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Communiqué de presse
10 décembre 2024
Remise des copies figurées de lettres de créance : La nouvelle Coordonnatrice résidente réaffirme l'engagement des Nations Unies à soutenir le développement durable en Côte d'Ivoire
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Communiqué de presse
09 décembre 2024
Côte d’Ivoire : un expert de l’ONU salue les efforts déployés pour accueillir les demandeurs d'asile et exhorte le Gouvernement à adopter une définition plus étroite du terrorisme
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Histoire
06 décembre 2024
La Côte d’Ivoire rejoint l’Initiative Main dans la Main pour transformer ses systèmes agroalimentaires
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Les objectifs de développement durable en Côte d'Ivoire
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Côte d'Ivoire:
Histoire
13 novembre 2024
Réduire les pertes post-récolte : un enjeu stratégique pour une agriculture durable en Afrique et en Côte d'Ivoire
Chaque année, environ 37 % de la production agricole en Afrique est perdue après la récolte, représentant une perte économique estimée à environ 48 milliards de dollars US, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Ce phénomène affecte particulièrement les filières vivrières et touche les petits exploitants, qui forment la majorité des producteurs agricoles du continent. Faute d’infrastructures adéquates pour conserver leurs récoltes, ces agriculteurs sont souvent contraints de vendre rapidement leurs produits et à des prix peu avantageux. Cette situation qui empêche de garantir un revenu stable, alimente également l'insécurité alimentaire dans plusieurs régions d’Afrique et compromet ainsi les efforts pour atteindre une sécurité alimentaire durable. En Côte d'Ivoire, la filière oignon n’échappe pas à cette réalité. Avec une production locale couvrant à peine 5 % des besoins nationaux, les petits producteurs peinent à valoriser leurs récoltes. L'absence de solutions de conservation efficaces les obligent à vendre immédiatement après la récolte, généralement lorsque les prix sont au plus bas. Ces ventes précipitées réduisent leur potentiel de profit, et les pertes, bien que peu visibles dans les statistiques officielles, entraînent des répercussions tangibles. Elles limitent notamment les capacités des familles rurales à réinvestir dans leurs exploitations, freinant ainsi la croissance du secteur et la résilience économique des communautés locales.Une solution innovante pour lutter contre les pertesPour réduire les pertes significatives dans la filière oignon, le Programme d’Appui au Développement des Filières Agricoles (PADFA), financé par le FIDA et mis en œuvre par l'État ivoirien, a construit 300 cases de conservation d’oignons dans les régions de Bagoué, Gbêkê, Hambol, Poro et Tchologo. Ces installations permettent d’allonger la durée de conservation des oignons jusqu’à huit mois, réduisant les pertes post-récolte à seulement 7-10 %, contre 30 % auparavant. Cette solution transforme l’économie des petits producteurs : ils peuvent maintenant attendre des périodes où les prix sont plus élevés, entre juin et octobre, atteignant jusqu’à 1 400 FCFA/kg, par rapport aux 300 FCFA/kg au moment de la récolte."C’est un véritable changement pour nous," témoigne Silué Bamara, membre du Groupement WOPININ, soutenu par le PADFA. "Avec la case de conservation, j’ai pu stocker 400 kg d’oignons et je n’ai perdu que 2 %. Maintenant, je peux vendre au bon moment, couvrir mes dépenses et améliorer la vie de ma famille."Le projet PADFA inclut également une composante de formation et de transmission de compétences pour assurer la pérennité des infrastructures de conservation des oignons. Dans les régions ciblées, 37 artisans ferronniers locaux ont été formés pour construire et entretenir ces cases de conservation, favorisant la création d’emplois locaux et un transfert de savoir-faire essentiel à long terme. Des comités de gestion locaux supervisent l’utilisation et l’entretien des infrastructures dans la vision d'une gestion communautaire efficace et durable.Une stratégie durable pour les chaînes de valeurDans le cadre de ses interventions, le FIDA a intégré la réduction des pertes post-récolte comme axe central de nombreux projets afin de renforcer les chaînes de valeur agricoles. Ces projets comprennent d’importants investissements dans des infrastructures post-récolte, telles que des centres de collecte, des entrepôts de stockage et des installations de transformation. Parallèlement, des fonds sont alloués à la formation des agriculteurs et autres acteurs de la chaîne de valeur pour diffuser les meilleures pratiques en matière de gestion post-récolte, permettant aux petits exploitants d’optimiser leurs bénéfices.Grâce à cette approche intégrée, le projet a considérablement réduit les pertes alimentaires à chaque étape de la chaîne d'approvisionnement en Côte d'Ivoire, avec des effets tangibles sur les revenus des petits exploitants et leur capacité à faire face aux défis économiques.Un impératif économique et environnementalLes pertes post-récolte représentent un gaspillage considérable de ressources naturelles, telles que les terres cultivées, l'eau et l'énergie, toutes investies dans des produits qui ne parviennent jamais aux marchés. Réduire ces pertes est crucial, pour non seulement améliorer les revenus des agriculteurs, mais aussi pour optimiser l’utilisation des ressources agricoles.En Côte d’Ivoire, le PADFA, avec l’appui du FIDA, soutient 20 organisations professionnelles agricoles (OPA) en améliorant les infrastructures de stockage et en promouvant des techniques de conservation adaptées aux conditions climatiques locales et respectueuses de l’environnement. Grâce à ce programme, les pertes alimentaires sont réduites, les revenus augmentent, et le gaspillage de ressources est minimisé.Soutenir les petits exploitants est essentiel pour stabiliser les systèmes alimentaires africains, en particulier en Côte d’Ivoire. En investissant dans des infrastructures durables et en renforçant l’autonomie des producteurs, le FIDA contribue à bâtir des moyens d’existence résilients pour les communautés rurales et à assurer ainsi une sécurité alimentaire pérenne pour le pays.
