Dernières actualités
Vidéo
08 mars 2025
Message du Secrétaire Général de l'ONU_Journée internationale des droits des femmes 8 mars 2025
Pour en savoir plus
Allocution
08 mars 2025
Message du Secrétaire Général de l'ONU à l'occasion de la Journée internationale des femmes - 8 mars 2025
Pour en savoir plus
Vidéo
20 février 2025
Vers une solution sociétale à la malnutrition : alimenter le changement en Côte d'Ivoire !
Pour en savoir plus
Dernières actualités
Les objectifs de développement durable en Côte d'Ivoire
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Côte d'Ivoire:
Histoire
18 février 2025
Priorité à la réalisation des ODD en Côte d’Ivoire et à un partenariat renforcé pour 2026-2030
" 2025 marque la fin d’un cycle stratégique avec le Plan National de Développement 2021-2025 (PND) et le Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (CCDD) 2021-2025. Nous devons capitaliser sur nos acquis et travailler ensemble à relever les défis à venir pour accompagner la Côte d’Ivoire vers son ambition de devenir un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d’ici 2030. "Ces propos de la Ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, Nialé Kaba, ont donné le ton de la retraite annuelle de planification stratégique des chefs d’agence du Système des Nations Unies, qui s’est ouvert le 10 février 2025 à Abidjan.Aux côtés de la Coordonnatrice résidente des Nations Unies, Hélène N’Garnim-Ganga, la Ministre a souligné l’importance de renforcer le partenariat entre le Gouvernement et les Nations Unies pour réduire les vulnérabilités socio-économiques et accélérer les progrès vers les ODD. Elle a insisté sur la nécessité de solutions innovantes et de financements durables pour relever les défis liés notamment au développement du capital humain et des infrastructures stratégiques, à l’autonomisation des jeunes et des femmes, à la lutte contre le changement climatique, ainsi qu’à la formalisation de l’économie. Un partenariat renforcé pour des solutions durablesHélène N’Garnim-Ganga a, quant à elle, réaffirmé l’engagement des Nations Unies aux côtés du Gouvernement ivoirien, non pas en tant que simple bailleur, mais comme un partenaire stratégique mobilisant expertises et ressources pour accélérer le développement. « Nous devons adopter une approche plus stratégique, pragmatique et intégrée, centrée sur les ODD, afin d’accroître l’impact de nos actions et de mieux les aligner avec les priorités nationales de développement », a-t-elle souligné. Elle a également salué les progrès accomplis par le pays, notamment en matière de diversification économique, de sécurité alimentaire, d’accès aux services sociaux et de gouvernance.Cette retraite a permis d’évaluer les résultats du CCDD 2021-2025, en lien avec le PND 2021-2025. « L’évaluation indépendante du CCDD 2021-2025 a mis en lumière l’impact significatif de l’action des Nations Unies sur la résilience économique et sociale, la diversification économique, la sécurité alimentaire, l'accès aux services sociaux, la gouvernance et la gestion des crises humanitaires », a rappelé la Coordonnatrice résidente.
Parmi les enseignements clés, cette évaluation a souligné la nécessité de renforcer la coordination entre les entités des Nations Unies, le gouvernement, la société civile et les partenaires techniques et financiers, d’améliorer la cohérence des initiatives de développement et de garantir la durabilité des interventions. Mieux coordonner pour maximiser l’impactLa retraite a également marqué une étape importante dans la préparation du futur CCDD 2026-2030, qui intégrera les priorités du nouveau PND 2026-2030 ainsi que les enjeux de financement et de résilience. Dans un contexte international marqué par des défis financiers croissants, la rencontre annuelle des chefs d’agence a également été l’occasion d’explorer des stratégies pour une gestion et une mobilisation plus efficaces des ressources." Nous devons démontrer notre valeur ajoutée en tant que Système des Nations Unies et assurer une plus grande efficacité de nos interventions, en évitant les chevauchements et en maximisant notre impact collectif," a conclu Hélène N’Garnim-Ganga. , filtered_html
Parmi les enseignements clés, cette évaluation a souligné la nécessité de renforcer la coordination entre les entités des Nations Unies, le gouvernement, la société civile et les partenaires techniques et financiers, d’améliorer la cohérence des initiatives de développement et de garantir la durabilité des interventions. Mieux coordonner pour maximiser l’impactLa retraite a également marqué une étape importante dans la préparation du futur CCDD 2026-2030, qui intégrera les priorités du nouveau PND 2026-2030 ainsi que les enjeux de financement et de résilience. Dans un contexte international marqué par des défis financiers croissants, la rencontre annuelle des chefs d’agence a également été l’occasion d’explorer des stratégies pour une gestion et une mobilisation plus efficaces des ressources." Nous devons démontrer notre valeur ajoutée en tant que Système des Nations Unies et assurer une plus grande efficacité de nos interventions, en évitant les chevauchements et en maximisant notre impact collectif," a conclu Hélène N’Garnim-Ganga. , filtered_html
1 / 5

Histoire
19 février 2025
L'opportunité de 3 400 millards de dollars pour l’Afrique : transformer les vulnérabilités en résilience
L'Afrique a le potentiel de devenir un moteur majeur du commerce mondial et de la croissance économique. Le Rapport 2024 sur le développement économique en Afrique, lancé le 10 février par la Secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan, et le Ministre ivoirien du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, souligne comment des réformes politiques audacieuses et des investissements stratégiques peuvent renforcer la résilience de l'Afrique face aux chocs mondiaux et créer de nouvelles opportunités économiques.« L'Afrique est confrontée à de graves défis, qu'il s'agisse de la volatilité des marchés mondiaux, du coût élevé de la dette ou des déficits d'infrastructures », a déclaré Rebeca Grynspan.