Côte d’Ivoire collabore étroitement avec le Gouvernement ivoirien, le secteur privé, la société civile et d'autres partenaires pertinents pour apporter une réponse intégrée et efficace aux défis de développement du pays et le soutenir dans l’atteinte des objectifs de développement durable à l’horizon 2030.Résumé de la biographie de Mme Hèlene N’Garnim-GangaOriginaire du Tchad, Mme Hélène N’Garnim-Ganga a été nommée Coordonnatrice résidente des Nations Unies en Côte d’Ivoire par le Secrétaire général des Nations Unies, avec prise de fonction le 24 novembre 2024. Mme N’Garnim-Ganga a plus de 30 années d’expérience dans le domaine du développement, et une expertise en matière de soutien institutionnel, de gestion opérationnelle, de développement de programmes et de coordination. Elle a récemment exercé en tant que Directrice régionale pour l’Afrique de l’Est de l’Agence française de développement, supervisant les activités de l’agence dans onze pays, après avoir été Directrice mondiale de la gouvernance et du soutien institutionnel. Elle a précédemment occupé plusieurs postes de direction à la Banque africaine de développement, notamment en tant que Conseillère juridique générale, Représentante résidente au Mali et Coordinatrice du bureau du Vice-Président. Elle a vécu et travaillé en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Mali, en Tunisie, en France et aux États-Unis. , filtered_html
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