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Histoire
06 octobre 2024
Transformation des systèmes agroalimentaires : le plaidoyer de la FAO pour promouvoir l’Initiative main dans la main en Côte d’Ivoire
Du 18 au 21 septembre 2024, une mission de plaidoyer de haut niveau, composée de représentants de la FAO, de la CEDEAO et du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), a séjourné en Côte d’Ivoire pour promouvoir l’Initiative Main dans la Main (MdM). Cette initiative, lancée par le Directeur Général de la FAO il y a trois ans, vise à soutenir les pays dans la transformation durable de leurs systèmes agroalimentaires, afin d'éradiquer la pauvreté (ODD 1), éliminer la faim et la malnutrition (ODD 2), et réduire les inégalités (ODD 10).Une initiative en réponse aux défis agricoles et alimentairesMain dans la Main cible en priorité les pays confrontés à de grands défis en matière de production agricole et de sécurité alimentaire. La Côte d’Ivoire, ayant manifesté un intérêt fort pour cette initiative, accueillera son lancement officiel en octobre 2024.« Nous sommes là pour expliquer davantage l'Initiative aux membres du gouvernement et aux partenaires financiers, renforcer leur engagement, mobiliser des ressources pour les priorités d'investissement et encourager l'implication des institutions financières et du secteur privé », a déclaré Dr. Guei Gouantoueu Robert, Coordonnateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel.Durant cette mission, des rencontres ont eu lieu avec des institutions clés telles que la Banque Mondiale, le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), le Ministère des Finances et du Budget, ainsi que la Banque Africaine de Développement (BAD). Ces échanges ont permis de susciter un vif intérêt pour l’Initiative, et d'explorer les pistes de collaboration.Mme Minafou Fanta Koné Coulibaly, Directrice de Cabinet du Ministère des Finances et du Budget, a exprimé l’engagement du gouvernement ivoirien envers l’initiative et souligné l'implication essentielle de plusieurs ministères, notamment ceux de l’Agriculture et du Plan.Une approche pilotée par les pays et fondée sur des données probantesL'Initiative Main dans la Main repose sur une approche pilotée par les pays bénéficiaires, fondée sur des éléments probants et orientée vers l'accélération de la transformation agricole et du développement rural durable. Elle encourage l’adoption de nouvelles méthodes de travail et aide les pays à formuler leurs priorités d’investissement en faveur de la réduction de la pauvreté et de l'insécurité alimentaire.MdM se distingue par ses outils numériques de pointe, notamment la plateforme géospatiale Main dans la Main, qui offre un accès libre à des millions de couches de données dans divers domaines. Ces données, couplées aux analyses fournies par le laboratoire de données de MdM, permettent aux experts en agriculture, économistes, agences gouvernementales et organisations non gouvernementales d'optimiser leurs interventions dans le secteur agricole. La plateforme géospatiale fournit des indicateurs avancés de sécurité alimentaire, des statistiques agricoles, et bien plus, pour appuyer les prises de décision dans le domaine de l’agriculture numérique.Une initiative en expansion en AfriqueÀ fin juin 2024, 36 pays africains, dont 12 en Afrique de l’Ouest, bénéficiaient déjà de l’initiative Main dans la Main. Cette expansion témoigne de l'importance de la coopération internationale pour relever les défis de l'insécurité alimentaire et de la pauvreté et s'appuyer sur les technologies et la collaboration multilatérale pour un impact durable.Avec le lancement imminent de l’initiative en Côte d’Ivoire, la FAO et ses partenaires réaffirment leur engagement à soutenir la transformation durable de l’agriculture et les efforts de développement durable du pays.
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Histoire
11 septembre 2024
Pisciculture et production d’alevins de tilapia : Dix techniciens ivoiriens formés au Ghana avec l’appui du Programme FISH4ACP de la FAO
Dix techniciens ivoiriens, dont cinq exerçant dans les stations publiques du ministère des Ressources Animales et Halieutiques et cinq dans des fermes privées productrices d’alevins ont pris part du 5 au 23 août 2024, à une formation sur la production d’alevins au Centre de Recherche et de Développement de l'Aquaculture (ARDEC) à Akossombo-au Ghana. Le Ghana est le deuxième producteur aquacole de la région ouest africaine après le Nigeria, et le premier producteur de tilapia avec plus de 89 000 t en 2021, selon la FAO.Cette session de renforcement de capacité s’inscrit dans le cadre de l’appui du programme FISH4ACP de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Gouvernement ivoirien. Les autorités ivoiriennes ambitionnent d’accroitre la production aquacole à l’horizon 2030 et de permettre au pays d’être autosuffisant en poisson, notamment en poisson tilapia. Pour atteindre cet objectif, il est essentiel de maîtriser les techniques de production d’alevins.« La formation avait pour objectif de permettre à des techniciens ivoiriens d'alevins de visiter et d'apprendre les modèles et pratiques de gestion de la production d'alevins au Ghana, un pays voisin en avance dans ce domaine. Cela permettra d’augmenter leur productivité et de fournir des alevins mâles vigoureux et uniformes, exempts de maladies et de déformations, capables de répondre à la demande d'alevins de qualité des pisciculteurs nationaux », a expliqué Djiré Foungnigué, Administratrice nationale du Programme FISH4ACP en Côte d’Ivoire.La coopération Sud-Sud est essentielle pour apporter des solutions adaptées au contexte ivoirien, notamment en raison de la proximité géographique avec le Ghana, un pays qui présente des conditions naturelles similaires et un niveau de développement comparable. Durant la formation, les techniciens ont renforcé leurs compétences sur la sélection et la gestion des stocks de géniteurs, la préparation et la gestion de la ponte, la gestion de la qualité de l'eau, ainsi que sur la production d’alevins monosexes mâles, incluant la préparation de l’aliment, le rationnement, l’inversion hormonale et la récolte des alevins. Ils ont également appris la gestion générale des alevins, les méthodes de comptage des œufs et des alevins, la tenue de registres pour la collecte de données, ainsi que les mesures de biosécurité et de gestion sanitaire.À l'issue de la formation, les techniciens se sont dits prêts à relever le défi de la disponibilité permanente des alevins en Côte d’Ivoire. « Cette formation va m'aider à améliorer la production d'alevins en quantité et en qualité », a témoigné Kossonou Adja Edwige, technicienne halieute à la station d'Alevinage d'Assoumoukro à Abengourou.Kouamé Stéphane Koffi, aquaculteur à la ferme Ouattara N’Golo de Daloa pour sa part, promet transmettre les connaissances acquises auprès des producteurs d'alevins de tilapia sur les bonnes pratiques de production d'alevins de tilapia mono sexe mâle. Le Programme FISH4ACP est une initiative de l'Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) qui vise à garantir la durabilité des chaînes de valeur de la pêche et de l’aquaculture. L’initiative contribue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à la prospérité économique et à la création d’emplois en garantissant la durabilité économique, sociale et environnementale de la pêche et de l’aquaculture en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique. FISH4ACP est mis en œuvre par la FAO et est financé par l’Union Européenne (UE) et le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ).Le programme soutient la chaîne de valeur du tilapia d’élevage en Côte d’Ivoire à travers la mise en œuvre d’une stratégie décennale de mise à niveau de la chaîne de valeur développée de manière participative avec les acteurs de la chaîne de valeur.