« Mais ces défis sont aussi l'occasion de remodeler l'avenir économique du continent. Grâce à des réformes audacieuses, à des investissements et à la mise en œuvre intégrale de la ZLECAf, l'Afrique peut en sortir plus forte, plus résiliente et plus compétitive. La dépendance de l'Afrique à l'égard des exportations de produits de base, les coûts élevés du commerce et la faiblesse des infrastructures la rendent très vulnérable aux chocs extérieurs. Le rapport identifie les principaux domaines d'action :Réduire la dépendance vis-à-vis de marchés volatils, réduire les coûts, renforcer les PMEPrès de la moitié des pays africains dépendent du pétrole, du gaz ou des minéraux pour au moins 60 % de leurs recettes d'exportation, ce qui les expose aux fluctuations des prix. La diversification des exportations et l'augmentation du commerce intra-africain créeront des flux de revenus plus stables. Les lacunes en matière d'infrastructures dans les domaines des transports, de l'énergie et des TIC rendent le commerce 50% plus cher que la moyenne mondiale, ce qui limite la compétitivité, en particulier pour les pays enclavés. Investir dans la logistique et la connectivité numérique est essentiel pour débloquer la croissance. Les petites et moyennes entreprises (PME) fournissent 80% des emplois en Afrique, mais sont confrontées à la faiblesse des infrastructures, à la volatilité des devises et à un accès limité aux instruments de financements abordables. L'expansion du crédit, des outils de gestion des risques et des chaînes d'approvisionnement régionales renforcera leur résilience. Libérer le potentiel du commerce régionalLe commerce intra-africain reste l'une des plus grandes opportunités du continent, mais il ne représente que 16% des exportations totales, la plupart des échanges étant toujours dirigés vers l'extérieur du continent.La mise en œuvre intégrale de la ZLECAf pourrait créer un marché de 3 400 millards de dollars. Mais pour libérer ce potentiel, il faut investir dans les infrastructures en développant les réseaux de transport, d'énergie et de TIC, en rationalisant les politiques et les processus commerciaux tels que les douanes et en soutenant l'industrialisation grâce, par exemple, à des allégements fiscaux incitatifs et à des prêts à taux d'intérêt abordables pour stimuler la production industrielle et régionale.Des mesures politiques pour un avenir meilleurLe « Rapport sur le développement économique en Afrique 2024 » de l'ONU commerce et développement présente des stratégies clés pour transformer les défis en opportunités :Incitations à l’industrialisation :Allégements fiscaux, coûts d’investissement réduits et prêts à taux d'intérêt abordables pour les entreprises qui investissent dans l'industrie manufacturière et la production pour les marchés régionaux.Mécanismes de gestion des risques : Mise en place de fonds régionaux et de systèmes d'alerte précoce pour les risques liés au commerce, mise en commun des ressources publiques et privées pour la planification d'urgence et l'assurance.Mécanismes de réponse aux crises : Créer des mécanismes de financement du commerce pour soutenir les entreprises touchées par les chocs mondiaux, les aider à se tourner vers les marchés régionaux et à préserver les emplois.Avec les bonnes politiques, l'Afrique peut renforcer sa résilience économique, réduire sa dépendance vis-à-vis des marchés extérieurs et stimuler une croissance inclusive. La voie à suivre consiste à transformer les vulnérabilités en opportunités durables grâce à des réformes audacieuses, à la collaboration régionale et aux investissements stratégiques., filtered_html
1 / 5

Histoire
15 janvier 2025
La gouvernance des migrations et la coopération régionale en tête des priorités de la Directrice générale de l'OIM lors de sa visite en Côte d'Ivoire
À l’issue d’une visite de deux jours en Côte d’Ivoire, la Directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a réaffirmé le partenariat solide de l’OIM avec le Gouvernement et leur engagement commun à faire promouvoir la gouvernance des migrations, à renforcer la coopération régionale et à favoriser le développement durable.« Le renforcement de notre coopération avec le Gouvernement et d’autres partenaires pour relever les défis cruciaux liés à la migration est une priorité essentielle pour l’OIM en Côte d’Ivoire », a déclaré la Directrice générale Amy Pope. « Nos domaines d’intervention communs comprennent le retour volontaire et la réintégration des migrants, la gestion des frontières, la lutte contre l’exploitation et la traite des personnes, la promotion de la migration de main-d’œuvre, l’engagement de la diaspora, l’adaptation au climat et la facilitation des voies de migration régulières ».À Abidjan, la DG Pope a eu des discussions approfondies avec le Vice-Président de la Côte d’Ivoire, S.E. Tiémoko Meyliet Koné, ainsi qu’avec des ministres de haut rang, des donateurs et des représentants d’agences des Nations Unies. Les discussions ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale en vue d’améliorer la gestion des migrations et de promouvoir le développement durable. La DG Pope a salué les efforts déployés par la Côte d’Ivoire pour promouvoir des migrations sûres, ordonnées et régulières, en soulignant qu’elle pouvait servir de modèle à d’autres nations pour favoriser la sécurité, la dignité et la prospérité économique des migrants.Une attention particulière a été accordée au besoin urgent d’investissement en faveur des infrastructures et des services dans les régions du nord du pays touchées par les déplacements des pays voisins, et l’OIM a réaffirmé son soutien au renforcement de la résilience des communautés, à l’accès aux services de base, à l’amélioration de l’employabilité des jeunes, et à la promotion des opportunités économiques pour les personnes déplacées et les communautés d’accueil. Ces efforts sont essentiels pour renforcer la sécurité et la cohésion sociale dans la région.Le DG Pope a également visité le Centre Abel à Grand-Bassam, qui fournit de l’aide aux victimes de la traite et à d’autres migrants en situation de vulnérabilité avec le soutien de l’OIM et du Ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.Cette visite a illustré l’engagement de l’OIM en faveur d’une gouvernance efficace des migrations par le biais d’une collaboration régionale et internationale solide et la nécessité d’aborder la migration dans toutes ses dimensions, en particulier à la lumière du profil migratoire évolutif de la Côte d’Ivoire, qui est passée du statut de pays de destination en Afrique de l’Ouest à celui de pays d’origine et de transit.« L’OIM est présente en Côte d’Ivoire depuis 25 ans et nous restons déterminés à travailler en étroite collaboration avec le Gouvernement, les donateurs et les parties prenantes régionales afin de promouvoir une gouvernance durable des migrations, de renforcer la coopération régionale et d’améliorer le bien-être et le développement de la jeunesse. Notre objectif est de contribuer à un avenir plus juste, plus inclusif et plus durable pour tous », a conclu la DG Pope., filtered_html
1 / 5

Histoire
24 janvier 2025
Transformer l'agriculture rurale en Côte d'Ivoire grâce à des financements ciblés
En Côte d'Ivoire, l’accès aux financements ciblés constitue un levier de transformation agricole à petite échelle pour favoriser le développement des communautés rurales. Les mécanismes de financement ciblés et adaptés aux petits agriculteurs ainsi qu’aux entrepreneurs, renforcent leur productivité et soutiennent le développement durable. Dans de nombreuses régions de la Côte d'Ivoire, ces services financiers restent hors de portée. Les disparités régionales sont frappantes, surtout dans les zones rurales éloignées des centres urbains, comme celles du nord et de l’ouest du pays, où les infrastructures financières sont peu développées. Comparées aux zones urbaines, ces régions rencontrent des obstacles majeurs pour accéder aux financements nécessaires. En effet, plus de 75 % des PME agricoles n'ont pas accès aux prêts bancaires, car souvent jugées trop risquées ou insuffisamment solvables par les institutions financières. D’après le rapport 2022 de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) sur la situation de l'inclusion financière dans l'espace de l'Union économique et monétaire ouest-africain (UEMOA), bien que l'agriculture représente environ 20 % du PIB, en Côte d’Ivoire, elle ne reçoit que 4 % du total des prêts bancaires. Réduire le déficit de financement Le Fonds international de développement agricole (FIDA) s'emploie à combler ce déficit en déployant plusieurs mécanismes de financement qui combinent prêts souverains et financements non souverains. Prêts souverains : Ces financements, accordés aux gouvernements, soutiennent des projets nationaux comme le Programme d’appui au développement des filières agricoles (PADFA) en Côte d’Ivoire. Ce programme vise à améliorer les chaînes de valeur agricoles par des infrastructures renforcées, une meilleure qualité des intrants et des formations techniques destinées aux agriculteurs.Financements non souverains : Le FIDA a mis en place le Programme de Participation du Secteur Privé au Financement (PPSPF) pour encourager les investissements privés dans l’agriculture. Une composante majeure de ce programme, le Fonds Agri-Business Capital (ABC), a été lancé en 2019. Ce fonds d’impact, géré par Bamboo Capital Partners et conseillé par Injaro Investments Limited, mobilise des capitaux privés en faveur des zones rurales. Avec le soutien de partenaires comme la Commission européenne, l’Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), le Luxembourg et AGRA. Le Fonds ambitionne de mobiliser 200 millions d'euros et d'améliorer les conditions de vie de 900 000 ménages ruraux.Impact des financements sur les PME agricolesPascal N’Goran, gérant de ROCFED, incarne le potentiel des PME rurales à transformer les économies locales grâce à un soutien financier approprié. Fondée en 2016, ROCFED se spécialise dans la production et la commercialisation de mangues, principalement destinées à l'exportation vers le marché européen. Comme beaucoup d’autres PME rurales, l’entreprise se heurtait à un manque de capitaux, d’équipements modernes et d’appui technique. ROCFED a bénéficié d'un financement d'un montant de 300 000 euros du Fonds Agri-Business Capital (ABC), qui lui a permis de renforcer sa capacité d'achat en offrant aux producteurs locaux un prix supérieur au prix du marché pour leurs mangues ; l’entreprise a de ce fait pu garantir un revenu stable pour plus de 200 producteurs. De plus, ce financement a permis l'embauche de cinq nouveaux employés permanents et de 130 travailleurs saisonniers. Le Programme d’appui au développement des filières agricoles (PADFA) a également financé 20 % des investissements requis pour moderniser les infrastructures clés, entre autres les machines de tri et les chambres froides. Ces améliorations ont permis d’augmenter la production et d’assurer une meilleure qualité des produits. Certains producteurs ont vu leurs récoltes passer de 5 tonnes par hectare à 7 ou 8 tonnes. Les pertes, quant à elles, ont chuté de 10 caisses à seulement 1 ou 2 caisses par chargement.ROCFED a également porté sa production de 20 à 70 conteneurs par saison. Cette progression a permis de doubler son chiffre d’affaires, qui est passé de 300 millions à plus de 600 millions de francs CFA.Repenser le financement ruralLes PME rurales peuvent atteindre une croissance durable grâce à un financement ciblé et à un soutien technique approprié. Le Programme de Participation du Secteur Privé au Financement (PPSPF) du FIDA accompagne des prestataires privés à mission sociale comme ROCFED. Il privilégie des investissements modestes mais audacieux, et tire parti de l’expertise du FIDA dans les zones rurales et de son réseau pour réduire les risques par l’assistance technique. Pour accroître l’efficacité des soutiens aux PME rurales, il est primordial de renforcer les synergies avec des mécanismes existants et de moderniser les stratégies d’accompagnement. Grâce à des partenariats stratégiques avec d’autres institutions financières de développement, le FIDA déploie des solutions adaptées pour renforcer la résilience des communautés rurales face aux défis à venir.Assurer un avenir durable exige une transformation en profondeur du système financier et une mobilisation accrue des ressources vers l’agriculture durable. Il devient urgent de répondre aux besoins des populations vulnérables par des actions concrètes et ambitieuses, afin de réduire la pauvreté et d’offrir des perspectives à des millions de personnes en Côte d’ivoire à travers le monde., filtered_html
1 / 5

Publication
21 avril 2024
Rapport annuel 2023 des Nations Unies en Côte d'Ivoire
Le troisième rapport annuel du Cadre de Coopération pour le Développement Durable (CCDD) 2021-2025 traduit l'engagement continu du Système des Nations Unies pour le Développement (SNUD) pour la transparence et la redevabilité envers le Gouvernement, les partenaires et les populations.En 2023, le SNUD en Côte d’Ivoire a mobilisé plus de 175 millions de dollars US (plus de 105 milliards FCFA) pour financer le développement durable, soutenant 240 initiatives en collaboration avec le gouvernement et les partenaires. Les actions entreprises ont favorisé l'innovation et l'écotechnologie dans l'industrie, renforcé la durabilité agricole, et promu les compétences professionnelles et entrepreneuriales des jeunes. Le rapport met également en lumière les efforts du SNUD pour renforcer la résilience au changement climatique, promouvoir l'égalité des genres, et soutenir la gouvernance démocratique.Le rapport revient sur les résultats du Cadre programmatique pour la résilience au Nord-Est avec les actions des dix agences impliquées dans ce programme conjoint pour favoriser l'accès à l'eau potable, les soins maternels et infantiles, la distribution de vivres, et la formation sur les pratiques agricoles. Il comprend également les interventions mises en œuvre pour répondre à l'afflux de demandeurs d'asile et pour promouvoir la paix et la cohésion sociale dans cette région fragile du pays. Les priorités pour 2024 incluent la formulation du nouveau CCDD pour la période 2026-2030, le soutien à l'Examen Périodique Universel (UPR) de la Côte d'Ivoire, et l'intégration des ODD dans les plans locaux. Des efforts seront également déployés pour renforcer les approches basées sur les Droits de l'Homme et l'égalité homme-femme, ainsi que pour renforcer le partenariat avec le secteur privé et la société civile afin contribuer à accélérer la réalisation des ODD., filtered_html