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Histoire
11 décembre 2024
La Côte d’Ivoire rejoint l’Initiative Main dans la Main pour transformer ses systèmes agroalimentaires
La Côte d’Ivoire progresse dans la transformation durable de ses systèmes agroalimentaires. Lors de la célébration de la 44ème édition de la Journée mondiale de l’alimentation organisée le 5 décembre à Aboisso, chef-lieu de la région du Sud Comoé, André Kouamé Fry, Directeur de cabinet adjoint du Ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, a officiellement lancé l’Initiative Main dans la Main soutenue par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). La Côte d’Ivoire devient ainsi le 14ème pays à rejoindre cette initiative, parmi les 15 pays d’Afrique de l’Ouest et les 36 en Afrique.Dr Kouamé Kanga, Chargé des Programmes de la FAO en Côte d’Ivoire, qui représentait le Représentant résident, a précisé que l’Initiative Main dans la Main vise à soutenir la mise en œuvre de programmes ambitieux à l’échelle nationale, afin d’accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires. Son objectif est d’éradiquer la pauvreté et d’éliminer la faim et la malnutrition, en se concentrant sur quatre axes d'amélioration énoncés dans le plan stratégique de la FAO pour la période 2022-2031 : l’amélioration de la production, de la nutrition, du bien-être et de l’environnement.Cette initiative aura également pour mission de favoriser l’élaboration de plans d’investissement et la mobilisation de ressources, en identifiant les lacunes existantes. Elle facilitera la mise en relation des investisseurs potentiels, tant du secteur public que privé, autour des projets d’investissements proposés, notamment à travers des forums d’investissement au niveau national et international. « Elle devrait permettre d’identifier et de planifier des investissements nouveaux et complémentaires de ceux existants, de façon à combler les déficits majeurs, à mobiliser des partenariats et ressources pertinents à même d’impacter significativement la réduction de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire. En accord avec le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, un, deux ou trois agropoles seront identifiés dans le processus, pour la mise en œuvre de l’Initiative selon des critères bien définis » a indiqué Dr Kouamé Kanga.Promouvoir un système alimentaire durableL’Initiative inclut également la création d’une plateforme de données, un Système d’Informations Géographiques Main dans la Main, spécifiquement dédiée à la Côte d’Ivoire. Ce système permettra la collecte, le traitement et la diffusion d’informations actualisées sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (SAN).François Kouablan, représentant de Dr Aka Aouélé, Président du Conseil Économique, Social et Environnemental, a salué les efforts de la FAO, dont l’objectif est d’aider le pays à lutter contre la faim et à garantir un système alimentaire sécurisé et durable, afin de prévenir les déficits alimentaires.Pour rappel, la convention de partenariat relative à cette initiative a été signée le 31 janvier 2024. Depuis, un Coordonnateur a été désigné et un Comité Technique National (CTN) a été établi. Un atelier s’est tenu à Bassam en novembre 2024 pour préparer le démarrage effectif des activités de l’Initiative. À l’issue de cette session, les membres du CTN ont élaboré la feuille de route et le plan de travail détaillé. Par ailleurs, le comité technique a retenu les agropoles du Bélier, du Nord et du Nord-Est comme sites d’implantation du projet.Cette initiative représente une étape cruciale pour la Côte d’Ivoire, visant à renforcer la résilience de ses systèmes agroalimentaires tout en favorisant un développement durable et inclusif.
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Publication
21 avril 2024
Rapport annuel 2023 des Nations Unies en Côte d'Ivoire
Le troisième rapport annuel du Cadre de Coopération pour le Développement Durable (CCDD) 2021-2025 traduit l'engagement continu du Système des Nations Unies pour le Développement (SNUD) pour la transparence et la redevabilité envers le Gouvernement, les partenaires et les populations.En 2023, le SNUD en Côte d’Ivoire a mobilisé plus de 175 millions de dollars US (plus de 105 milliards FCFA) pour financer le développement durable, soutenant 240 initiatives en collaboration avec le gouvernement et les partenaires. Les actions entreprises ont favorisé l'innovation et l'écotechnologie dans l'industrie, renforcé la durabilité agricole, et promu les compétences professionnelles et entrepreneuriales des jeunes. Le rapport met également en lumière les efforts du SNUD pour renforcer la résilience au changement climatique, promouvoir l'égalité des genres, et soutenir la gouvernance démocratique.Le rapport revient sur les résultats du Cadre programmatique pour la résilience au Nord-Est avec les actions des dix agences impliquées dans ce programme conjoint pour favoriser l'accès à l'eau potable, les soins maternels et infantiles, la distribution de vivres, et la formation sur les pratiques agricoles. Il comprend également les interventions mises en œuvre pour répondre à l'afflux de demandeurs d'asile et pour promouvoir la paix et la cohésion sociale dans cette région fragile du pays. Les priorités pour 2024 incluent la formulation du nouveau CCDD pour la période 2026-2030, le soutien à l'Examen Périodique Universel (UPR) de la Côte d'Ivoire, et l'intégration des ODD dans les plans locaux. Des efforts seront également déployés pour renforcer les approches basées sur les Droits de l'Homme et l'égalité homme-femme, ainsi que pour renforcer le partenariat avec le secteur privé et la société civile afin contribuer à accélérer la réalisation des ODD.