1 / 5

Histoire
12 décembre 2024
Un partenariat stratégique pour éradiquer les polluants organiques persistants
Les polychlorobiphényles (PCB), autrefois prisés pour leur stabilité chimique et leurs propriétés isolantes, sont aujourd'hui reconnus comme des polluants majeurs. Ces composés persistants menacent la santé humaine et l'environnement. Selon les scientifiques, ils augmentent les risques de cancers, perturbent les systèmes endocriniens et immunitaires et contaminent durablement les écosystèmes. Leur utilisation a été interdite par la Convention de Stockholm, adoptée en 2001, qui impose leur élimination complète d’ici 2028.La Côte d’Ivoire, comme de nombreux pays en développement, fait face à des défis spécifiques liés à la gestion des PCB, notamment en raison de leur présence sur d’anciens sites industriels et dans des équipements électriques obsolètes.Une réponse nationale à un problème globalPour relever ce défi, le 10 octobre 2024, le ministère de l’Environnement, en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), a lancé la phase préparatoire du projet “Gestion rationnelle des PCB en Côte d’Ivoire Phase II”, soutenu par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM).Cette initiative ambitionne de mettre en place, une approche inclusive pour assurer la gestion écologiquement rationnelle des liquides contenant des PCB et des équipements contaminés par des PCB d'ici 2028. Elle vise également, à protéger la santé humaine et l'environnement à travers l’élimination de 1 000 tonnes d'équipements et de déchets contaminés par des PCB en Côte d’Ivoire.L’expertise technique de l’ONUDI, combinée à l’engagement politique et institutionnel des autorités ivoiriennes, constitue le socle de ce projet. Tidiane Boye, Représentant Résident de l’ONUDI en Côte d’Ivoire, a souligné que ce projet s’inscrit dans une démarche visant à améliorer durablement les conditions de vie des populations à travers une gestion efficace des déchets contenant des PCB, dans le respect de l’objectif de leur élimination d’ici 2028. « Notre engagement conjoint, associé à l’expertise des techniciens nationaux, sera pleinement mobilisé pour garantir le succès de cette initiative », a-t-il affirmé, tout en réitérant la disponibilité de l’ONUDI à accompagner la Côte d’Ivoire dans ses efforts pour préserver l’environnement.De son côté, le Professeur Kouadio Georges, représentant le ministère de l’Environnement, a mis en lumière l’importance cruciale de ce projet, tant pour la protection de l’environnement que pour la santé des populations. Il a également souligné son rôle dans le renforcement de la résilience du pays face aux défis environnementaux mondiaux.Des prochaines étapes cruciales Les étapes à venir pour le projet de gestion des PCB en Côte d'Ivoire incluent d'abord un inventaire détaillé des sites contaminés afin de cartographier précisément les zones touchées. Ensuite, une campagne de sensibilisation sera menée pour informer les communautés et les entreprises des risques liés aux PCB. Un plan de gestion rigoureux sera développé afin de définir les méthodes de décontamination et les protocoles de sécurité. Parallèlement, des techniques adaptées seront mises en œuvre pour éliminer les PCB des sites identifiés. Enfin, des financements complémentaires seront recherchés pour garantir la pérennité du projet et soutenir les actions à long terme.Un enjeu de santé publique et de durabilitéL’élimination des PCB en Côte d’Ivoire constitue une avancée majeure pour la santé publique, la protection de l’environnement et le développement durable. Ce projet témoigne de l’engagement de la communauté internationale, en collaboration avec les autorités locales, à lutter contre les polluants organiques persistants.En s’attaquant à ce problème urgent, la Côte d’Ivoire fait figure de pionnière en Afrique de l’Ouest, et montre le chemin pour une gestion responsable des substances dangereuses et la préservation de l’environnement pour les générations futures. , filtered_html
1 / 5

Histoire
11 décembre 2024
La Côte d’Ivoire rejoint l’Initiative Main dans la Main pour transformer ses systèmes agroalimentaires
La Côte d’Ivoire progresse dans la transformation durable de ses systèmes agroalimentaires. Lors de la célébration de la 44ème édition de la Journée mondiale de l’alimentation organisée le 5 décembre à Aboisso, chef-lieu de la région du Sud Comoé, André Kouamé Fry, Directeur de cabinet adjoint du Ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, a officiellement lancé l’Initiative Main dans la Main soutenue par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). La Côte d’Ivoire devient ainsi le 14ème pays à rejoindre cette initiative, parmi les 15 pays d’Afrique de l’Ouest et les 36 en Afrique.Dr Kouamé Kanga, Chargé des Programmes de la FAO en Côte d’Ivoire, qui représentait le Représentant résident, a précisé que l’Initiative Main dans la Main vise à soutenir la mise en œuvre de programmes ambitieux à l’échelle nationale, afin d’accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires. Son objectif est d’éradiquer la pauvreté et d’éliminer la faim et la malnutrition, en se concentrant sur quatre axes d'amélioration énoncés dans le plan stratégique de la FAO pour la période 2022-2031 : l’amélioration de la production, de la nutrition, du bien-être et de l’environnement.Cette initiative aura également pour mission de favoriser l’élaboration de plans d’investissement et la mobilisation de ressources, en identifiant les lacunes existantes. Elle facilitera la mise en relation des investisseurs potentiels, tant du secteur public que privé, autour des projets d’investissements proposés, notamment à travers des forums d’investissement au niveau national et international. « Elle devrait permettre d’identifier et de planifier des investissements nouveaux et complémentaires de ceux existants, de façon à combler les déficits majeurs, à mobiliser des partenariats et ressources pertinents à même d’impacter significativement la réduction de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire. En accord avec le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, un, deux ou trois agropoles seront identifiés dans le processus, pour la mise en œuvre de l’Initiative selon des critères bien définis » a indiqué Dr Kouamé Kanga.Promouvoir un système alimentaire durableL’Initiative inclut également la création d’une plateforme de données, un Système d’Informations Géographiques Main dans la Main, spécifiquement dédiée à la Côte d’Ivoire. Ce système permettra la collecte, le traitement et la diffusion d’informations actualisées sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (SAN).François Kouablan, représentant de Dr Aka Aouélé, Président du Conseil Économique, Social et Environnemental, a salué les efforts de la FAO, dont l’objectif est d’aider le pays à lutter contre la faim et à garantir un système alimentaire sécurisé et durable, afin de prévenir les déficits alimentaires.Pour rappel, la convention de partenariat relative à cette initiative a été signée le 31 janvier 2024. Depuis, un Coordonnateur a été désigné et un Comité Technique National (CTN) a été établi. Un atelier s’est tenu à Bassam en novembre 2024 pour préparer le démarrage effectif des activités de l’Initiative. À l’issue de cette session, les membres du CTN ont élaboré la feuille de route et le plan de travail détaillé. Par ailleurs, le comité technique a retenu les agropoles du Bélier, du Nord et du Nord-Est comme sites d’implantation du projet.Cette initiative représente une étape cruciale pour la Côte d’Ivoire, visant à renforcer la résilience de ses systèmes agroalimentaires tout en favorisant un développement durable et inclusif., filtered_html
1 / 5
Histoire
13 décembre 2024
Soutien accru aux personnes déplacées de force : Visite stratégique du principal bailleur de fonds du HCR en Côte d’Ivoire, Togo et Bénin
Alors que la crise sécuritaire au Sahel continue de provoquer des déplacements de populations, des responsables du Bureau de la Population, des Réfugiés et des Migrations (PRM) du Département d’État américain ont effectué une visite technique en Côte d’Ivoire, au Togo et au Bénin. L’objectif : évaluer la réponse humanitaire, identifier les défis et célébrer les réalisations conjointes dans la protection des personnes déplacées de force.Le PRM, principal bailleur de fonds du HCR dans ces pays, était représenté par M. Russell Bernstein, spécialiste régional des réfugiés pour l’Afrique de l’Ouest basé à Dakar, et Mme Julia Herrle, analyste des programmes basée à Washington. Du 17 au 27 novembre 2024, ils ont rencontré des acteurs clés – partenaires des Nations Unies, autorités gouvernementales et ONG – et se sont rendus dans des localités du Nord pour échanger directement avec les communautés affectées.Des défis humanitaires croissantsLa Côte d’Ivoire, le Togo et le Bénin abritent plus de 120 000 personnes déplacées, majoritairement originaires du Burkina Faso. La Côte d’Ivoire accueille la majorité des réfugiés, avec 65 000 individus enregistrés biométriquement, dont plus de 35 000 dans la région du Bounkani. Lors de leur visite dans le Bounkani, les représentants américains ont observé les efforts d’enregistrement biométrique en cours, échangé avec les populations déplacées et visité les sites d’accueil, notamment celui de Timalah, où 6 551 demandeurs d’asile sont temporairement hébergés."Le gouvernement et le peuple des États-Unis expriment leur profonde gratitude à la Côte d’Ivoire pour son hospitalité envers les personnes déplacées du Burkina Faso", a déclaré M. Bernstein, soulignant la sécurité et la dignité offertes par les communautés hôtes.Progrès notables et défis persistantsLes réalisations incluent l’enregistrement biométrique, les transferts d’argent, la distribution d’abris et d’articles de secours, ainsi que l’accès à l’éducation primaire. Cependant, des défis importants subsistent, notamment un accès limité à l’eau potable, des infrastructures de santé insuffisantes et des besoins accrus en matière d’abris et de nourriture. Au Togo et au Bénin, les discussions avec les gouvernements et les Nations Unies ont porté sur la recherche de solutions durables, avec un engagement renouvelé pour maintenir des frontières ouvertes et garantir la protection des populations vulnérables.Un appel au soutien internationalOlivier Beer, représentant du HCR pour la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo, a salué le soutien des États-Unis : « Ce partenariat financier et moral nous permet de continuer nos efforts en faveur des réfugiés et des communautés hôtes. Cependant, des ressources supplémentaires sont essentielles pour renforcer la coordination et répondre aux besoins croissants. », a-t-il affirmé. Il a également félicité les gouvernements de la Côte d'Ivoire, du Togo et du Bénin pour la qualité de la coopération avec l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés., filtered_html
1 / 5

Histoire
20 novembre 2024
En fin de mission, le Coordonnateur résident des Nations Unies salue une coopération exemplaire et les avancées durables de la Côte d’Ivoire
Après cinq années à la tête du Système des Nations Unies pour le Développement (SNUD) en Côte d’Ivoire, M. Philippe Poinsot, a conclu sa mission par une série de visites auprès des autorités ivoiriennes. Ces rencontres ont permis de dresser le bilan d’un partenariat fructueux entre les Nations Unies et le Gouvernement ivoirien, tout en mettant en lumière les avancées significatives du pays vers un développement plus durable et inclusif.Peu avant son départ, M. Poinsot a été reçu par le Président de la République, S.E.M. Alassane Ouattara. Cette rencontre a été l’occasion d’évaluer les réalisations conjointes issues d’une coopération exemplaire. M. Poinsot a exprimé sa gratitude envers le Président et le Gouvernement pour leur engagement constant, qui a permis de relever des défis majeurs et de poser les jalons d’une transformation durable.« Nous avons construit, ensemble, des solutions innovantes et durables. Le dialogue constant et le respect mutuel ont été le socle de nos succès communs. La Côte d’Ivoire est un exemple de ce que peut accomplir une coopération basée sur la confiance et une vision partagée », a-t-il déclaré.Depuis 2021, le Système des Nations Unies a mobilisé plus de 600 millions de dollars US (plus de 360 milliards FCFA) pour des projets alignés sur les priorités nationales.« Que ce soit dans la lutte contre la pandémie de COVID-19, l'organisation réussie de la COP15, ou encore l'accompagnement technique pour des échéances électorales cruciales, nous avons inscrit notre action dans un partenariat solide et déterminant avec la Côte d’Ivoire », a souligné M. Poinsot.Lors d’une rencontre avec la Première Dame, Mme Dominique Ouattara, M. Poinsot a salué ses efforts pour l’autonomisation des femmes à travers le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), ainsi que ses initiatives pour la protection des enfants et le soutien aux producteurs de cacao.« Le FAFCI est un modèle inspirant pour l’autonomisation des femmes, même au-delà de la Côte d’Ivoire. J’ai également souligné ses actions remarquables dans la lutte contre le travail des enfants et pour une rémunération équitable des petits producteurs de cacao, en lien avec la lutte contre la pauvreté », a-t-il affirmé. Avec la Ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, Mme Nialé Kaba, le Coordonnateur résident a souligné la pertinence du partenariat stratégique, notamment dans la mise en œuvre du Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (CCDD) 2021-2025, aligné sur le Plan National de Développement (PND) 2021-2025.