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Histoire
20 novembre 2024
En fin de mission, le Coordonnateur résident des Nations Unies salue une coopération exemplaire et les avancées durables de la Côte d’Ivoire
Après cinq années à la tête du Système des Nations Unies pour le Développement (SNUD) en Côte d’Ivoire, M. Philippe Poinsot, a conclu sa mission par une série de visites auprès des autorités ivoiriennes. Ces rencontres ont permis de dresser le bilan d’un partenariat fructueux entre les Nations Unies et le Gouvernement ivoirien, tout en mettant en lumière les avancées significatives du pays vers un développement plus durable et inclusif.Peu avant son départ, M. Poinsot a été reçu par le Président de la République, S.E.M. Alassane Ouattara. Cette rencontre a été l’occasion d’évaluer les réalisations conjointes issues d’une coopération exemplaire. M. Poinsot a exprimé sa gratitude envers le Président et le Gouvernement pour leur engagement constant, qui a permis de relever des défis majeurs et de poser les jalons d’une transformation durable.« Nous avons construit, ensemble, des solutions innovantes et durables. Le dialogue constant et le respect mutuel ont été le socle de nos succès communs. La Côte d’Ivoire est un exemple de ce que peut accomplir une coopération basée sur la confiance et une vision partagée », a-t-il déclaré.Depuis 2021, le Système des Nations Unies a mobilisé plus de 600 millions de dollars US (plus de 360 milliards FCFA) pour des projets alignés sur les priorités nationales.« Que ce soit dans la lutte contre la pandémie de COVID-19, l'organisation réussie de la COP15, ou encore l'accompagnement technique pour des échéances électorales cruciales, nous avons inscrit notre action dans un partenariat solide et déterminant avec la Côte d’Ivoire », a souligné M. Poinsot.Lors d’une rencontre avec la Première Dame, Mme Dominique Ouattara, M. Poinsot a salué ses efforts pour l’autonomisation des femmes à travers le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), ainsi que ses initiatives pour la protection des enfants et le soutien aux producteurs de cacao.« Le FAFCI est un modèle inspirant pour l’autonomisation des femmes, même au-delà de la Côte d’Ivoire. J’ai également souligné ses actions remarquables dans la lutte contre le travail des enfants et pour une rémunération équitable des petits producteurs de cacao, en lien avec la lutte contre la pauvreté », a-t-il affirmé. Avec la Ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, Mme Nialé Kaba, le Coordonnateur résident a souligné la pertinence du partenariat stratégique, notamment dans la mise en œuvre du Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (CCDD) 2021-2025, aligné sur le Plan National de Développement (PND) 2021-2025.« Votre ministère a été au cœur de l’élaboration et du suivi des initiatives structurantes. Le leadership de Mme Nialé Kaba a été central dans le succès de notre coopération. Le futur Cadre de Coopération 2026-2030 viendra renforcer les acquis tout en maximisant l’impact des interventions pour accélérer les progrès vers les ODD. », a-t-il déclaré.En reconnaissance de ses services éminents rendus à la Nation, M. Poinsot a été décoré Commandeur de l’Ordre National par le Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, S.E.M. Kacou Adom, au nom du Grand Chancelier.Avant de conclure sa mission, M. Poinsot a exprimé sa profonde admiration pour la Côte d’Ivoire : « Je quitte la Côte d’Ivoire avec une admiration sincère pour la vision et le leadership des autorités, la résilience des populations et l’énergie collective qui façonnent l’avenir de ce pays. Avec tout son potentiel, la Côte d’Ivoire est sur la voie de devenir un modèle de référence en Afrique. Je resterai un fervent ami et témoin admiratif de cette transformation. »
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Histoire
07 octobre 2024
Santé animale : Des initiatives aux côtés du Gouvernement pour éradiquer la rage en Côte d’Ivoire
Dr Kanga Kouamé, chargé des programmes de la FAO en Côte d'Ivoire, a réaffirmé l’engagement de son organisation à soutenir les efforts du gouvernement ivoirien dans la lutte contre la rage, avec l'appui de l'USAID et du Centre d'urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières (ECTAD). Lors de la célébration officielle de la Journée mondiale de lutte contre la rage, à Bouna, le 28 septembre 2024, il a souligné que la FAO renforce les capacités du pays en matière de prévention, de détection précoce et de riposte rapide face aux menaces pesant sur la santé humaine et animale.« Grâce au soutien du gouvernement américain, via l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et le Centre d'urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières (ECTAD), la FAO renforce les capacités de la Côte d'Ivoire dans des domaines clés tels que la formation, la sensibilisation, la communication, ainsi que la fourniture d'équipements, de matériel et d'intrants essentiels (vaccins, consommables, réactifs de laboratoire). Ces efforts visent à améliorer la capacité du pays à prévenir, détecter précocement et répondre efficacement aux menaces qui pèsent sur la santé humaine, animale et environnementale. » L'événement, axé sur le thème "Ensemble, brisons l’ignorance et la négligence pour zéro mort de rage", a comporté diverses activités : une marche, des sketches de sensibilisation, des projections de films, des formations pour les leaders communautaires et des agents de santé, ainsi qu’une séance gratuite de vaccination d'animaux de compagnie.La rage, une maladie presque toujours fatale après l’apparition des symptômes, continue d'être un fléau en Côte d'Ivoire, où environ 14 000 personnes sont exposées chaque année. En 2024, 20 cas de chiens enragés et 35 décès humains ont déjà été recensés, dont plus de la moitié chez des enfants de moins de 15 ans.Pour prévenir cette zoonose, le gouvernement ivoirien, en partenariat avec la FAO et l'USAID, met l’accent sur la sensibilisation des communautés et la vaccination des chiens et des chats. Le Directeur des services vétérinaires, Dr Kallo Vessaly, a souligné l'importance de la vaccination pour sauver des vies. Ce message a trouvé un écho favorable parmi la population. Ouattara Franck, un résident de Bouna, a rapidement fait vacciner son chien après avoir pris conscience des dangers liés à la rage. "Je ne savais pas que la rage pouvait être mortelle, mais je préfère prévenir et faire vacciner mon chien," a-t-il déclaré.La campagne de vaccination gratuite des animaux domestiques se poursuit jusqu’au 5 octobre 2024 dans la région du Bounkani.