« Votre ministère a été au cœur de l’élaboration et du suivi des initiatives structurantes. Le leadership de Mme Nialé Kaba a été central dans le succès de notre coopération. Le futur Cadre de Coopération 2026-2030 viendra renforcer les acquis tout en maximisant l’impact des interventions pour accélérer les progrès vers les ODD. », a-t-il déclaré.En reconnaissance de ses services éminents rendus à la Nation, M. Poinsot a été décoré Commandeur de l’Ordre National par le Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, S.E.M. Kacou Adom, au nom du Grand Chancelier.Avant de conclure sa mission, M. Poinsot a exprimé sa profonde admiration pour la Côte d’Ivoire : « Je quitte la Côte d’Ivoire avec une admiration sincère pour la vision et le leadership des autorités, la résilience des populations et l’énergie collective qui façonnent l’avenir de ce pays. Avec tout son potentiel, la Côte d’Ivoire est sur la voie de devenir un modèle de référence en Afrique. Je resterai un fervent ami et témoin admiratif de cette transformation. » , filtered_html
1 / 5

Histoire
15 janvier 2025
Filière noix de cajou en Côte d’Ivoire : premiers pas vers l’introduction dans la bourse des matières premières agricoles
Une formation dispensée par les experts du Centre d’investissement de la FAO a réuni du 12 au 14 novembre 2024 les principaux acteurs de la filière de l’anacarde en Côte d’Ivoire, afin de mieux appréhender le fonctionnement d’une bourse des matières premières. Elle était organisée par le Conseil du Coton et de l’Anacarde, sur financement du Projet de Promotion de la Compétitivité de la Chaîne de valeur de l'Anacarde (PPCA), en partenariat avec la FAO et avec l’appui de la Banque mondiale. Une préparation technique indispensable avant le lancement d’une bourse nationale où la noix de cajou sera cotée, parmi d’autres produits. Les trois jours de formation ont permis aux participants de connaître les principes fondamentaux régissant le fonctionnement d’une bourse des matières premières, de maîtriser le processus complexe de cotation d'une matière première, d’identifier et d’évaluer les risques liés à l’introduction en bourse et d’utiliser les outils d'analyse de marché pour prendre des décisions éclairées. Une soixantaine de personnes, issues notamment du cabinet du Premier ministre ivoirien, du Ministère d’État, Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, du Ministère du Commerce et de l’Industrie, de l’Agence Nationale d'Appui au Développement rural, du Conseil du Coton et de l’Anacarde et de l’Organisation Interprofessionnelle Agricole de la filière Anacarde ont pris part à cette formation organisée pour la première fois. Le Centre d’investissement appuie aussi la formulation du projet d’investissement qui prendra la suite du projet actuel, le Projet de développement durable de la chaine de valeur anacarde (ProDCA), financé par la Banque mondiale également. La Côte d’Ivoire – dont l’économie est basée sur l’exploitation de matières premières agricoles – souhaite créer une bourse des matières premières où une vingtaine de produits agricoles pourront être échangés. La noix de cajou, le maïs et la noix de cola seront les 3 premiers produits à y être introduits, dès le printemps 2025. « L’objectif d’un marché à terme est d’améliorer la transparence des prix pour l’ensemble des participants, de sécuriser les transactions et de permettre les achats et les ventes à terme pour réduire les risques des différents intervenants. C’est une démarche complexe, qui s’accompagne d’un besoin important en sensibilisation et en formation des acteurs des secteurs concernés, » explique Didier Nedelec, Spécialiste en gestion des risques agricoles au Centre d’Investissement de la FAO, qui a remarqué le fort intérêt des participants à la formation. Mamadou Berte, Directeur Général du Conseil du Coton et de l'Anacarde, a rappelé l’importance de la noix de cajou pour la Côte d’Ivoire : « Hormis la transformation et la commercialisation, le secteur fait travailler environ 250 000 ménages, soit 1,5 million d’individus, principalement des petits exploitants agricoles. La production de noix de cajou a fortement augmenté ces dernières années, mais l'absence des produits du cajou sur les marchés boursiers internationaux expose ses acteurs au risque de divergence par rapport aux prix domestiques. » Cette formation est ainsi venue à point nommé pour développer la compréhension des marchés qui régissent ce secteur stratégique pour le pays, et permettra de mettre en œuvre des investissements pertinents et durables. Les experts de la FAO continueront à être aux côtés des autorités ivoiriennes pour continuer de développer et structurer la filière. , filtered_html
1 / 5

Communiqué de presse
19 février 2025
Cérémonie de remise du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la Recherche de la Paix 2024
Le 24 février 2025, l’UNESCO organise à Abidjan la Cérémonie de remise du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la Recherche de la Paix. Créé en 1989, ce Prix récompense des personnalités, institutions ou organisations ayant apporté une contribution significative à la promotion, à la recherche et au maintien de la paix, en accord avec les valeurs de l’UNESCO et les principes de la Charte des Nations Unies.Les lauréats 2025Pour cette édition, le jury international, présidé par le Dr. Denis Mukwege (Prix Nobel de la Paix 2018), est composé de :Michel Camdessus (France) – Ancien Directeur général du FMIThomas Pesquet (France) – Astronaute de l’ESA, Ambassadeur de bonne volonté de la FAOForest Whitaker (États-Unis) – Acteur, Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO pour la paix et la réconciliationHayat Sindi (Arabie saoudite) – Biotechnologue, Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCOSantiago Gamboa-Samper (Colombie) – Écrivain, journaliste et diplomateLe jury décernera le Prix 2025 à :M. António Luís Santos da Costa, Président du Conseil européen depuis décembre 2024 et ancien Premier ministre du Portugal, pour son engagement en faveur du multilatéralisme, du dialogue et du développement durable.Un Prix spécial sera également attribué à :La Fundación de Desarrollo Social Afroecuatoriana AZÚCAR, présidée par Madame Sonia Viveros, pour son action en faveur des droits des Afro-descendants en Amérique latine et son engagement pour une société plus inclusive et équitable.Un événement placé sous le signe de la paix et de la cultureLa cérémonie sera ponctuée de :Interventions institutionnelles, mettant en lumière les enjeux contemporains de la paix et du dialogue international.Performances artistiques, illustrant le rôle essentiel de la culture comme vecteur de rapprochement entre les peuples et de promotion d’une culture de la paix.Un engagement renouvelé pour la paixÀ travers cette distinction, l’UNESCO réaffirme son engagement en faveur d’un monde fondé sur les valeurs de tolérance, de coopération et de respect mutuel. Cet événement réunira des acteurs majeurs de la paix et du dialogue international pour célébrer ces engagements exemplaires.📡 Suivez l’événement en direct ici et retrouvez la cérémonie en rediffusion sur la chaîne YouTube de l’UNESCO.📍 Rendez-vous le 24 février 2025 au Sofitel Hôtel Ivoire à Abidjan pour célébrer la paix et honorer ses artisans !📩 Contact :
✉️ Courriel : prixfhb@unesco.org
🔗 Plus d’informations : Site officiel du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO, filtered_html
✉️ Courriel : prixfhb@unesco.org
🔗 Plus d’informations : Site officiel du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO, filtered_html
1 / 5
Communiqué de presse
11 décembre 2024
Remise des copies figurées de lettres de créance : La nouvelle Coordonnatrice résidente réaffirme l'engagement des Nations Unies à soutenir le développement durable en Côte d'Ivoire
Abidjan, 10 décembre 2024 – Mme Hélène N'Garnim-Ganga, nouvelle Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies pour le Développement (SNUD) en Côte d'Ivoire, a officiellement présenté la copie figurée de ses lettres de créance à Son Excellence Monsieur Kacou Houaja Léon Adom, Ministre des Affaires Étrangères, de l'Intégration Africaine et des Ivoiriens de l'extérieur.Souhaitant la traditionnelle “akwaba” à Mme N’Garnim-Ganga, le Ministre Kacou Adom Léon a souligné la contribution essentielle des Nations Unies dans le développement durable et la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. Il a également réitéré l’engagement du Gouvernement à accompagner la mission de la nouvelle Coordonnatrice résidente.Mme N’Garnim-Ganga a exprimé sa gratitude pour cet accueil et salué les progrès réalisés par la Côte d’Ivoire en matière de développement. Elle a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à continuer à soutenir les priorités nationales à travers une coopération renforcée. « Ma prise de fonction intervient à un moment crucial, alors que nous achevons l'actuel Cadre de Coopération pour le Développement Durable (CCDD) pour la période 2021-2025. Nous travaillons avec le Gouvernement et les partenaires pour élaborer un nouveau Cadre de Coopération (2026-2030), pleinement aligné sur les priorités nationales et l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030. Notre objectif est de co-construire un partenariat solide et exemplaire qui serve à améliorer les politiques publiques et à renforcer l’inclusivité du développement afin que personne ne soit laissé de côté », a-t-elle déclaré. Cette rencontre marque un élan supplémentaire dans le renforcement de la collaboration entre la Côte d’Ivoire et les Nations Unies et l’alignement du futur CCDD 2026-2030 avec le prochain Plan National de Développement (PND) 2026-2030 et les objectifs de l’Agenda 2030 de développement durable. ****************************************************************************************À propos du Système des Nations Unies en Côte d’IvoireLe Système des Nations Unies en Côte d’Ivoire collabore étroitement avec le Gouvernement ivoirien, le secteur privé, la société civile et d'autres partenaires pertinents pour apporter une réponse intégrée et efficace aux défis de développement du pays et le soutenir dans l’atteinte des objectifs de développement durable à l’horizon 2030.Résumé de la biographie de Mme Hèlene N’Garnim-GangaOriginaire du Tchad, Mme Hélène N’Garnim-Ganga a été nommée Coordonnatrice résidente des Nations Unies en Côte d’Ivoire par le Secrétaire général des Nations Unies, avec prise de fonction le 24 novembre 2024. Mme N’Garnim-Ganga a plus de 30 années d’expérience dans le domaine du développement, et une expertise en matière de soutien institutionnel, de gestion opérationnelle, de développement de programmes et de coordination. Elle a récemment exercé en tant que Directrice régionale pour l’Afrique de l’Est de l’Agence française de développement, supervisant les activités de l’agence dans onze pays, après avoir été Directrice mondiale de la gouvernance et du soutien institutionnel. Elle a précédemment occupé plusieurs postes de direction à la Banque africaine de développement, notamment en tant que Conseillère juridique générale, Représentante résidente au Mali et Coordinatrice du bureau du Vice-Président. Elle a vécu et travaillé en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Mali, en Tunisie, en France et aux États-Unis. , filtered_html
1 / 5
Communiqué de presse
11 décembre 2024
Côte d’Ivoire : un expert de l’ONU salue les efforts déployés pour accueillir les demandeurs d'asile et exhorte le Gouvernement à adopter une définition plus étroite du terrorisme
ABIDJAN – Un expert de l’ONU a salué aujourd’hui les efforts déployés par la Côte d’Ivoire pour accueillir plus de 63 000 demandeurs d’asile fuyant la violence terroriste dans les pays voisins ainsi que ses investissements substantiels dans la région du nord.« La Côte d'Ivoire a fait preuve d’une approche proactive et équilibrée, intégrant à la fois des mesures de sécurité et des initiatives de développement à long terme. Elle s’est efforcée de combler l’écart entre la population et les forces de sécurité », a déclaré Ben Saul, Rapporteur spécial de l’ONU sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste, à l’issue de sa visite de dix jours dans le pays.« Je reconnais les efforts importants déployés par le Gouvernement pour gérer l’afflux de demandeurs d’asile fuyant la violence de l’autre côté de la frontière », a déclaré M. Saul. « Je salue la résilience et la générosité de ces communautés, malgré leur situation précaire, et j’encourage le gouvernement à trouver des solutions durables pour ces populations déplacées ».« Malgré le grand nombre de demandeurs d’asile, très peu d’incidents de sécurité ont été signalés depuis 2021 », a déclaré l’expert. Il a salué les récentes améliorations et initiatives législatives et a appelé le Gouvernement à adopter une définition plus étroite et plus précise du terrorisme. « Cela permettrait d’assurer que seuls les actes qui constituent réellement du terrorisme sont couverts, alignant ainsi le cadre juridique du pays avec les normes internationales », a déclaré M. Saul.Reconnaissant que la nouvelle Stratégie nationale de Prévention de l’Extrémisme Violent et de lutte contre le Terrorisme sera bientôt mise en œuvre, M. Saul a aussi encouragé le gouvernement à consulter toutes les parties prenantes lors de sa mise en œuvre et à veiller à ce que la stratégie soit rendue publique afin de promouvoir la transparence et l’inclusivité.Le Rapporteur spécial a appelé à un meilleur suivi des affaires liées au terrorisme et à une amélioration des conditions carcérales, en particulier concernant la surpopulation, afin de garantir leur conformité aux normes internationales en matière de droits humains.Tout en reconnaissant la coopération du gouvernement avec les organisations de la société civile sur plusieurs projets, M. Saul a exhorté le gouvernement à veiller à ce que la nouvelle législation sur la lutte contre le financement du terrorisme de 2023 et une ordonnance ultérieure concernant les organisations de la société civile n’aient pas d’impact disproportionné sur les droits humains ou les groupes de la société civile.Le Rapporteur spécial présentera un rapport détaillé sur ses constatations au Conseil des droits de l’homme des Nations unies en mars 2026., filtered_html