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Histoire
02 octobre 2024
Le FIDA évalue sa coopération 2020-2025 avec la Côte d'Ivoire
Le 20 septembre 2024, le Fonds international de développement agricole (FIDA) a organisé à Abidjan un atelier de restitution des résultats de la revue annuelle du Programme d’Options Stratégiques pour le Pays (COSOP) 2020-2025. Cet événement a réuni les principaux acteurs du secteur agricole, dont des représentants des ministères sectoriels, des partenaires au développement et des organisations agricoles. L'objectif principal était d'analyser les résultats obtenus, d'en tirer des leçons et de formuler des recommandations pour maximiser l'impact des interventions sur les communautés rurales.Des résultats tangibles pour les communautés ruralesLes progrès réalisés depuis la revue à mi-parcours de mars 2023 ont été soulignés lors de l'atelier. Parmi les résultats notables, une amélioration significative du taux d'exécution du Programme d'Appui au Développement des Filières Agricoles (PADFA), passé de 40 % en 2023 à 75 % en 2024. De plus, les initiatives phares telles que le Programme d’appui au développement des filières agricoles (PADFA) et le Projet d'urgence agricole de Côte d'Ivoire (PUA-CI) ont directement bénéficié à plus de 45 000 ménages ruraux, avec une attention particulière portée à l'autonomisation des jeunes et des femmes.« Ces résultats illustrent non seulement notre engagement à améliorer la vie des populations rurales, mais aussi la force de notre collaboration avec le gouvernement ivoirien pour atteindre nos objectifs communs », a déclaré Hermann Fumilayo Messan, Directeur Pays du FIDA en Côte d'Ivoire.Malgré ces avancées, plusieurs défis ont été identifiés par les participants. Le changement climatique, les crises économiques mondiales et la volatilité des marchés continuent de menacer les moyens de subsistance des petits exploitants agricoles. Cependant, des initiatives comme le PADFA et le PUA-CI démontrent que des solutions existent pour renforcer la résilience des agriculteurs, notamment à travers un meilleur accès aux infrastructures et aux chaînes de valeur agricoles.Le Directeur Général des Productions et de la Sécurité Alimentaire (DGPSA), Pr Tehua Pascal Kouassi Angui, représentant le ministre de l'Agriculture, a insisté sur l'importance de l'alignement des interventions des partenaires avec les politiques et stratégies nationales de développement, en particulier le Plan National d’Investissement Agricole (PNIA). Il a également souligné la nécessité de maintenir un dialogue constant entre les parties prenantes afin que les programmes répondent efficacement aux besoins des communautés rurales et contribuent à la sécurité alimentaire de la Côte d'Ivoire. Un cadre stratégique évolutifLe COSOP, adopté pour la première fois en 1997, a évolué au fil des ans pour répondre aux nouvelles réalités du secteur agricole en Côte d'Ivoire. Le cadre stratégique actuel, couvrant la période 2020-2025, est aligné sur les Objectifs de Développement Durable (ODD), le Plan National de Développement (PND 2021-2025) et le Plan National d'Investissement Agricole II (PNIA 2018-2025). Ce programme vise à améliorer durablement les revenus des petits exploitants agricoles, à faciliter leur accès aux marchés et à renforcer la coordination des politiques agricoles. Il contribue ainsi à une transformation rurale inclusive et durable au bénéfice des communautés rurales.L'atelier a abouti à plusieurs recommandations clés. Les participants ont insisté sur la nécessité de renforcer la collaboration entre les parties prenantes, d'augmenter le soutien aux bénéficiaires des programmes et d'intégrer des mécanismes d'assurance agricole pour atténuer les risques liés aux crises climatiques et économiques. Ces recommandations visent à garantir la durabilité et l'efficacité des actions entreprises dans le cadre du COSOP.Le cadre stratégique du FIDA pour la période 2020-2026 s'inscrit dans une vision ambitieuse de transformation rurale inclusive et durable. Le FIDA prévoit d'améliorer les conditions de vie de plus de 60 000 ménages ruraux d'ici 2025, en augmentant leurs revenus, en renforçant leur résilience face aux défis climatiques et économiques, tout en promouvant une agriculture durable.
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Histoire
10 septembre 2024
Des équipements agricoles pour dynamiser la chaîne de valeur du riz dans le Nord de la Côte d’Ivoire
Le 22 août 2024 à Korhogo, les groupements de petits exploitants agricoles des régions du Poro, de la Bagoué et du Loh Djiboua ont reçu des équipements agricoles innovants pour renforcer leurs capacités de production et de transformation.Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet de développement de la chaîne de valeur du riz en Côte d’Ivoire, mis en œuvre par le Programme alimentaire Mondial (PAM), le Centre d'Excellence Régional contre la Faim et la Malnutrition (CERFAM), le Centre d’excellence pour la transformation rurale du PAM en Chine, et financé par la Fondation Bill & Melinda Gates. Ce projet vise à améliorer la productivité agricole, à réduire les pertes post-récoltes, à accroitre les revenus des agriculteurs et à autonomiser les femmes dans la chaine de valeur du riz. Des équipements agricoles innovants pour soutenir les producteurs locauxLes équipements remis aux producteurs comprennent des motoculteurs, des tricycles, des batteuses, des décortiqueuses, des silos et un moulin combiné de décorticage. Ces machines permettront non seulement d'améliorer les rendements des producteurs, mais aussi d'assurer un meilleur stockage et une transformation plus efficace du riz. L’utilisation de l’énergie solaire dans ce processus démontre également l’engagement du PAM en faveur de solutions durables et respectueuses de l'environnement.Avant la remise des équipements, les bénéficiaires ont suivi une formation sur leur utilisation et leur entretien, afin de maximiser leur efficacité et d'assurer leur durabilité. Cette approche proactive garantit que les producteurs pourront tirer le meilleur parti des outils mis à leur disposition afin de contribuer ainsi à l'amélioration de leurs conditions de travail et de vie.Engagement local et témoignages des producteursLa cérémonie de remise des équipements a réuni plusieurs acteurs clés, parmi lesquels des représentants du gouvernement ivoirien, des autorités locales administratives et traditionnelles, des partenaires de développement, et les récipiendaires eux-mêmes – les producteurs locaux. Cet événement a été l’occasion de reconnaître les efforts des petits producteurs et de renforcer la coopération autour de la filière rizicole. Les producteurs ont partagé leurs témoignages sur l’impact direct de ces équipements sur leur quotidien. « Grâce à ces équipements, nous pouvons désormais mieux transformer notre riz et espérer augmenter nos revenus. Cela va également réduire les pertes après la récolte, un problème majeur pour nous depuis des années », a indiqué YEO Wondja, secrétaire du groupement agricole de Nankaha.Une collaboration renforcée pour un avenir durableCette initiative souligne l'importance d'une collaboration renforcée entre les parties prenantes pour améliorer la sécurité alimentaire et le développement agricole dans la région. Sous le leadership du Ministère d'État, ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, et en collaboration avec l'Agence pour le Développement de la Filière Riz (ADERIZ) et les autorités locales, les partenaires se sont engagés à unir leurs efforts pour atteindre des objectifs communs.La remise de ces équipements marque un jalon vers un avenir où les petits producteurs, soutenus par des technologies modernes et des partenariats solides, peuvent non seulement améliorer leur production mais aussi jouer un rôle plus important dans la transformation économique de leurs régions et de la Côte d'Ivoire.