1 / 5
Communiqué de presse
03 décembre 2024
Visite officielle de l’expert sur la lutte contre le terrorisme et les droits humains en Côte d’Ivoire
GENÈVE (28 novembre 2024) - Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste, Ben Saul, se rendra en Côte d’Ivoire du 29 novembre au 9 décembre 2024.Le Rapporteur spécial évaluera la conformité au droit international des droits humains des lois et pratiques de la Côte d’Ivoire pour lutter contre le terrorisme, y compris les lois pénales et les mesures visant à lutter contre le financement du terrorisme et l'extrémisme violent.Le Rapporteur spécial rencontrera des représentantes et représentants du Gouvernement, des membres de la magistrature, des autorités en charge de l’application de la loi, des spécialistes des politiques, des organisations de la société civile, des représentantes et représentants communautaires et religieux, des victimes du terrorisme, des fonctionnaires des Nations Unies et d’autres parties prenantes. Il se rendra également dans des centres de détention pour s’entretenir avec des personnes soupçonnées ou condamnées pour des activités liées au terrorisme. La visite a pour objectif de rendre des recommandations constructives afin de soutenir les efforts du Gouvernement dans la protection des droits humains dans la lutte contre le terrorisme.Saul tiendra une conférence de presse le 9 décembre à Abidjan, à 15h30 heure locale, dans la salle de réunion du Bureau de la coordination des Nations Unies au Plateau-Abidjan. L’accès sera strictement limité aux journalistes.Le Rapporteur spécial présentera un rapport au Comité des droits de l’homme en mars 2026. Ben Saul, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroristeLes rapporteurs spéciaux font partie des Procédures Spéciales du Conseil des droits de l’homme. Les Procédures Spéciales, le plus grand corps d’experts indépendants du système des droits de l’homme des Nations Unies, désigne les mécanismes indépendants d’enquête et de suivi du Conseil qui traitent soit de situations nationales spécifiques, soit de questions thématiques dans toutes les régions du monde. Les experts des Procédures Spéciales travaillent de manière bénévole ; ils ne font pas partie du personnel de l’ONU et ne reçoivent pas de salaire pour leur travail. Ils sont indépendants de tout gouvernement ou organisation et servent à titre individuel.Pour plus d’informations et pour les demandes des médias, veuillez contacter Mme Karen Reyes Tolosa, Spécialiste des droits de l’homme (karen.reyestolosa@un.org and hrc-sr-ct@un.org)Pour les demandes des médias concernant d’autres experts indépendants de l’ONU, veuillez contacter : Dharisha Indraguptha (dharisha.indraguptha@un.org) ou John Newland (john.newland@un.org)Suivez l’actualité relative aux experts indépendants des droits de l’homme de l’ONU sur X : @UN_SPExperts., filtered_html
1 / 5
Communiqué de presse
12 septembre 2024
ONUDI/PNUE : 1,2 milliards de francs CFA pour accélérer la transition vers la mobilité électrique en Côte d’Ivoire
La Côte d'Ivoire s'est résolument engagée à réduire de 30,41% ses émissions de GES dans le cadre de ses Contributions Déterminées au niveau National (CDN). Pour atteindre cet objectif, il est essentiel que le pays s’inscrive dans le processus mondial en cours pour la transition vers la mobilité électrique à zéro émission (ZEV). En effet, la mobilité électrique s'impose comme une solution incontournable pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la qualité de l'air. Dans cette perspective, l’ONUDI et le PNUE avec le soutien financier du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM), en collaboration avec les autorités nationales, le secteur privé et la société civile, ont élaboré deux projets complémentaires visant à accélérer le passage du pays à la mobilité électrique. Ces deux projets conçus de façon synergique par les ministères ivoiriens en charge de l’environnement et du transport avec l’appui de l’ONUDI et le PNUE, seront déployés sur quatre ans à partir de l’année 2024. Ces projets viennent renforcer les efforts du gouvernement pour construire un secteur des transports plus propre et plus durable. L’initiative conjointe de l’ONUDI et du PNUE a pour objectif de promouvoir un système de transport intégré, durable, à faibles émissions de gaz à effet de serre et réduire la consommation de combustibles fossiles dans le secteur des transports en Côte d'Ivoire. Ces programmes reposent sur quatre grands axes d’intervention. Premièrement, la révision des lois et la mise en place d'un cadre institutionnel pour soutenir l'introduction accélérée de la mobilité électrique dans le pays. Le PNUE se concentrera prioritairement sur cette phase. Deuxièmement, l’appui à la mise en place d’un écosystème d'entreprises transformateur, dynamique et résilient qui garantit la prévisibilité du marché et la sécurité des entreprises grâce à l'innovation et au transfert de technologies. Troisièmement, le développement des capacités institutionnelles et des acteurs afin de faciliter l’intégration et la mise en œuvre de l'utilisation des ZEV dans les ministères, agences, universités, aéroports, hôtels, municipalités et districts. L’intervention de l’ONUDI sera centrée exclusivement sur ces deux dernières phases. Quatrièmement, la démonstration pilote sur le terrain pour l’introduction et le passage à la mobilité électrique. Cette dernière phase est abordée par l’ONUDI et le PNUE. Elle vise à démontrer de façon pratique sur le terrain la faisabilité de l’initiative. Pour un coût total cumulé de 1,2 milliard de francs CFA, cette initiative représente un investissement majeur pour un avenir plus durable. Elle s'inscrit pleinement dans les objectifs de développement durable et témoigne de la volonté de la Côte d'Ivoire de jouer un rôle actif dans le programme mondial de transition vers la mobilité électrique.La mise en œuvre de la composante PNUE est déjà en cours. En ce qui concerne la composante ONUDI, après un atelier de validation en janvier 2023 et l'adoption officielle du projet par le FEM en novembre 2023, les prochaines étapes consistent à mettre en place le comité de pilotage et à lancer les premières actions sur le terrain., filtered_html
1 / 5
Dernières ressources publiées
1 / 11
Ressources
05 mai 2023
Ressources
22 mars 2024
1 / 11