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12 septembre 2024
Réunion du Comité local de pilotage de l'Initiative Lôh-Gnouman à Odienné : Des résultats prometteurs dans la lutte contre les décès maternels et périnatals
Le Comité de pilotage de l'Initiative Lôh-Gnouman de lutte contre les décès maternels et périnatals à Odienné, présidé par le préfet de région et préfet d'Odienné, Kouamé René Famy, a tenu une réunion bilan de la première année de mise en œuvre de l'initiative le 8 août 2024. Cette rencontre, qui s'est déroulée à la Préfecture d'Odienné, a réuni plusieurs personnalités, dont Dr. Diango Nobou Claudine, représentant le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle (MSHP-CMU), ainsi que la Cheffe de bureau de l’OMS en Côte d'Ivoire, Dr. Fatim Tall.Lancée en juillet 2023, l'Initiative Lôh-Gnouman, créée par les autorités sanitaires et administratives locales en collaboration avec l'OMS, vise à réduire les décès maternels et périnatals dans la région du Kabadougou, au nord de la Côte d'Ivoire. Après une année de mise en œuvre, le comité a présenté des résultats encourageants qui montrent une baisse notable des décès maternels et des accouchements à domicile.Des résultats encourageants après une première année de mise en œuvreLes données présentées lors de la réunion bilan ont couvert deux périodes : l'année précédant le lancement de l'initiative (juillet 2022 à juin 2023) et la première année de mise en œuvre (juillet 2023 à juin 2024). Les résultats montrent une réduction de 36% des décès maternels, passant de 28 à 18 cas. De plus, la proportion d'accouchements à domicile a diminué de 8% à 4% au Centre Hospitalier Régional (CHR) d'Odienné et de 23% à 11% au Centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI).Malgré ces progrès, certains défis persistent. La couverture des soins prénatals et postnatals n'a pas connu d'amélioration significative, et une augmentation des décès néonatals a été observée, de 5,43% au CHR et de 48% au PMI. Cette situation souligne la nécessité d'intensifier les efforts pour améliorer la qualité des soins néonatals.Facteurs de réussite et défis à releverL'Initiative Lôh-Gnouman repose sur trois axes d'intervention : un mécanisme de parrainage communautaire avec valorisation des matrones, renommées "marraines" ; l'amélioration continue de la qualité des soins maternels et périnatals ; et des actions de sensibilisation et de plaidoyer. L'implication active des marraines, qui jouent un rôle crucial dans la sensibilisation des femmes enceintes et leur accompagnement vers les structures de santé pour les consultations prénatales, les accouchements, et les soins postnatals, a été déterminante.D'août 2023 à juillet 2024, 45 marraines ont accompagné 1 997 femmes enceintes sur les 3 423 qui ont accouché dans les deux structures de santé, soit environ 58% des accouchements. "Ces résultats montrent l'impact positif des marraines dans l'initiative," a déclaré Dr. Kouassi Amadou Félix, Consultant de l'OMS en charge du suivi de la mise en œuvre de l'initiative Lôh-Gnouman dans la région.L'engagement des autorités locales, notamment du préfet de région, du Directeur régional de la Santé, du Directeur départemental et du Directeur du CHR d'Odienné, a également contribué à ces résultats. Cet engagement a permis une mise en œuvre efficace du plan de travail avec une mobilisation significative de ressources financières, humaines et matérielles.Le soutien de l'OMS et les perspectivesPrincipal partenaire de l'initiative, l’OMS a soutenu l'initiative depuis la phase préparatoire jusqu'à la mise en œuvre. L'Organisation a apporté un soutien technique et matériel, notamment la fourniture de 6 tables de réanimation pour nouveau-nés, 5 réfrigérateurs pour la conservation du sang, 10 glacières avec contrôle de température, et des outils de gestion et de sensibilisation. "Nous avons de réels motifs de satisfaction, et l'OMS s'engage à poursuivre son appui aux côtés des autorités locales pour pérenniser les acquis et développer de nouvelles stratégies," a affirmé Dr. Fatim Tall, Cheffe de bureau de l’OMS en Côte d’Ivoire.Recommandations pour renforcer l'initiativeLa réunion bilan du comité de pilotage s'est achevée avec plusieurs recommandations clés, dont l'élaboration d'un tableau de bord pour suivre la mise en œuvre de l'initiative, l'organisation de réunions de coordination bimestrielles entre l'OMS, le cabinet du ministre de la Santé et l'équipe régionale, et l'actualisation du plan d'action pour la période d'août à décembre 2024. Un cahier des charges sera également établi pour les marraines et les sages-femmes afin de faciliter leur collaboration et renforcer l'efficacité de l'initiative.Le Comité de pilotage de l’Initiative Lôh-Gnouman se dit déterminé à poursuivre ses efforts pour améliorer la santé maternelle et néonatale dans la région du Kabadougou et à surmonter les défis rencontrés.
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Communiqué de presse
11 décembre 2024
Remise des copies figurées de lettres de créance : La nouvelle Coordonnatrice résidente réaffirme l'engagement des Nations Unies à soutenir le développement durable en Côte d'Ivoire
Abidjan, 10 décembre 2024 – Mme Hélène N'Garnim-Ganga, nouvelle Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies pour le Développement (SNUD) en Côte d'Ivoire, a officiellement présenté la copie figurée de ses lettres de créance à Son Excellence Monsieur Kacou Houaja Léon Adom, Ministre des Affaires Étrangères, de l'Intégration Africaine et de la Diaspora.A cette occasion, le Ministre Kacou Adom Léon a chaleureusement accueilli Mme N’Garnim-Ganga en lui souhaitant la traditionnelle “akwaba”. Il a souligné la contribution essentielle des Nations Unies dans le développement durable et la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. Il a également réitéré l’engagement du Gouvernement à accompagner la mission de la nouvelle Coordonnatrice résidente.Mme N’Garnim-Ganga a exprimé sa gratitude pour cet accueil et salué les progrès réalisés par la Côte d’Ivoire en matière de développement. Elle a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à continuer à soutenir les priorités nationales à travers une coopération renforcée. « Ma prise de fonction intervient à un moment crucial, alors que nous achevons notre Cadre de Coopération pour le Développement Durable (CCDD) actuel pour la période 2021-2025. Nous travaillons avec le Gouvernement et les partenaires pour élaborer un nouveau Cadre de Coopération (2026-2030), pleinement aligné sur les priorités nationales et l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030. Notre objectif est de co-construire un partenariat solide et exemplaire qui serve à améliorer les politiques publiques et à renforcer l’inclusivité du développement afin que personne ne soit laissé de côté », a-t-elle déclaré. Cette rencontre marque un élan supplémentaire dans le renforcement de la collaboration entre la Côte d’Ivoire et les Nations Unies et l’alignement du futur CCDD 2026-2030 avec le prochain Plan National de Développement (PND) 2026-2030 et les objectifs de l’Agenda 2030 de développement durable.****************************************************************************************À propos du Système des Nations Unies en Côte d’IvoireLe Système des Nations Unies en Côte d’Ivoire collabore étroitement avec le Gouvernement ivoirien, le secteur privé, la société civile et d'autres partenaires pertinents pour apporter une réponse intégrée et efficace aux défis de développement du pays et le soutenir dans l’atteinte des objectifs de développement durable à l’horizon 2030.Résumé de la biographie de Mme Hèlene N’Garnim-GangaOriginaire du Tchad, Mme Hélène N’Garnim-Ganga a été nommée Coordonnatrice résidente des Nations Unies en Côte d’Ivoire par le Secrétaire général des Nations Unies, avec prise de fonction le 24 novembre 2024. Mme N’Garnim-Ganga a plus de 30 années d’expérience dans le domaine du développement, et une expertise en matière de soutien institutionnel, de gestion opérationnelle, de développement de programmes et de coordination. Elle a récemment exercé en tant que Directrice régionale pour l’Afrique de l’Est de l’Agence française de développement, supervisant les activités de l’agence dans onze pays, après avoir été Directrice mondiale de la gouvernance et du soutien institutionnel. Elle a précédemment occupé plusieurs postes de direction à la Banque africaine de développement, notamment en tant que Conseillère juridique générale, Représentante résidente au Mali et Coordinatrice du bureau du Vice-Président. Elle a vécu et travaillé en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Mali, en Tunisie, en France et aux États-Unis.
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Communiqué de presse
11 décembre 2024
Côte d’Ivoire : un expert de l’ONU salue les efforts déployés pour accueillir les demandeurs d'asile et exhorte le Gouvernement à adopter une définition plus étroite du terrorisme
ABIDJAN – Un expert de l’ONU a salué aujourd’hui les efforts déployés par la Côte d’Ivoire pour accueillir plus de 63 000 demandeurs d’asile fuyant la violence terroriste dans les pays voisins ainsi que ses investissements substantiels dans la région du nord.« La Côte d'Ivoire a fait preuve d’une approche proactive et équilibrée, intégrant à la fois des mesures de sécurité et des initiatives de développement à long terme. Elle s’est efforcée de combler l’écart entre la population et les forces de sécurité », a déclaré Ben Saul, Rapporteur spécial de l’ONU sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste, à l’issue de sa visite de dix jours dans le pays.« Je reconnais les efforts importants déployés par le Gouvernement pour gérer l’afflux de demandeurs d’asile fuyant la violence de l’autre côté de la frontière », a déclaré M. Saul. « Je salue la résilience et la générosité de ces communautés, malgré leur situation précaire, et j’encourage le gouvernement à trouver des solutions durables pour ces populations déplacées ».« Malgré le grand nombre de demandeurs d’asile, très peu d’incidents de sécurité ont été signalés depuis 2021 », a déclaré l’expert. Il a salué les récentes améliorations et initiatives législatives et a appelé le Gouvernement à adopter une définition plus étroite et plus précise du terrorisme. « Cela permettrait d’assurer que seuls les actes qui constituent réellement du terrorisme sont couverts, alignant ainsi le cadre juridique du pays avec les normes internationales », a déclaré M. Saul.Reconnaissant que la nouvelle Stratégie nationale de Prévention de l’Extrémisme Violent et de lutte contre le Terrorisme sera bientôt mise en œuvre, M. Saul a aussi encouragé le gouvernement à consulter toutes les parties prenantes lors de sa mise en œuvre et à veiller à ce que la stratégie soit rendue publique afin de promouvoir la transparence et l’inclusivité.Le Rapporteur spécial a appelé à un meilleur suivi des affaires liées au terrorisme et à une amélioration des conditions carcérales, en particulier concernant la surpopulation, afin de garantir leur conformité aux normes internationales en matière de droits humains.Tout en reconnaissant la coopération du gouvernement avec les organisations de la société civile sur plusieurs projets, M. Saul a exhorté le gouvernement à veiller à ce que la nouvelle législation sur la lutte contre le financement du terrorisme de 2023 et une ordonnance ultérieure concernant les organisations de la société civile n’aient pas d’impact disproportionné sur les droits humains ou les groupes de la société civile.Le Rapporteur spécial présentera un rapport détaillé sur ses constatations au Conseil des droits de l’homme des Nations unies en mars 2026.
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03 décembre 2024
Visite officielle de l’expert sur la lutte contre le terrorisme et les droits humains en Côte d’Ivoire
GENÈVE (28 novembre 2024) - Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste, Ben Saul, se rendra en Côte d’Ivoire du 29 novembre au 9 décembre 2024.Le Rapporteur spécial évaluera la conformité au droit international des droits humains des lois et pratiques de la Côte d’Ivoire pour lutter contre le terrorisme, y compris les lois pénales et les mesures visant à lutter contre le financement du terrorisme et l'extrémisme violent.Le Rapporteur spécial rencontrera des représentantes et représentants du Gouvernement, des membres de la magistrature, des autorités en charge de l’application de la loi, des spécialistes des politiques, des organisations de la société civile, des représentantes et représentants communautaires et religieux, des victimes du terrorisme, des fonctionnaires des Nations Unies et d’autres parties prenantes. Il se rendra également dans des centres de détention pour s’entretenir avec des personnes soupçonnées ou condamnées pour des activités liées au terrorisme. La visite a pour objectif de rendre des recommandations constructives afin de soutenir les efforts du Gouvernement dans la protection des droits humains dans la lutte contre le terrorisme.Saul tiendra une conférence de presse le 9 décembre à Abidjan, à 15h30 heure locale, dans la salle de réunion du Bureau de la coordination des Nations Unies au Plateau-Abidjan. L’accès sera strictement limité aux journalistes.Le Rapporteur spécial présentera un rapport au Comité des droits de l’homme en mars 2026. Ben Saul, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroristeLes rapporteurs spéciaux font partie des Procédures Spéciales du Conseil des droits de l’homme. Les Procédures Spéciales, le plus grand corps d’experts indépendants du système des droits de l’homme des Nations Unies, désigne les mécanismes indépendants d’enquête et de suivi du Conseil qui traitent soit de situations nationales spécifiques, soit de questions thématiques dans toutes les régions du monde. Les experts des Procédures Spéciales travaillent de manière bénévole ; ils ne font pas partie du personnel de l’ONU et ne reçoivent pas de salaire pour leur travail. Ils sont indépendants de tout gouvernement ou organisation et servent à titre individuel.Pour plus d’informations et pour les demandes des médias, veuillez contacter Mme Karen Reyes Tolosa, Spécialiste des droits de l’homme (karen.reyestolosa@un.org and hrc-sr-ct@un.org)Pour les demandes des médias concernant d’autres experts indépendants de l’ONU, veuillez contacter : Dharisha Indraguptha (dharisha.indraguptha@un.org) ou John Newland (john.newland@un.org)Suivez l’actualité relative aux experts indépendants des droits de l’homme de l’ONU sur X : @UN_SPExperts.
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12 septembre 2024
ONUDI/PNUE : 1,2 milliards de francs CFA pour accélérer la transition vers la mobilité électrique en Côte d’Ivoire
La Côte d'Ivoire s'est résolument engagée à réduire de 30,41% ses émissions de GES dans le cadre de ses Contributions Déterminées au niveau National (CDN). Pour atteindre cet objectif, il est essentiel que le pays s’inscrive dans le processus mondial en cours pour la transition vers la mobilité électrique à zéro émission (ZEV). En effet, la mobilité électrique s'impose comme une solution incontournable pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la qualité de l'air. Dans cette perspective, l’ONUDI et le PNUE avec le soutien financier du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM), en collaboration avec les autorités nationales, le secteur privé et la société civile, ont élaboré deux projets complémentaires visant à accélérer le passage du pays à la mobilité électrique. Ces deux projets conçus de façon synergique par les ministères ivoiriens en charge de l’environnement et du transport avec l’appui de l’ONUDI et le PNUE, seront déployés sur quatre ans à partir de l’année 2024. Ces projets viennent renforcer les efforts du gouvernement pour construire un secteur des transports plus propre et plus durable. L’initiative conjointe de l’ONUDI et du PNUE a pour objectif de promouvoir un système de transport intégré, durable, à faibles émissions de gaz à effet de serre et réduire la consommation de combustibles fossiles dans le secteur des transports en Côte d'Ivoire. Ces programmes reposent sur quatre grands axes d’intervention. Premièrement, la révision des lois et la mise en place d'un cadre institutionnel pour soutenir l'introduction accélérée de la mobilité électrique dans le pays. Le PNUE se concentrera prioritairement sur cette phase. Deuxièmement, l’appui à la mise en place d’un écosystème d'entreprises transformateur, dynamique et résilient qui garantit la prévisibilité du marché et la sécurité des entreprises grâce à l'innovation et au transfert de technologies. Troisièmement, le développement des capacités institutionnelles et des acteurs afin de faciliter l’intégration et la mise en œuvre de l'utilisation des ZEV dans les ministères, agences, universités, aéroports, hôtels, municipalités et districts. L’intervention de l’ONUDI sera centrée exclusivement sur ces deux dernières phases. Quatrièmement, la démonstration pilote sur le terrain pour l’introduction et le passage à la mobilité électrique. Cette dernière phase est abordée par l’ONUDI et le PNUE. Elle vise à démontrer de façon pratique sur le terrain la faisabilité de l’initiative. Pour un coût total cumulé de 1,2 milliard de francs CFA, cette initiative représente un investissement majeur pour un avenir plus durable. Elle s'inscrit pleinement dans les objectifs de développement durable et témoigne de la volonté de la Côte d'Ivoire de jouer un rôle actif dans le programme mondial de transition vers la mobilité électrique.La mise en œuvre de la composante PNUE est déjà en cours. En ce qui concerne la composante ONUDI, après un atelier de validation en janvier 2023 et l'adoption officielle du projet par le FEM en novembre 2023, les prochaines étapes consistent à mettre en place le comité de pilotage et à lancer les premières actions sur le terrain.
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06 août 2024
Un nouveau poste frontalier à Dohouba pour renforcer la gestion des migrations en Côte d'Ivoire
Un nouveau poste frontalier à Dohouba, en Côte d'Ivoire, établi par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et financé par le ministère de l’Intérieur italien, vise à améliorer considérablement les capacités de gestion des migrations et des frontières du pays.Cette initiative, faisant partie du projet "Renforcement des capacités opérationnelles du gouvernement ivoirien en matière de gestion des migrations et des frontières" (CIVIT), se concentre sur l'amélioration des infrastructures frontalières, la formation du personnel et la promotion de la coopération internationale pour lutter contre la migration irrégulière et la criminalité transnationale."Ce projet symbolise la solide coopération entre l'Italie et la Côte d'Ivoire dans la gestion des défis migratoires et sécuritaires", a déclaré le Ministre de l'Intérieur italien, Matteo Piantedosi. "Cette activité s'inscrit dans une série d'initiatives qui renforcent notre partenariat croissant, confirmé par des échanges récents de visites de haut niveau, notamment la visite en Côte d'Ivoire du Président de la République d’Italie, ainsi que les accords de partenariat signés avec la Côte d'Ivoire. Nous sommes fiers de contribuer à ces efforts pour une gestion des frontières plus efficace et plus sûre."Le poste frontalier de Dohouba, ainsi que trois autres nouvelles installations, est équipé pour soutenir la Police des Frontières dans la gestion des flux migratoires, la lutte contre la traite des êtres humains et la prévention du trafic de migrants. Ces améliorations devraient renforcer la sécurité et la stabilité dans la région, facilitant des mouvements de population plus sûrs et plus efficaces."La mise en service de ce poste frontalier est une étape cruciale dans le renforcement de la sécurité et de la stabilité dans cette région stratégique", a déclaré le Ministre ivoirien de l'Intérieur et de la Sécurité, le Général Vagondo Diomandé, saluant la vision partagée entre les deux pays pour un avenir plus sûr et prospère. "Nous remercions nos partenaires italiens et l'OIM pour leur soutien continu.""L'OIM s'engage à soutenir la Côte d'Ivoire dans ses efforts pour améliorer la gestion des migrations et renforcer la sécurité aux frontières", a déclaré David Preux, Chef de mission de l'OIM en Côte d'Ivoire. "Ce poste frontalier est un exemple concret de notre engagement à assurer des flux de population plus sûrs, à promouvoir la coopération transfrontalière et à renforcer l'impact positif de la migration sur le développement du pays. Il reflète également notre dévouement à protéger les droits humains des migrants et à fournir un soutien à ceux en situation de vulnérabilité."
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